The first target of the fifth United Nations Millennium Development Goal is to reduce maternal mortality by 75% between 1990 and 2015. This target is critically off track. Despite difficulties inherent in measuring maternal mortality, interventions aimed at reducing it must be monitored and evaluated to determine the most effective strategies in different contexts. In some contexts, the direct causes of maternal death, such as haemorrhage and sepsis, predominate and can be tackled effectively through providing access to skilled birth attendance and emergency obstetric care. In others, indirect causes of maternal death, such as HIV/AIDS and malaria, make a significant contribution and require alternative interventions. Methods of planning and evaluating maternal health interventions that do not differentiate between direct and indirect maternal deaths may lead to unrealistic expectations of effectiveness or mask progress in tackling specific causes. Furthermore, the need for additional or alternative interventions to tackle the causes of indirect maternal death may not be recognized if all-cause maternal death is used as the sole outcome indicator. This article illustrates the importance of differentiating between direct and indirect maternal deaths by analysing historical data from England and Wales and contemporary data from Ghana, Rwanda and South Africa. The principal aim of the paper is to highlight the need to differentiate deaths in this way when evaluating maternal mortality, particularly when judging progress towards the fifth Millennium Development Goal. It is recommended that the potential effect of maternity services failing to take indirect maternal deaths into account should be modelled.
La primera meta del quinto Objetivo de Desarrollo del Milenio de las Naciones Unidas, consistente en reducir la mortalidad materna en un 75% entre 1990 y 2015, parece cada día más inalcanzable. Pese a las dificultades inherentes a la medición de la mortalidad materna, es preciso vigilar y evaluar las intervenciones encaminadas a reducirla si se desea determinar las estrategias más eficaces en los diferentes contextos. En algunos entornos predominan las causas directas de defunción materna, como las hemorragias y la septicemia, que pueden abordarse eficazmente proporcionando acceso a atención de partería cualificada y atención obstétrica de urgencia. En otros casos, las causas indirectas, como el VIH/sida y la malaria, contribuyen de forma importante y exigen otro tipo de intervenciones. Los métodos de planificación y evaluación de las intervenciones de salud materna que no distinguen las defunciones maternas directas de las indirectas pueden dar lugar a expectativas poco realistas sobre la eficacia, o bien encubrir los progresos en relación con causas específicas. Además, a veces no se reconoce la necesidad de emprender intervenciones adicionales o alternativas para abordar las causas de mortalidad materna indirecta debido a que el único indicador de resultado empleado es la mortalidad materna por todas las causas. Este artículo muestra la importancia de diferenciar la mortalidad materna directa y la indirecta a partir de un análisis de datos históricos de Inglaterra y Gales y datos recientes de Ghana, Rwanda y Sudáfrica. El principal objetivo del artículo es subrayar la necesidad de distinguir las defunciones de ese modo al evaluar la mortalidad materna, sobre todo a la hora de calibrar los progresos hacia el quinto Objetivo de Desarrollo del Milenio. Se recomienda establecer modelos del efecto potencial de la no consideración de las defunciones maternas indirectas por los servicios de maternidad.
La première cible du cinquième objectif du Millénaire pour le développement fixé par les Nations Unies est de réduire des deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle. L'évolution actuelle s'écarte gravement de cet objectif. Malgré les difficultés inhérentes à la mesure de la mortalité maternelle, les interventions visant à réduire cette mortalité doivent être suivies et évaluées pour déterminer les stratégies les plus efficaces dans différentes situations. Dans certains contextes, les causes directes de décès maternels telles que les hémorragies et les accidents septiques, sont prédominantes et peuvent être contrées efficacement en permettant aux femmes de bénéficier d'une assistance à l'accouchement par du personnel qualifié et de soins obstétricaux d'urgence. Dans d'autres contextes, des causes indirectes de décès maternels telles que le VIH/sida et le paludisme contribuent notablement à la mortalité des mères et nécessitent d'autres types d'interventions. Les méthodes de planification et d'évaluation des interventions en faveur de la santé maternelle qui ne font pas la distinction entre décès maternels directs et indirects peuvent conduire à des attentes irréalistes quant à l'efficacité des interventions ou masquer les progrès dans la maîtrise de certaines causes. En outre, la nécessité d'interventions supplémentaires ou alternatives pour faire face aux causes indirectes de décès maternels peut ne pas être reconnue si le nombre de décès maternels toutes causes confondues est utilisé comme seul indicateur de résultat. Le présent article illustre l'importance de la différenciation entre décès maternels directs et indirects à travers l'analyse de données historiques provenant d'Angleterre et du Pays de Galle et de données contemporaines provenant du Ghana, du Rwanda et d'Afrique du Sud. Il vise principalement à attirer l'attention sur la nécessité de cette distinction lors de l'évaluation des décès maternels, notamment lorsqu'il s'agit de juger les progrès réalisés vers le cinquième objectif du Millénaire pour le développement. Il est recommandé de modéliser les effets potentiels de la non-prise en compte des décès maternels indirects par les services de maternité.