The definition of the ideal numbers and distribution of human resources required for control of road traffic injury (RTI) is not as advanced as for other health problems. We can nonetheless identify functions that need to be addressed across the spectrum of injury control: surveillance; road safety (including infrastructure, vehicle design, and behaviour); and trauma care. Many low-cost strategies to improve these functions in low- or middle-income countries can be identified. For all these strategies, there is need for adequate institutional capacity, including funding, legal authority, and human resources. Several categories of human resources need to be developed: epidemiologists who can handle injury data, design surveillance systems, and undertake research; engineers and planners versed in safety aspects of road design, traffic flow, urban planning, and vehicle design; police and lawyers who understand the health impact of traffic law; clinicians who can develop cost-effective improvements in the entire system of trauma treatment; media experts to undertake effective behaviour change and social marketing; and economists to assist with cost-effectiveness evaluations. RTI control can be strengthened by enhancing such training in these disciplines, as well as encouraging retention of those who have the needed skills. Mechanisms to enhance collaboration between these different fields need to be promoted. Finally, the burden of RTI is borne disproportionately by the poor; in addition to technical issues, more profound equity issues must be addressed. This mandates that people from all professional backgrounds who work for RTI control should develop skills in advocacy and politics.
La definición de las cifras y distribución ideales de los recursos humanos requeridos para combatir los traumatismos causados por el tránsito (TT) no ha avanzado en la misma medida que para otros problemas de salud. No obstante, podemos identificar las funciones que deben abordarse en todo el espectro de lucha contra los traumatismos: vigilancia; seguridad vial (lo que incluye infraestructura, diseño de vehículos y comportamiento), y atención traumatológica. Se pueden identificar muchas estrategias de bajo costo para mejorar esas funciones en los países de ingresos bajos o medianos. Para todas esas estrategias, se necesita capacidad institucional suficiente, lo que abarca financiación, autoridad legal y recursos humanos. Hay que formar varios tipos de recursos humanos: epidemiólogos capaces de manejar los datos sobre traumatismos, diseñar sistemas de vigilancia y emprender investigaciones; ingenieros y planificadores conocedores de las implicaciones para la seguridad del diseño de carreteras, la circulación del tráfico, la planificación urbana y el diseño de vehículos; policías y abogados que comprendan el impacto sanitario de las leyes de tráfico; médicos que puedan introducir mejoras costoeficaces en todo el sistema de tratamiento de los traumatismos; expertos en los medios para impulsar cambios de comportamiento y fórmulas de mercadotecnia social efectivos; y economistas que ayuden a realizar las evaluaciones de costoeficacia. La lucha contra los TT puede reforzarse fomentando la formación en esas disciplinas y la retención de quienes tengan las aptitudes necesarias. Es preciso promover mecanismos que mejoren la colaboración entre esos distintos campos. Por último, la carga de TT recae desproporcionadamente en los pobres; además de los temas técnicos, deben abordarse algunos aspectos más profundos relacionados con la equidad. Ello exige que todas las personas implicadas en el control de los TT, con independencia de cuál sea su preparación profesional, desarrollen aptitudes para la promoción y la acción política.
On n'a pas autant progressé dans la définition de la repartition et des effectifs optimaux des ressources humaines nécessaires à la lutte contre les accidents de la route que dans la résolution d'autres problèmes sanitaires. Il est néanmoins possible d'identifier les fonctions à assurer parmi le spectre d'activités intervenant dans cette lutte : surveillance, sécurité routière (y compris les infrastructures, la conception des véhicules et les comportements) et prise en charge des traumatismes. On peut également définir de nombreuses stratégies peu coûteuses pour améliorer ces fonctions dans les pays à revenus faibles et moyens. Toutes ces stratégies nécessitent que l'État dispose de moyens suffisants, notamment en matière de financement, d'autorité légale et de ressources humaines. Les moyens humains devant être constitués feront appel à plusieurs catégories de personnel : épidémiologistes capables de traiter les données d'accident, de concevoir les systèmes de surveillance et de réaliser des recherches, ingénieurs et planificateurs spécialisés dans les aspects relatifs à la sécurité de la conception des routes, de l'écoulement du trafic, de l'urbanisme et de la conception des véhicules, policiers et hommes de loi comprenant l'impact sanitaire des règlements de la circulation, cliniciens capables de mettre au point des améliorations rentables du système complet de traitement des traumatismes, spécialistes des médias à même de modifier efficacement les comportements et d'assurer un marketing social, et économistes en mesure de contribuer aux évaluations coût-efficacité. On peut rendre plus efficace la lutte contre les accidents de la route en améliorant la formation dans ces disciplines et en retenant les personnes possédant les compétences requises. Il convient de favoriser les mécanismes permettant de renforcer la collaboration entre ces différents domaines. Enfin, la charge d'accidents de la route porte de manière disproportionnée sur les plus démunis. En dehors des questions techniques, il faut s'attaquer aux problèmes plus profonds d'inéquité. Cela suppose que les personnes de toutes professions qui participent à la lutte contre les accidents de la route acquièrent des compétences en matière de promotion et de défense des droits et d'action politique.