The potential for trade in health services has expanded rapidly in recent decades. More efficient communication systems have helped to reduce distance-related barriers to trade; rising incomes and enhanced information have increased the mobility of patients; and internal cost pressures have led various governments to consider possibilities for increased private participation. As yet, however, health services have played only a modest role in the General Agreement on Trade in Services (GATS). It is possible that Members of the World Trade Organization have been discouraged from undertaking access commitments by the novelty of the Agreement, coordination problems between relevant agencies, widespread inexperience in concepts of services trade, a traditionally strong degree of government involvement in the health sector, and concerns about basic quality and social objectives. However, more than five years have passed since GATS entered into force, allowing hesitant administrations to familiarize themselves with its main elements and its operation in practice. The present paper is intended to contribute to this process. It provides an overview of the basic structure of GATS and of the patterns of current commitments in health services and of limitations frequently used in this context. The concluding section discusses possibilities of pursuing basic policy objectives in a more open environment and indicates issues that may have to be dealt with in current negotiations on services.
El potencial del comercio en los servicios de salud ha aumentado rápidamente en los últimos decenios. El desarrollo de sistemas de comunicación más eficientes ha contribuido a reducir las barreras al comercio relacionadas con la distancia; el aumento de los ingresos y la mayor difusión de la información han aumentado la movilidad los pacientes; y las presiones internas sobre los costos han llevado a varios gobiernos a estudiar posibles alternativas para aumentar la participación del sector privado. Hasta ahora, sin embargo, el papel de los servicios de salud en el Acuerdo General sobre el Comercio de Servicios (GATS) ha sido sólo moderado. Entre los otros sectores de servicios, sólo en el de la educación se han alcanzado compromisos respecto al acceso a los mercados y el trato nacional. Es posible que los Miembros de la Organización Mundial del Comercio se hayan visto disuadidos de contraer compromisos en materia de acceso a los mercados como consecuencia de lo novedoso del Acuerdo, de los problemas de coordinación entre los organismos pertinentes, de la amplia falta de experiencia en el manejo de los conceptos del comercio de servicios, de la intervención del Estado, tradicionalmente muy importante, en el sector de salud y de la preocupación para que se garanticen objetivos básicos en cuanto a calidad y protección social. No obstante, han pasado ya más de cinco años desde la entrada en vigor del GATS, de modo que las administraciones, al principio vacilantes, deberían haberse familiarizado con sus principales elementos y su funcionamiento en la práctica. Con la intención de contribuir a ese proceso, este artículo presenta un panorama general de la estructura básica del GATS, de las actuales formas de compromiso alcanzadas en los servicios de salud y de las limitaciones frecuentemente impuestas en ese contexto. En la última sección se discuten diversas alternativas para alcanzar los objetivos de política básicos en un entorno más abierto y se indican diversas cuestiones que probablemente habría que abordar en las negociaciones en curso sobre los servicios.
Le potentiel de développement du commerce des services en rapport avec la santé a fortement progressé au cours des dernières décennies. Des systèmes de communication plus efficaces ont contribué à réduire les obstacles au commerce liés à la distance ; l’augmentation des revenus et l’amélioration de l’information ont favorisé la mobilité des patients et, sous la pression interne des coûts, plusieurs gouvernements ont été amenés à étudier la possibilité d’accroître la participation du secteur privé. Jusqu’ici, toutefois, les services en rapport avec la santé n’ont joué qu’un rôle modeste dans la mise en ceuvre de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). L’éducation est le seul autre secteur des services dans lequel les engagements pris en matière d’accès au marché et d’application du traitement national ont été encore moins nombreux. Il est possible que les membres de l’Organisation mondiale du Commerce aient été hésitants à prendre des engagements concernant l’accès en raison de la nouveauté de l’Accord, de problèmes de coordination entre les organismes concernés, d’une méconnaissance générale des concepts applicables au commerce des services, de l’emprise traditionnellement forte de l’Etat sur le secteur de la santé et des préoccupations concernant la qualité de base de ces services et les objectifs sociaux. Toutefois, plus de cinq ans se sont maintenant écoulés depuis l’entrée en vigueur de l’AGCS, ce qui a laissé aux administrations indécises le temps de se familiariser avec les principaux éléments de cet Accord et avec son fonctionnement dans la pratique. Le présent article vise à contribuer à ce processus. Il donne une vue d’ensemble de la structure de base de l’AGCS et du contenu des engagements actuels concernant les services en rapport avec la santé, y compris les limitations fréquemment appliquées dans ce contexte. Les possibilités de poursuivre des objectifs fondamentaux dans un environnement plus ouvert sont analysées dans la section Conclusion qui indique en outre les questions qui devraient éventuellement être abordées dans le cadre des négociations actuelles sur les services.