The public sector in developing countries is increasingly contracting with the non-state sector to improve access, efficiency and quality of health services. We conducted a multicountry study to assess the range of health services contracted out, the process of contracting and its influencing factors in ten countries of the Eastern Mediterranean Region: Afghanistan, Bahrain, Egypt, Islamic Republic of Iran, Jordan, Lebanon, Morocco, Pakistan, the Syrian Arab Republic and Tunisia. Our results showed that Afghanistan, Egypt, Islamic Republic of Iran and Pakistan had experience with outsourcing of primary care services; Jordan, Lebanon and Tunisia extensively contracted out hospital and ambulatory care services; while Bahrain, Morocco and the Syrian Arab Republic outsourced mainly non-clinical services. The interest of the non-state sector in contracting was to secure a regular source of revenue and gain enhanced recognition and credibility. While most countries promoted contracting with the private sector, the legal and bureaucratic support in countries varied with the duration of experience with contracting. The inherent risks evident in the contracting process were reliance on donor funds, limited number of providers in rural areas, parties with vested interests gaining control over the contracting process, as well as poor monitoring and evaluation mechanisms. Contracting provides the opportunity to have greater control over private providers in countries with poor regulatory capacity, and if used judiciously can improve health system performance.
El sector público de los países en desarrollo está contratando cada vez más servicios con el sector no público para mejorar la accesibilidad, la eficiencia y la calidad de los servicios de salud. Realizamos un estudio multipaíses para evaluar la variedad de servicios de salud subcontratados, el proceso de contratación y los factores que influyen en ellos en diez países de la Región del Mediterráneo Oriental: Afganistán, Bahrein, Egipto, República Islámica del Irán, Jordania, Líbano, Marruecos, Pakistán, República Árabe Siria y Túnez. Nuestros resultados muestran que el Afganistán, Egipto, la República Islámica del Irán y el Pakistán tenían experiencia de contratación externa de servicios de atención primaria; Jordania, Líbano y Túnez subcontrataban gran parte de sus servicios de atención hospitalaria y ambulatoria; y Bahrein, Marruecos y la República Árabe Siria externalizaban sobre todo servicios no clínicos. El interés del sector no estatal por conseguir contratos se debía a su deseo de asegurarse una fuente regular de ingresos y lograr un mayor reconocimiento y credibilidad. Aunque la mayoría de los países promovían la contratación con el sector privado, el apoyo jurídico y burocrático en cada país dependía de la duración de la experiencia de contratación. Los riesgos inherentes al proceso de contratación eran la dependencia de los fondos de donantes, el número limitado de proveedores en las zonas rurales, la posibilidad de que partes con intereses creados llegaran a controlar el proceso de contratación, y unos mecanismos de seguimiento y evaluación deficientes. La contratación brinda la oportunidad de ejercer un mayor control sobre los proveedores privados en los países con escasa capacidad normativa, y si se usa de forma juiciosa puede mejorar el desempeño del sistema de salud.
Le secteur public des pays en développement passe un nombre croissant de contrats avec le secteur non public afin d'améliorer l'accès, l'efficacité et la qualité des services de santé. Nous avons mené une étude multi-pays pour évaluer la gamme des services de santé externalisés, le processus de passation des contrats et les facteurs influant sur ce processus dans dix pays appartenant à la Région Méditerranée orientale : Afghanistan, Bahreïn, Égypte, République Islamique d'Iran, Jordanie, Liban, Maroc, Pakistan, République arabe syrienne et Tunisie. D'après les résultats de cette étude, l'Afghanistan, l'Égypte, la République Islamique d'Iran et le Pakistan ont fait l'expérience d'une externalisation des services de santé primaire; la Jordanie, le Liban et la Tunisie ont externalisé très largement leurs services de soins hospitaliers et ambulatoires; tandis que le Bahreïn, le Maroc et la République arabe syrienne n'avaient externalisé pour l'essentiel que des services non cliniques. L'objectif de la passation de contrats avec le secteur non public était de garantir une source régulière de revenus et d'obtenir davantage de reconnaissance et de crédibilité. Si la plupart des pays concernés favorisaient la passation de contrats avec le secteur privé, la présence du dispositif juridique et administratif nécessaire dépendait de la durée de l'expérience acquise en matière d'externalisation. Les risques inhérents à l'évidence au processus de passation de contrats étaient la fiabilité des bailleurs de fonds, le nombre limité des prestateurs en zone rurale, l'intervention de parties ayant des intérêts dans la mainmise sur le processus de passation de marchés, ainsi que l'insuffisance des mécanismes de surveillance et d'évaluation. L'externalisation offre la possibilité d'exercer un plus grand contrôle sur les prestateurs privés des pays dont le dispositif réglementaire est limité et, si elle est utilisée à bon escient, d'améliorer les performances du système de santé.