Objective To examine biomarkers of methylmercury (MeHg) intake in women and infants from seafood-consuming populations globally and characterize the comparative risk of fetal developmental neurotoxicity. Methods A search was conducted of the published literature reporting total mercury (Hg) in hair and blood in women and infants. These biomarkers are validated proxy measures of MeHg, a neurotoxin found primarily in seafood. Average and high-end biomarkers were extracted, stratified by seafood consumption context, and pooled by category. Medians for average and high-end pooled distributions were compared with the reference level established by a joint expert committee of the Food and Agriculture Organization (FAO) and the World Health Organization (WHO). Findings Selection criteria were met by 164 studies of women and infants from 43 countries. Pooled average biomarkers suggest an intake of MeHg several times over the FAO/WHO reference in fish-consuming riparians living near small-scale gold mining and well over the reference in consumers of marine mammals in Arctic regions. In coastal regions of south-eastern Asia, the western Pacific and the Mediterranean, average biomarkers approach the reference. Although the two former groups have a higher risk of neurotoxicity than the latter, coastal regions are home to the largest number at risk. High-end biomarkers across all categories indicate MeHg intake is in excess of the reference value. Conclusion There is a need for policies to reduce Hg exposure among women and infants and for surveillance in high-risk populations, the majority of which live in low-and middle-income countries.
Resumen Objetivo Examinar los biomarcadores de la ingesta de metilmercurio (MeHg) en mujeres y niños procedentes de poblaciones que consumen pescados y mariscos a nivel global y describir el riesgo comparativo de neurotoxicidad del desarrollo fetal. Métodos Se realizó una búsqueda de la literatura publicada que informa sobre el mercurio total (Hg) en el cabello y la sangre de mujeres y niños. Estos biomarcadores son medidas indirectas validadas de MeHg, una neurotoxina que se encuentra sobre todo en el pescado y marisco. Se extrajeron biomarcadores de gama media y alta, los cuales se estratificaron por contexto de consumo de pescado y marisco y se agruparon por categorías. Se compararon las medianas de las distribuciones por grupos de gama media y alta con el nivel de referencia establecido por un comité mixto de expertos de la Organización para la Agricultura y la Alimentación (FAO) y la Organización Mundial de la Salud (OMS). Resultados 164 estudios de mujeres y niños de 43 países cumplieron los criterios de selección. El grupo de biomarcadores de gama media indica una ingesta de MeHg varias veces superior a la referencia de la FAO/OMS en los ribereños que consumen pescado que viven cerca de una pequeña mina de oro, y muy superior a la referencia en los consumidores de mamíferos marinos en las regiones árticas. En las regiones costeras del sudeste de Asia, el Pacífico occidental y el Mediterráneo, los biomarcadores de gama media se acercan a la referencia. Aunque el riesgo de neurotoxicidad es mayor en los dos grupos anteriores que en el último, las regiones costeras albergan el mayor número de personas en riesgo. En todas las categorías, los biomarcadores de alta gama indican que la ingesta de MeHg es superior al valor de referencia. Conclusión Se necesitan políticas que reduzcan la exposición al Hg entre mujeres y niños, así como una vigilancia en las poblaciones de alto riesgo, la mayoría de las cuales viven en países de bajos y medianos ingresos.
Résumé Objectif Examiner les biomarqueurs de l'ingestion de méthylmercure (MeHg) chez les femmes et les enfants des populations consommant des poisson et fruits de mer au niveau mondial et caractériser le risque comparatif de la neurotoxicité sur le développement du fœtus. Méthodes Une recherche a été effectuée dans la documentation publiée rapportant les quantités totales de mercure (Hg) dans les cheveux et le sang des femmes et des enfants. Ces biomarqueurs ont été validés comme étant des mesures indirectes du MeHg, une neurotoxine que l'on trouve principalement dans les poissons et fruits de mer. Les biomarqueurs moyens et terminaux ont été extraits, stratifiés par contexte de consommation de poisons et fruits de mer et groupés par catégorie. Les médianes pour les distributions groupées des biomarqueurs moyens et terminaux ont été comparées avec le niveau de référence établi par un comité mixte d'experts de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Résultats Les critères de sélection ont été satisfaits par 164 études concernant des femmes et des enfants dans 43 pays. Les biomarqueurs moyens groupés suggèrent une ingestion de MeHg plusieurs fois supérieure à la référence FAO/OMS chez les riverains consommateurs de poissons et vivant à proximité d’une zone d'orpaillage à petite échelle et bien au-delà de la référence chez les consommateurs de mammifères marins dans les régions arctiques. Dans les régions côtières de l'Asie du Sud-Est, du Pacifique occidental et de la Méditerranée, les biomarqueurs moyens se rapprochent de la référence. Bien que les deux premiers groupes aient un risque de neurotoxicité plus important que les derniers groupes, les régions côtières abritent le plus grand nombre de personnes à risque. Les biomarqueurs terminaux dans toutes les catégories indiquent que l'ingestion de MeHg est supérieure à la valeur de référence. Conclusion Il y a un besoin de politiques pour réduire l'exposition au Hg chez les femmes et les enfants, ainsi que pour surveiller les populations à haut risque, dont la majorité vit dans les pays à revenu faible et intermédiaire.