There is no doubt that communicable diseases will remain the predominant health problem for the populations in sub-Saharan Africa, including adults, for the next 10--20 years. Concern has been expressed that the available resources to deal with this problem would be reduced by increasing the emphasis on noncommunicable diseases. The latter, however, already present a substantial burden because their overall age-specific rates are currently higher in adults in sub-Saharan Africa than in populations in Established Market Economies. There is also evidence that the prevalence of certain noncommunicable diseases, such as diabetes and hypertension, is increasing rapidly, particularly in the urban areas, and that significant demands are being made on the health services by patients with these diseases. To ignore the noncommunicable diseases would inevitably lead to an increase in their burden; the provision of health services for them would be largely undirected by issues of clinical and cost effectiveness, and their treatment and prevention would be left to the mercy of local and global commercial interests. Improved surveillance of all diseases within sub-Saharan Africa is needed in order to place noncommunicable diseases properly within the context of the overall burden of disease. Research is needed to guide improvements in the clinical and cost effectiveness of resources currently committed to the care of patients with noncommunicable diseases, and to direct and evaluate preventive measures.
No cabe duda de que las enfermedades transmisibles seguirán siendo el principal problema de salud de las poblaciones del África subsahariana, en particular de los adultos, durante los próximos 10 a 20 años. Se teme que los recursos disponibles para abordar este problema puedan verse mermados por el creciente énfasis en las enfermedades no transmisibles. Estas últimas, sin embargo, suponen ya una carga sustancial, ya que sus tasas globales por edades son actualmente mayores en los adultos del África subsahariana que en las poblaciones de las economías de mercado establecidas. Hay también signos de que la prevalencia de determinadas enfermedades no transmisibles, como la diabetes y la hipertensión, está aumentando rápidamente, sobre todo en las zonas urbanas, y de que tales enfermedades están exigiendo recursos importantes de los servicios de salud. Ignorar las enfermedades no transmisibles conduciría inevitablemente a un aumento de la carga de morbilidad por esa causa; la provisión de servicios de salud para atender esa demanda dejaría en gran medida de establecerse a partir de consideraciones sobre la eficacia clínica y económica, y su tratamiento y prevención podrían quedar a merced de los intereses comerciales, locales y globales. Es necesario mejorar la vigilancia de todas las enfermedades en el África subsahariana a fin de ubicar debidamente las enfermedades no transmisibles en el marco de la carga global de morbilidad. Se requieren investigaciones que permitan mejorar la eficacia clínica y económica de los recursos actualmente dedicados a atender a los pacientes aquejados de esas enfermedades, así como dirigir y evaluar las medidas preventivas correspondientes.
Il ne fait aucun doute que les maladies transmissibles resteront le principal problème de santé publique pour les populations d'Afrique subsaharienne, y compris les adultes, dans les 10 à 20 prochaines années. Des craintes ont été exprimées quant à la réduction des ressources qui peuvent leur être consacrées du fait de l'importance croissante accordée aux maladies non transmissibles. Ces dernières représentent certes déjà un fardeau non négligeable car globalement leurs taux par âge sont plus élevés chez les adultes d'Afrique subsaharienne que parmi les populations des éconoes de marché bien établies. Il apparaît également que la prévalence de certaines maladies non transmissibles, comme le diabète et l'hypertension, augmente rapidement, surtout dans les zones urbaines, et que les patients atteints de ces maladies font peser une charge importante sur les services de santé. Ne pas tenir compte des maladies non transmissibles conduirait inévitablement à en augmenter le fardeau ; les prestations des services de santé qui les concernent ne seraient plus guidées par des considérations d'efficacité clinique et de rapport coût-efficacité, et leur traitement ainsi que leur prévention seraient livrés aux intérêts commerciaux locaux voire mondiaux. Une meilleure surveillance de toutes les maladies en Afrique subsaharienne est nécessaire pour replacer correctement les maladies non transmissibles dans le contexte de la charge générale de morbidité. Il est de même nécessaire d'entreprendre des recherches qui contribueront à améliorer l'efficacité clinique et le rapport coût-efficacité des ressources actuellement consacrées à la prise en charge des maladies non transmissibles, et qui serviront également à orienter et évaluer les mesures préventives.