Résumé Objectif Évaluer si un programme pilote pour prévenir la transmission mère-enfant (PTME) du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est associé à des changements en matière de survie du jeune enfant au sein de la population dans les régions rurales de la Zambie. Méthodes Des thérapies antirétrovirales combinées ont été proposées à des femmes infectées par le VIH, enceintes et allaitantes, indépendamment de leur statut immunologique, dans quatre centres de santé ruraux. La survie sans VIH à 24 mois chez les enfants nés de mères infectées par le VIH a été déterminée avant et après la mise en œuvre du programme PTME à l'aide d'enquêtes communautaires. Les ménages ont été choisis de manière aléatoire, et il a été demandé aux femmes qui avaient accouché au cours des 24 derniers mois, d'y participer. On a testé la présence d'anticorps anti-VIH chez les mères et d'acide désoxyribonucléique viral chez les enfants nés de mères infectées par le VIH. Des modèles à variables multiples ont été utilisés pour déterminer les facteurs associés à l'infection par le VIH ou au décès de l'enfant. Résultats Dans la première étude (2008–2009), 335 femmes parmi 1778 (18,8%) ont été testées positives à l'infection par le VIH. Dans la deuxième étude (2011), 390 femmes parmi 2386 (16,3%) ont été testées positives. La survie sans VIH à 24 mois chez les enfants exposés au VIH était de 0,66 (intervalle de confiance de 95%, IC: 0,63–0,76) dans la première étude et de 0,89 (IC de 95%: 0,83–0,94) dans la seconde. La combinaison de la thérapie antirétrovirale était associée à un risque inférieur d'infection par le VIH ou de décès chez les enfants (rapport de risques ajusté: 0,33, IC de 95%: 0,15–0,73). La connaissance du statut VIH des mères, l'utilisation des tests de dépistage du VIH et des traitements combinés pendant la grossesse ont augmenté entre les études. Conclusion Le programme PTME était associé à une augmentation de la survie sans VIH chez les enfants nés de mères infectées par le VIH. L'utilisation par les mères du dépistage et du traitement contre le VIH a également augmenté au sein de la communauté.
Resumen Objetivo Evaluar si un programa piloto para prevenir la transmisión maternoinfantil (PTMI) del virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) está asociado a cambios en la supervivencia en la primera infancia a nivel de población en las zonas rurales de Zambia. Métodos Se ofreció una combinación de tratamientos antirretrovirales a mujeres embarazadas y lactantes infectadas por el VIH, independientemente de su estado inmunológico, en cuatro centros de salud rurales. Mediante encuestas en la comunidad se determinó una supervivencia sin VIH de veinticuatro meses entre los niños nacidos de madres infectadas por el VIH antes y después de la implementación del programa PTMI. Los hogares se seleccionaron al azar y se pidió que participaran las mujeres que habían dado a luz en los 24 meses anteriores. Las madres se sometieron a una prueba para detectar los anticuerpos contra el VIH y se realizó una prueba del ácido desoxirribonucleico viral a los niños nacidos de madres infectadas con VIH. Se utilizaron modelos multivariables para determinar los factores asociados con la infección o muerte por VIH del niño. Resultados En la primera encuesta (2008–2009), 335 de 1778 mujeres (18,8 %) dieron positivo en el VIH. En la segunda (2011), dieron positivo 390 de 2386 (16,3 %). La supervivencia sin VIH de 24 meses en los niños expuestos al VIH fue del 0,66 (intervalo de confianza del 95 %, IC: 0,63–0,76) en la primera encuesta y del 0,89 (IC del 95 %: 0,83–0,94) en la segunda. La combinación de un tratamiento antirretroviral se asoció con un menor riesgo de infección por VIH o muerte en los niños (razón de riesgo ajustada: 0,33, IC del 95 %: 0,15–0,73). El conocimiento de las madres de su estado serológico, el uso de pruebas para el VIH y los tratamientos combinados durante el embarazo aumentaron en el tiempo transcurrido entre las encuestas. Conclusión El programa PTMI estuvo asociado a un aumento de la supervivencia sin VIH en los niños nacidos de madres infectadas por el VIH. La utilización materna de la prueba y el tratamiento del VIH en la comunidad también aumentó.
Objective To evaluate if a pilot programme to prevent mother-to-child transmission (PMTCT) of the human immunodeficiency virus (HIV) was associated with changes in early childhood survival at the population level in rural Zambia. Methods Combination antiretroviral regimens were offered to pregnant and breastfeeding, HIV-infected women, irrespective of immunological status, at four rural health facilities. Twenty-four-month HIV-free survival among children born to HIV-infected mothers was determined before and after PMTCT programme implementation using community surveys. Households were randomly selected and women who had given birth in the previous 24 months were asked to participate. Mothers were tested for HIV antibodies and children born to HIV-infected mothers were tested for viral deoxyribonucleic acid. Multivariable models were used to determine factors associated with child HIV infection or death. Findings In the first survey (2008–2009), 335 of 1778 women (18.8%) tested positive for HIV. In the second (2011), 390 of 2386 (16.3%) tested positive. The 24-month HIV-free survival in HIV-exposed children was 0.66 (95% confidence interval, CI: 0.63–0.76) in the first survey and 0.89 (95% CI: 0.83–0.94) in the second. Combination antiretroviral regimen use was associated with a lower risk of HIV infection or death in children (adjusted hazard ratio: 0.33, 95% CI: 0.15–0.73). Maternal knowledge of HIV status, use of HIV tests and use of combination regimens during pregnancy increased between the surveys. Conclusion The PMTCT programme was associated with an increased HIV-free survival in children born to HIV-infected mothers. Maternal utilization of HIV testing and treatment in the community also increased.