OBJECTIVE: To estimate the association between the intensity of animal infection with Schistosoma japonicum and human infection in Western Samar province, the Philippines. METHODS: We conducted an observational cross-sectional study of 1425 households in 50 villages. Stool samples were collected on each of 1-3 days from 5623 humans, 1275 cats, 1189 dogs, 1899 pigs, 663 rats and 873 water buffalo. Intensity of infection with S. japonicum was measured by the number of eggs per gram (EPG). Egg counts were done using the Kato-Katz method. We used a Bayesian hierarchical cumulative logit model, with adjustments for age, sex, occupation and measurement error. FINDINGS: The adjusted proportions of humans lightly infected (classified as 1-100 EPG) was 17.7% (95% Bayesian credible interval = 15.3-20.2%); the proportion classified as at least moderately infected (>100 EPG) was 3.2% (2.2-4.6%). The crude parasitological results for animals indicated that 37 cats (2.9%), 228 dogs (19.2%), 39 pigs (2.1%), 199 rats (30.0%) and 28 water buffalo (3.2%) were infected. In univariate analyses the odds ratios corresponding to a unit increase in the mean number of EPG at the village-level in dogs was 1.05 (1.01-1.09), in cats 1.35 (1.02-1.78), in pigs 1.16 (0.24- 5.18) and in rats 1.00 (1.00-1.01). Mean EPG values in cats, dogs, pigs and rats were correlated with one another. This confounding made interpreting the odds ratios difficult, but the odds ratios for dogs and cats were more consistent. CONCLUSION: S. japonicum is endemic in areas of the Philippines despite implementation of control programmes. This may be due to the association of infections in dogs and cats with human infections. Infection control in dogs and cats is challenging, and there is a need to develop new methods to control transmission across all species.
OBJETIVO: Estimar la relación entre la intensidad de las infecciones animales por Schistosoma japonicum y la de la infección humana correspondiente en la provincia de Samar occidental de Filipinas. MÉTODOS: Realizamos un estudio transversal observacional de 1425 hogares en 50 aldeas. Se recogieron muestras de heces de forma diaria durante 1-3 días en 5623 personas, 1275 gatos, 1189 perros, 1899 cerdos, 663 ratas y 873 búfalos de agua. La intensidad de la infección por S. japonicum se midió en función del número de huevos por gramo (HPG). Los recuentos de huevos se hicieron mediante el método de Kato-Katz, y utilizamos un modelo logit acumulativo jerárquico de tipo bayesiano, con ajustes para la edad, el sexo, la ocupación y el error de medición. RESULTADOS: La proporción ajustada de personas con infección ligera (1 - 100 HPG) fue del 17,7% (intervalo creíble bayesiano del 95% = 15,3% - 20,2%), y la proporción clasificada como afectada moderadamente (HPG > 100) fue del 3,2% (2,2% - 4,6%). Los resultados parasitológicos brutos para los animales mostraron que estaban infectados 37 gatos (2,9%), 228 perros (19,2%), 39 cerdos (2,1%), 199 ratas (30,0%) y 28 búfalos de agua (3,2%). En los análisis con una variable las razones de posibilidades (OR) correspondientes a un aumento de una unidad del número medio de HPG a nivel de aldea fueron de 1,05 (1,01 - 1,09) en los perros, 1,35 (1,02 - 1,78) en los gatos, 1,16 (0,24 - 5,18) en los cerdos, y 1,00 (1,00 - 1,01) en las ratas. Los valores medios de HPG en los gatos, perros, cerdos y ratas estaban correlacionados entre sí. Este factor de confusión dificultó la interpretación de las OR, pero las OR de perros y gatos fueron más coherentes. CONCLUSIÓN: S. japonicum es endémico en algunas zonas de Filipinas pese a la puesta en práctica de los programas de control. Ello puede deberse a la asociación de la infección en perros y gatos a las infecciones humanas. El control de la infección en esas dos especies no resulta fácil, de ahí la necesidad de desarrollar nuevos métodos para controlar la transmisión a través de todas las especies.
OBJECTIF: Evaluer l'association entre l'intensité de l'infestation des animaux par Schistosoma japonicum et l'infestation des êtres humains par cette espèce dans la province du Samar occidental, aux Philippines. MÉTHODES: Une étude transversale d'observation a été menée auprès de 1425 ménages, dans 50 villages. Des échantillons de selles ont été recueillis quotidiennement sur une période de 3 jours, auprès de 5623 êtres humains, 1275 chats, 1189 chiens, 1899 porcs, 663 rats et 873 buffles d'eau. L'intensité de l'infestation par S. japonicum a été mesurée par le nombre d'œufs par gramme (EPG). Le comptage des œufs a été effectué par la méthode de Kato-Katz. Un modèle logit hierarchisé cumulatif de type bayésien, avec des ajustements pour tenir compte de l'âge, du sexe, de la profession et de l'erreur de mesure, a été utilisé. RÉSULTATS: La proportion ajustée d'êtres humains légèrement infestés (catégorie correspondant à 1-100 EPG) était de 17,7 % (intervalle de crédibilité bayésien à 95 % = 15,3 - 20,2 %) et celle d'humains modérément infestés (> 100 EPG) de 3,2 % (2,2 à 4,6 %). Les résultats parasitologiques bruts pour les animaux ont indiqué que 37 chats (2,9 %), 228 chiens (49,2 %), 39 porcs (2,1 %), 199 rats (30,0 %) et 28 buffles d'eau (3,2 %) étaient infestés. Dans les analyses monovariées, les odds-ratios correspondant à l'augmentation d'une unité du nombre moyen d'EPG au niveau du village chez les chiens était de 1,05 (1,01-1,09), chez les chats de 1,35 (1,02- 1,78), chez les porcs de 1,16 (0,24-5,18) et chez les rats de 1,00 (1,00-1,01). Les valeurs moyennes de l'EPG chez les chats, les chiens, les porcs et les rats étaient corrélées entre elles. Ce facteur de confusion a rendu difficile l'interprétation des odds-ratios, mais on a constaté une plus grande stabilité entre les odds-ratios pour les chiens et les chats. CONCLUSION: S. japonicum est endémique dans certaines zones des Philippines en dépit de la mise en œuvre de programmes de lutte. Cette situation peut être due à l'association d'infestations canines et félines à des infestations humaines. La lutte contre l'infestation des chiens et des chats représente un vrai défi et il est nécessaire de mettre au point de nouvelles méthodes pour endiguer la transmission entre les espèces.