OBJECTIVE: Household willingness to pay for treatment provides important information for programme planning. We tested for relationships between socioeconomic status, risk of trachoma, perceptions of the effects of azithromycin, and the household willingness to pay for future mass treatment with azithromycin. METHODS: We surveyed 394 households in 6 villages located in central United Republic of Tanzania regarding their willingness to pay for future azithromycin treatment. A random sample of households with children under 8 years of age was selected and interviewed following an initial treatment programme in each village. Data were gathered on risk factors for trachoma, socioeconomic status, and the perceived effect of the initial azithromycin treatment. Ordered probit regression analysis was used to test for statistically significant relationships. FINDINGS: 38% of responding households stated that they would not be willing to pay anything for future azithromycin treatment, although they would be willing to participate in the treatment. A proxy for cash availability was positively associated with household willingness to pay for future antibiotic treatment. Cattle ownership (a risk factor) and being a household headed by a female not in a polygamous marriage (lower socioeconomic status) were associated with a lower willingness to pay for future treatment. A perceived benefit from the initial treatment was marginally associated with a willingness to pay a higher amount. CONCLUSIONS: As those at greatest risk of active trachoma indicated the lowest willingness to pay, imposing a cost recovery fee for azithromycin treatment would likely reduce coverage and could prevent control of the disease at the community level.
OBJETIVO: La disposición de los hogares a pagar para obtener tratamiento es un dato importante a la hora de planificar los programas. Analizamos las relaciones entre el nivel socioeconómico, el riesgo de tracoma, la percepción de los efectos de la azitromicina y la disposición de los hogares a pagar para beneficiarse en el futuro de un tratamiento masivo con azitromicina. MÉTODOS: Llevamos a cabo una encuesta entre 394 hogares de 6 aldeas del centro de la República Unida de Tanzanía para determinar su disposición a pagar por obtener tratamiento con azitromicina en el futuro. Se seleccionó una muestra aleatoria de hogares con niños menores de 8 años, a cuyos miembros se entrevistó con posterioridad a un programa de tratamiento inicial emprendido en cada aldea. Se reunieron datos sobre los factores de riesgo de tracoma, el estatus socioeconómico y el efecto percibido del tratamiento inicial con azitromicina. Para determinar las relaciones estadísticamente significativas se efectuó un análisis de regresión de probit ordenados. RESULTADOS: El 38% de los hogares que respondieron declararon que no estaban dispuestos a pagar nada por el futuro tratamiento con azitromicina, aunque sí a participar en el tratamiento. Se observó una asociación positiva entre un indicador indirecto de la posesión de dinero en efectivo y la disposición de la familia a pagar para recibir tratamiento antibiótico en el futuro. La posesión de ganado (un factor de riesgo) y la condición de hogar dirigido por una mujer no vinculada en un matrimonio polígamo (estatus socioeconómico inferior) se asociaron a una menor disposición a pagar. La percepción del beneficio reportado por el tratamiento inicial se asoció sólo débilmente a una disposición a pagar una suma mayor. CONCLUSIÓN: Dado que las personas con mayor riesgo de desarrollar tracoma activo son las que mostraban una menor disposición a pagar, la imposición de una tarifa de recuperación de costos por el tratamiento con azitromicina probablemente reduciría la cobertura y podría ser un impedimento para controlar la enfermedad en la comunidad.
OBJECTIF: L'attitude des ménages vis-à-vis du paiement d'un traitement est une donnée importante pour la planification des programmes. Nous avons examiné les relations entre la situation socio-économique, le risque de trachome, la perception des effets de l'azithromycine et le consentement des ménages à une participation financière à la future campagne de traitement de masse par l'azithromycine. MÉTHODES: Nous avons interrogé 394 ménages de 6 villages du centre de la République-Unie de Tanzanie au sujet de leur éventuel consentement au paiement d'un traitement futur par l'azithromycine. Un échantillon de ménages comptant des enfants de moins de 8 ans a été sélectionné par tirage au sort et interrogé à la suite d'un programme de traitement initial conduit dans chaque village. Nous avons rassemblé des données sur les facteurs de risque de trachome, la situation socio-économique des ménages et l'effet perçu du traitement initial par l'azithromycine. Une analyse par la méthode de régression des probits ordonnés a été réalisée afin de déterminer les relations statistiquement significatives. RÉSULTATS: Parmi les ménages interrogés, 38 % ont déclaré de rien vouloir payer pour un traitement futur par l'azithromycine, même s'ils acceptaient volontiers de participer au traitement. Un indicateur indirect de la capacité des ménages à payer en espèces présentait une corrélation positive avec le consentement au paiement d'un traitement antibiotique. La possession de bétail (facteur de risque) et la non-appartenance de la femme chef de ménage à un mariage polygame (plus faible statut socio-économique) étaient associées à une moindre disposition à payer pour un futur traitement. L'avantage perçu du traitement initial n'était que marginalement associé au consentement au paiement d'une somme plus élevée. CONCLUSION: Comme les personnes les plus exposées au risque de trachome évolutif sont les moins disposées à payer, une demande de participation financière au traitement par l'azithromycine entraînerait probablement une réduction de la couverture et pourrait entraver la lutte contre cette maladie au niveau communautaire.