OBJECTIVE: To investigate whether a short interpregnancy interval is a risk factor for preterm birth in Emirati women, where there is a wide range of interpregnancy intervals and uniformity in potentially confounding factors. METHODS: A case-control design based on medical records was used. A case was defined as a healthy multiparous Emirati woman delivering a healthy singleton spontaneously before 37 weeks of gestation between 1997 and 2000, and a control was defined as the next eligible similar woman delivering after 37 weeks of gestation. Women were excluded if there was no information available about their most recent previous pregnancy or if it had resulted in a multiple or preterm birth. Data collected from charts and delivery room records were analysed using the STATA statistical package. All variables found to be valid, stable and significant by univariate analysis were included in multivariate logistic regression analysis. FINDINGS: There were 128 cases who met the eligibility criteria; 128 controls were selected. Short interpregnancy intervals were significantly associated with case status (P<0.05). The multivariate adjusted odds ratios for the 1st, 2nd, and 4th quartiles of interpregnancy interval compared with the lowest-risk 3rd quartile were 8.2, 5.4, and 2.0 (95% confidence intervals: 3.5-19.2, 2.4-12.6, and 0.9- 4.5 respectively). CONCLUSION: A short interpregnancy interval is a risk factor for spontaneous preterm birth in Emirati women. The magnitude of the risk and the risk gradient between exposure quartiles suggest that the risk factor is causal and that its modification would reduce the risk of preterm birth.
OBJETIVO: Investigar si un intervalo breve entre embarazos es un factor de riesgo de nacimiento prematuro en las mujeres de los Emiratos Árabes Unidos, entre las cuales coexisten una gran diversidad de intervalos entre embarazos y unos mismos factores de confusión potenciales. MÉTODOS: Se utilizó un diseño de casos y controles basado en los registros médicos. Los casos se definieron como toda mujer multípara sana que daba a luz a un solo niño espontáneamente antes de las 37 semanas de gestación entre 1997 y 2000, y los testigos como la siguiente mujer elegible que tenía un niño después de las 37 semanas de gestación. Se excluyó a las mujeres sobre las que no había ninguna información disponible acerca de su embarazo anterior más reciente, o en las que éste había concluido con un parto múltiple o prematuro. Los datos recopilados a partir de gráficos y de registros de la sala de partos se analizaron utilizando el paquete estadístico STATA. Todas las variables válidas, estables y significativas según el análisis con una sola variable se incluyeron en el análisis de regresión logística multifactorial. RESULTADOS: Se observó una frecuencia significativamente mayor (P º, 2º y 4º del intervalo entre embarazos, comparados con el tercer cuartil (el de menor riesgo), fueron de 8,2, 5,4 y 2,0, respectivamente (intervalos de confianza del 95%: 3,5-19,2, 2,4-12,6 y 0,9-4,5). CONCLUSIÓN: Un intervalo corto entre embarazos es un factor de riesgo de nacimiento prematuro espontáneo entre las mujeres de los Emiratos Árabes Unidos. La magnitud del riesgo y el gradiente de riesgo entre los cuartiles de exposición llevan a pensar que se trata de un factor de riesgo causal y que su prolongación reduciría el riesgo de parto prematuro.
OBJECTIF: Rechercher si un intervalle intergestationnel court constitue un facteur de risque d'accouchement prématuré chez les ressortissantes des Emirats arabes unis, où l'intervalle entre les grossesses est très variable et où les facteurs de confusion potentiels sont uniformes. MÉTHODES: Un schéma d'étude cas-témoins reposant sur les dossiers médicaux a été adopté. Le cas était défini comme étant une ressortissante des Emirats arabes unis multipare, en bonne santé, ayant accouché spontanément d'un nouveau-né unique, en bonne santé, avant 37 semaines de grossesse entre 1997 et 2000 dans les Emirats arabes unis, et le témoin comme la parturiente suivante sur le registre, répondant aux mêmes critères et ayant accouché après 37 semaines de grossesse. Les femmes étaient exclues de l'étude si on ne disposait pas d'informations sur leur précédente grossesse ou si celle-ci avait abouti à une naissance multiple ou à un accouchement prématuré. Les données recueillies d'après les dossiers médicaux et les registres des salles d'accouchement ont été analysées au moyen du logiciel de statistique STATA. Toutes les variables trouvées valables, stables et significatives lors de l'analyse univariée ont été incluses dans une analyse de régression logistique multivariée. RÉSULTATS: L'étude a porté sur 128 cas répondant aux critères et 128 témoins. Les intervalles intergestationnels courts étaient significativement associés au statut de cas (p<0,05). Les odds ratios ajustés issus de l'étude multivariée pour les premier, deuxième et quatrième quartiles de l'intervalle intergestationnel par rapport au troisième quartile correspondant au risque le plus faible étaient respectivement de 8,2 (intervalle de confiance (IC) à 95 % : 3,5-19,2), 5,4 (IC 95 % : 2,4-12,6) et 2,0 (IC 95 % : 0,9- 4,5). CONCLUSION: Un intervalle intergestationnel court constitue un facteur de risque d'accouchement prématuré spontané chez les ressortissantes des Emirats arabes unis. La valeur du risque et sa progression d'un quartile d'exposition à l'autre laissent à penser qu'il s'agit d'un facteur causal et qu'en le modifiant, il serait possible de réduire le risque d'accouchement prématuré.