Worldwide there is a tendency towards deregulation in many policy sectors - this, for example, includes liberalization and privatization of drinking-water management. However, concerns about the negative impacts this might have on human health call for prospective health impact assessment (HIA) on the management of drinking-water. On the basis of an established generic 10-step HIA procedure and on risk assessment methodology, this paper aims to produce quantitative estimates concerning health effects from increased exposure to carcinogens in drinking-water. Using data from North Rhine-Westphalia in Germany, probabilistic estimates of excess lifetime cancer risk, as well as estimates of additional cases of cancer from increased carcinogen exposure levels are presented. The results show how exposure to contaminants that are strictly within current limits could increase cancer risks and case-loads substantially. On the basis of the current analysis, we suggest that with uniform increases in pollutant levels, a single chemical (arsenic) is responsible for a large fraction of expected additional risk. The study also illustrates the uncertainty involved in predicting the health impacts of changes in water quality. Future analysis should include additional carcinogens, non-cancer risks including those due to microbial contamination, and the impacts of system failures and of illegal action, which may be increasingly likely to occur under changed management arrangements. If, in spite of concerns, water is privatized, it is particularly important to provide adequate surveillance of water quality.
Se observa en todo el mundo una tendencia a la desregulación en muchos sectores de política, lo que incluye por ejemplo la liberalización y privatización de la administración del agua potable. Ahora bien, la preocupación por los efectos perjudiciales que ello pudiera acarrear para la salud humana obliga a hacer una evaluación prospectiva del impacto sanitario (EIS) de la gestión del agua potable. Basándose en un procedimiento genérico y comprobado de EIS en 10 pasos y en los métodos de evaluación de riesgos, este artículo tiene por objeto aportar estimaciones cuantitativas de los efectos sanitarios del aumento de la exposición a carcinógenos en el agua potable. Utilizando los datos correspondientes a Renania del Norte-Westfalia, Alemania, se presentan estimaciones probabilísticas del exceso de riesgo de cáncer a lo largo de la vida, así como estimaciones de los casos adicionales de cáncer debidos al aumento de la exposición a carcinógenos. Los resultados indican que la exposición a contaminantes que se encuentran de hecho dentro de los límites en vigor podría dar lugar a aumentos sustanciales del riesgo de cáncer y del número de casos. Sobre la base de los actuales análisis, sugerimos que, en un contexto de aumento uniforme de los niveles de contaminantes, un solo producto químico (el arsénico) es responsable de una gran proporción del riesgo adicional previsto. El estudio ilustra también la incertidumbre inherente a la predicción del impacto sanitario de las variaciones de la calidad del agua. Los futuros análisis deberían abarcar otros carcinógenos, riesgos distintos del cáncer, incluidos los asociados a la contaminación microbiana, y las repercusiones de los fallos de los sistemas y de las actividades ilegales, que tienden a ocurrir con mayor frecuencia cuando se instauran nuevos mecanismos de ordenación del agua. Si pese a esos motivos de preocupación el agua se privatiza, es muy importante asegurar una vigilancia adecuada de su calidad.
On observe actuellement dans le monde entier une tendance à la déréglementation dans de nombreux secteurs relevant de la compétence des pouvoirs publics - cela comprend, par exemple, la libéralisation et la privatisation de la gestion de l'eau de boisson. Toutefois, les préoccupations qui se font jour concernant les effets négatifs que cette évolution risque d'avoir sur la santé humaine justifient de réaliser des analyses prospectives concernant l'impact sanitaire de la gestion de l'eau de boisson. En s'appuyant sur une procédure d'analyse incrémentale classique en dix étapes fondées sur des augmentations progressives des concentrations de polluants et sur une méthode d'évaluation des risques, le présent article vise à fournir des estimations quantitatives des effets sur la santé résultant d'une exposition accrue à des substances cancérogènes contenues dans l'eau de boisson. A partir de données recueillies pour l'Etat de Nord-Rhin-Westphalie en Allemagne, des estimations de probabilité sont présentées concernant l'accroissement du risque de cancer pendant la durée de vie et le nombre additionnel de cas de cancer qui pourrait découler de l'exposition à des niveaux accrus de substances cancérogènes. Les résultats montrent comment l'exposition à des contaminants qui restent strictement dans les limites actuellement admises peuvent accroître notablement les risques de cancer et le nombre de cas. Sur la base de cette analyse, il apparaît que pour un accroissement uniforme des niveaux de polluants, un seul produit chimique (l'arsenic) serait responsable d'une part importante du risque additionnel attendu. Cette étude illustre aussi l'incertitude qui entoure toute prévision des répercussions sanitaires des changements de la qualité de l'eau. Les futures analyses devraient couvrir un plus grand nombre de substances cancérogènes et prendre en compte des risques autres que le cancer, y compris ceux dus à la contamination microbienne et aux conséquences de défaillances éventuelles du système ou d'actes illégaux qui ont davantage de chances de se produire avec la modification des modes de gestion. Si, en dépit des préoccupations exprimées, l'eau est privatisée, il est particulièrement important d'assurer une surveillance adéquate de sa qualité.