Objective To examine temporal trends in caesarean delivery rates in southern Asia and sub-Saharan Africa, by country and wealth quintile. Methods Cross-sectional data were extracted from the results of 80 Demographic and Health Surveys conducted in 26 countries in southern Asia or sub-Saharan Africa. Caesarean delivery rates were evaluated – as percentages of the deliveries that ended in live births – for each wealth quintile in each survey. The annual rates recorded for each country were then compared to see if they had increased over time. Findings Caesarean delivery rates had risen over time in all but 6 study countries but were consistently found to be lower than 5% in 18 of the countries and 10% or less in the other eight countries. Among the poorest 20% of the population, caesarean sections accounted for less than 1% and less than 2% of deliveries in 12 and 21 of the study countries, respectively. In each of 11 countries, the caesarean delivery rate in the poorest 40% of the population remained under 1%. In Chad, Ethiopia, Guinea, Madagascar, Mali, Mozambique, Niger and Nigeria, the rate remained under 1% in the poorest 80%. Compared with the 22 African study countries, the four study countries in southern Asia experienced a much greater rise in their caesarean delivery rates over time. However, the rates recorded among the poorest quintile in each of these countries consistently fell below 2%. Conclusion Caesarean delivery rates among large sections of the population in sub-Saharan Africa are very low, probably because of poor access to such surgery.
Resumen Objetivo Analizar las tendencias temporales de las tasas de parto por cesárea en Asia meridional y África subsahariana, por país y por quintil de riqueza. Métodos Se obtuvieron datos transversales de los resultados de 80 encuestas de demografía y salud realizadas en 26 países de Asia meridional y África subsahariana. Se evaluaron las tasas de parto por cesárea, como porcentaje de los partos que terminaron en nacimientos vivos, en cada quintil de ingresos en cada encuesta. Se compararon las tasas anuales registradas de cada país para comprobar si habían aumentado con el tiempo. Resultados Las tasas de parto por cesárea han aumentado con el tiempo en todos los países de estudio, excepto seis. Sin embargo, se halló que las tasas son sistemáticamente inferiores al 5% en 18 de los países y al 10% o menos en los otros ocho países. Entre el 20% de la población más pobre, las cesáreas representaron menos del 1% y menos del 2% de los partos en 12 y 21 de los países de estudio, respectivamente. En cada uno de los 11 países, la tasa de parto por cesárea del 40% de la población pobre se mantuvo por debajo del 1%. En el Chad, Etiopía, Guinea, Madagascar, Malí, Mozambique, Níger y Nigeria, la tasa se mantuvo por debajo del 1% en el 80% de la población pobre. En comparación con los 22 países africanos de estudio, los cuatro países de estudio de Asia meridional experimentaron un mayor aumento en sus tasas de parto por cesárea a lo largo del tiempo. Sin embargo, las tasas registradas en el quintil más pobre de cada uno de estos países se redujeron de forma constante por debajo del 2%. Conclusión Las tasas de parto por cesárea en amplios sectores de la población del África subsahariana son muy bajas, probablemente debido a la falta de acceso a este tipo de cirugía.
Résumé Objectif Examiner les tendances temporelle des taux d'accouchement par césarienne en Asie du Sud et en Afrique sub-saharienne, par pays et quintile de richesse. Méthodes Les données transversales ont été extraites des résultats de 80 Enquêtes Démographiques et Sanitaires menées dans 26 pays en Asie du Sud ou en Afrique sub-saharienne. Les taux d'accouchement par césarienne ont été évalués – sous forme de pourcentages des accouchements qui ont abouti à une naissance vivante – pour chaque quintile de richesse dans chaque enquête. Les taux annuels enregistrés pour chaque pays ont alors été comparés pour voir s'ils avaient augmenté au fil du temps. Résultats Les taux d'accouchement par césarienne ont augmenté au fil du temps dans l'ensemble des pays étudiés, sauf six, mais ils sont systématiquement inférieurs à 5% dans 18 des pays et inférieurs ou égaux à 10% dans 8 autres pays. Parmi la couche des 20% les plus pauvres de la population, les césariennes représentaient moins de 1% et moins de 2% des accouchements dans, respectivement, 12 et 21 pays étudiés. Dans chacun des 11 pays, le taux d'accouchement par césarienne dans la couche des 40% les plus pauvres de la population est resté sous 1%. Au Tchad, en Éthiopie, en Guinée, à Madagascar, au Mali, au Mozambique, au Niger et au Nigéria, le taux est resté sous 1% dans la couche des 80% les plus pauvres. Si l'on compare avec les 22 pays africains étudiés, les 4 pays étudiés en Asie du Sud ont connu une plus grande augmentation de leur taux d'accouchement par césarienne au fil du temps. Cependant, les taux enregistrés au sein du quintile le plus pauvre dans chacun de ces pays chute systématiquement sous 2%. Conclusion Les taux d'accouchement par césarienne au sein de larges couches de la population en Afrique sub-saharienne sont très faibles, probablement à cause du manque d'accès à un tel acte chirurgical.