Analysed in this paper are national health accounts estimates for 191 WHO Member States for 1997, using simple comparisons and linear regressions to describe spending on health and how it is financed. The data cover all sources - out-of-pocket spending, social insurance contributions, financing from government general revenues and voluntary and employment-related private insurance - classified according to their completeness and reliability. Total health spending rises from around 2-3% of gross domestic product (GDP) at low incomes (<US$ 1000 per capita) to typically 8-9% at high incomes (>US$ 7000). Surprisingly, there is as much relative variation in the share for poor countries as for rich ones, and even more relative variation in amounts in US$. Poor countries and poor people that most need protection from financial catastrophe are the least protected by any form of prepayment or risk-sharing. At low incomes, out-of-pocket spending is high on average and varies from 20-80% of the total; at high incomes that share drops sharply and the variation narrows. Absolute out-of-pocket expenditure nonetheless increases with income. Public financing increases faster, and as a share of GDP, and converges at high incomes. Health takes an increasing share of total public expenditure as income rises, from 5-6% to around 10%. This is arguably the opposite of the relation between total health needs and need for public spending, for any given combination of services. Within public spending, there is no convergence in the type of finance - general revenue versus social insurance. Private insurance is usually insignificant except in some rich countries.
Se analizan en el artículo las estimaciones de las cuentas nacionales de salud de 1997 para 191 Estados Miembros de la OMS, sobre la base de simples comparaciones y regresiones lineales que describen el gasto en salud y la manera de financiarlo. Los datos abarcan todas las fuentes - gasto directo, cotizaciones a la seguridad social, financiamiento a partir de los ingresos generales del Estado y seguros voluntarios y privados relacionados con el empleo - clasificadas de acuerdo con su exhaustividad y fiabilidad. El gasto sanitario total aumenta desde un 2%-3% del producto interior bruto (PIB) en los países de ingresos bajos ( US$ 7000). Sorprendentemente, se observa entre los porcentajes de los países pobres una mayor variación relativa que entre los ricos, y esa variación relativa es aún mayor si se comparan las cantidades en US$. Los países pobres y las personas pobres que más protección necesitan frente al riesgo de catástrofe financiera son los menos protegidos por forma alguna de prepago o mancomunación de los riesgos. Entre los ingresos bajos, el gasto directo es alto como promedio y representa el 20%-80% del total; entre los ingresos altos ese porcentaje cae pronunciadamente y la variación se reduce. El gasto directo absoluto, sin embargo, aumenta con los ingresos. El financiamiento público aumenta más rápidamente, también como porcentaje del PIB, y tiende a converger en los países de ingresos altos. La salud absorbe un porcentaje creciente del gasto público total a medida que aumentan los ingresos, del 5%-6% hasta aproximadamente un 10%. Esta tendencia es posiblemente la opuesta de la que debería caracterizar la relación entre las necesidades sanitarias globales y el gasto público requerido para una determinada combinación de servicios. Dentro del gasto público no se observa convergencia alguna en lo que respecta al tipo de financiamiento: ingresos generales frente a seguridad social. Los seguros privados tienen por lo general un peso insignificante, salvo en algunos países ricos.
Le présent article contient une analyse des estimations des comptes nationaux de la santé de 191 Etats Membres de l'OMS pour l'année 1997 : des comparaisons simples et des régressions linéaires sont utilisées pour décrire les dépenses consacrées à la santé et la manière dont elles sont financées. Les données englobent toutes les sources - paiements directs aux prestataires, contributions d'assurances sociales, financement sur le budget général de l'Etat, et assurances privées volontaires ou professionnelles - classées en fonction de leur degré de couverture et de leur fiabilité. Les dépenses de santé totales varient entre 2 à 3 % du produit intérieur brut (PIB) pour les pays à faible revenu (moins de US $1000 par habitant) et 8 à 9 % en moyenne pour les pays à revenu élevé (US $7000). Assez curieusement, le niveau de variation relative de cette part est aussi marqué dans les pays pauvres que dans les pays riches, et l'écart est encore plus net si l'on considère les montants en dollars. Les pays pauvres et les personnes pauvres qui ont le plus besoin de protection contre les catastrophes financières sont ceux qui sont le moins protégés par une forme quelconque de paiement anticipé ou de partage des risques. Dans les tranches à bas revenus, le niveau des paiements directs aux prestataires est en moyenne assez élevé et représente entre 20 et 80 % du total ; dans les tranches à hauts revenus, cette part chute fortement et l'écart se resserre. Les dépenses sous forme de paiements directs aux prestataires augmentent néanmoins en chiffres absolus avec le revenu. Dans les pays à haut revenu, la part financée par l'Etat augmente aussi plus vite, y compris en pourcentage du PIB, et on observe une convergence des niveaux de financement assuré par l'Etat. La santé représente une part croissante des dépenses publiques totales à mesure que le revenu augmente, passant de 5-6 % à environ 10 %, ce qui semble aller à l'inverse du lien entre besoins totaux de santé et besoins de dépenses publiques et ce, pour n'importe quelle combinaison de services. Dans le cadre des dépenses publiques, il n'y a pas de convergence dans les types de financement - budget général contre assurance sociale. L'assurance privée représente généralement une part insignifiante, excepté dans certains pays riches.