OBJECTIVE: To compare the prevalence of underweight as calculated from Indian Academy of Paediatrics (IAP) growth curves (based on the Harvard scale) and the new WHO Child Growth Standards. METHODS: We randomly selected 806 children under 6 years of age from 45 primary anganwadi (childcare) centres in Chandigarh, Punjab, India, that were chosen through multistage stratified random sampling. Children were weighed, and their weight for age was calculated using IAP curves and WHO growth references. Nutritional status according to the WHO Child Growth Standards was analysed using WHO Anthro statistical software (beta version, 17 February 2006). The χ2 test was used to determine statistical significance at the 0.05 significance level. FINDINGS: The prevalence of underweight (Z score less than -2) in the first 6 months of life was nearly 1.6 times higher when calculated in accordance with the new WHO standards rather than IAP growth curves. For all ages combined, the estimated prevalence of underweight was 1.4 times higher when IAP standards instead of the new WHO standards were used. Similarly, the prevalence of underweight in both sexes combined was 14.5% higher when IAP standards rather than the new WHO growth standards were applied (P < 0.001). By contrast, severe malnutrition estimated for both sexes were 3.8 times higher when the new WHO standards were used in place of IAP standards (P < 0.001). CONCLUSION: The new WHO growth standards will project a lower prevalence of overall underweight children and provide superior growth tracking than IAP standards, especially in the first 6 months of life and among severely malnourished children.
OBJETIVO: Comparar la prevalencia de la insuficiencia ponderal calculada a partir de las curvas de crecimiento de la Academia de Pediatría de la India (IAP) (basadas en la escala de Harvard) con la estimada mediante los nuevos patrones de crecimiento infantil de la OMS. MÉTODOS: Seleccionamos aleatoriamente a 806 niños menores de 6 años de 45 anganwadi (guarderías) de Chandigarh, Punjab, India, mediante un proceso de muestreo aleatorio estratificado multietápico. Tras pesar a los niños, se calculaba su peso para la edad utilizando las curvas de la IAP y los patrones de crecimiento de la OMS. Su estado nutricional según los patrones de crecimiento infantil de la OMS se analizó usando el software de estadística Anthro de la OMS (versión beta, 17 de febrero de 2006). Se aplicó la prueba chi-cuadrado para determinar la significación estadística a nivel de 0,05. RESULTADOS: La prevalencia de insuficiencia ponderal (Z < -2) en los primeros 6 meses de vida fue casi 1,6 veces mayor cuando se calculó mediante los patrones de la OMS que cuando se emplearon las curvas de crecimiento de la IAP. Para todas las edades combinadas, la prevalencia estimada de insuficiencia ponderal fue 1,4 veces mayor con los patrones de la IAP que con los de la OMS. Análogamente, la prevalencia de insuficiencia en los dos sexos considerados conjuntamente fue un 14,5% superior cuando se emplearon los patrones de la IAP que cuando se usaron los patrones de crecimiento de la OMS (p < 0,001). En cambio, la malnutrición grave estimada para los dos sexos fue 3,8 veces mayor con las curvas de la OMS que con las de la IAP (p < 0,001). CONCLUSIÓN: Los patrones de crecimiento de la OMS arrojan una menor prevalencia de insuficiencia ponderal global entre los niños y han de permitir realizar un mejor seguimiento del crecimiento que los patrones de la IAP, sobre todo durante los seis primeros meses de vida y entre los niños con malnutrición grave.
OBJECTIF: Comparer les prévalences du déficit pondéral obtenues à partir des courbes de croissance de l'Académie Indienne de pédiatrie (reposant sur l'échelle de Harvard) et à partir des nouvelles normes OMS de croissance de l'enfant. MÉTHODES: Nous avons sélectionné au hasard 806 enfants de moins de 6 ans dans 45 centres de soins pédiatriques (anganwadi) de la ville de Chandigarh, située au Punjab en Inde, par sondage aléatoire stratifié à plusieurs degrés. Ces enfants ont été pesés et on a calculé quel devait être leur poids en fonction de l'âge d'après les courbes de l'Académie Indienne de Pédiatrie et d'après les références de croissance de l'OMS. Leur état nutritionnel selon les normes OMS a été analysé à l'aide du logiciel statistique Anthro de l'OMS (version bêta du 17 février 2006). Le test du chi2 a été utilisé pour déterminer la signification statistique au niveau de significativité 0,05. RÉSULTANTS: La prévalence du déficit pondéral (score de Z < -2) au cours des 6 premiers mois de vie, déterminée à partir des normes OMS, était près de 1,6 fois supérieure à celle obtenue à partir des courbes de l'Académie de pédiatrie. Tous âges confondus, on obtenait une estimation de la prévalence du déficit pondéral 1,4 fois plus élevée en utilisant les courbes de l'Académie de Pédiatrie plutôt que les normes OMS de croissance. De même, la prévalence du déficit pondéral pour l'ensemble des deux sexes, calculée à partir des courbes de l'Académie de Pédiatrie, était supérieure de 14,5 % à celle déterminée d'après les normes OMS (p < 0,001). A l'inverse, l'emploi des normes OMS conduisait à une estimation de la malnutrition sévère pour les deux sexes 3,8 fois plus élevée que l'utilisation des courbes de l'Académie de Pédiatrie (p < 0, 001). CONCLUSION: Les normes OMS de croissance de l'enfant prévoiront une moindre prévalence globale du déficit pondéral chez l'enfant tout en fournissant cependant un meilleur moyen de suivi de la croissance que les courbes de l'Académie Indienne de Pédiatrie, en particulier pour les 6 premiers mois de vie et chez les enfants sévèrement malnutris.