OBJECTIVE: To examine the relation of dietary and physical activity (PA) patterns with the body mass index (BMI), and the associations between these patterns among children. METHODS: A representative sample of 21 111 school students aged 6-18 years was selected by multistage random cluster sampling from 23 provinces in the Islamic Republic of Iran. PA and dietary pattern were assessed by self-administered validated questionnaires. FINDINGS: Fruit and vegetables, dairy products and snacks (salty, fatty or sweet) had a similar consumption frequency of approximately twice a day. The type of fat most frequently consumed was hydrogenated solid fat (consumed by 73.8% of families). The PA level was significantly higher among boys than girls, in rural than in urban residents, and in intermediate students than high-school students. Among boys, the frequency of consumption of vegetables and plant proteins (R² = 0.46); and among girls, the frequency of consumption of dairy products and fruits, as well as high PA level had a significant inverse association with BMI (R² = 0.57). Among boys, the low frequency of consumption of fruits, the time spent on PA and the energy expenditure; and among girls, the time spent on PA and the energy expenditure, had significant relationships with overweight. When controlling for covariates, PA levels had significant relationships with the frequency of consumption of all food groups. CONCLUSION: Unhealthy lifestyles make Iranian young people prone to chronic diseases later in life. When examining their health benefits, the interrelationship of dietary and PA behaviours should be considered.
OBJETIVO: Examinar la relación entre los hábitos alimentarios y el grado de actividad física (AF) por un lado y el índice de masa corporal por el otro, así como las asociaciones entre esas variables en la población infantil. MÉTODOS: Se seleccionó una muestra representativa de 21 111 escolares de 6-18 años mediante técnicas de muestreo aleatorio multietápico por conglomerados en 23 provincias de la República Islámica del Irán. La AF y los hábitos alimentarios se evaluaron mediante cuestionarios validados autoadministrados. RESULTADOS: La frecuencia de consumo de frutas y verduras, productos lácteos y refrigerios (salados, grasos o dulces) fue similar, de aproximadamente dos veces al día. El tipo de grasa consumido con más frecuencia eran las grasas sólidas hidrogenadas (73,8% de las familias). El nivel de AF fue significativamente mayor entre los varones que entre las muchachas, en los residentes en zonas rurales que en los de zonas urbanas, y en los alumnos de nivel medio que en los alumnos de instituto. Entre los chicos, la frecuencia de consumo de verduras y proteínas vegetales (R² = 0,46), y entre las chicas la frecuencia de consumo de productos lácteos y fruta, así como un nivel alto de AF, estaban inversamente relacionados, de forma significativa, con el IMC (R² = 0,57). Entre los chicos, la baja frecuencia de consumo de fruta, el tiempo invertido en alguna AF y el gasto energético estaban relacionados sensiblemente con el exceso de peso. Al controlar las covariables, se observó que los niveles de AF estaban relacionados de forma significativa con la frecuencia de consumo de todos los grupos de alimentos. CONCLUSIÓN: Los modos de vida poco saludables predisponen a los jóvenes iraníes a sufrir enfermedades crónicas más adelante en la vida. La relación entre los hábitos alimentarios y el nivel de AF es un aspecto a considerar a la hora de estudiar los beneficios para la salud asociados a esos factores.
OBJECTIF: Étudier la relation entre les pratiques en matière alimentation et d'activité physique et l'indice de masse corporelle (IMC), ainsi que les associations de ces pratiques parmi les enfants. MÉTHODES: Un échantillon représentatif randomisé, composé de 21 111 élèves âgés de 6 à 18 ans, a été sélectionné par une procédure de sondage en grappe à plusieurs degrés dans 23 provinces de la République Islamique d'Iran. Les pratiques en matière d'activité physique et d'alimentation ont été évaluées par des questionnaires validés auto-administrés. RÉSULTATS: Les fréquences de consommation de fruits et légumes, de produits laitiers et d'en-cas (salés, gras ou sucrés) étaient similaires et de deux fois par jour environ. Les matières grasses les plus fréquemment consommées étaient des matières grasses solides hydrogénées (consommées par 73,8 % des familles). Le niveau d'activité physique était nettement plus élevé chez les garçons que chez les filles, chez les ruraux que chez les urbains et chez les étudiants de cycle intermédiaire que chez les étudiants de l'enseignement supérieur. Chez les garçons, la fréquence de consommation de légumes et de protéines végétales (R² = 0,46); et chez les filles, la fréquence de consommation de produits laitiers et de fruits, ainsi que la pratique d'une activité physique intensive, présentaient une corrélation inverse significative avec l'indice de masse corporelle (R² = 0,57). Chez les garçons, la fréquence de consommation de fruits, le temps consacré à l'activité physique et les dépenses énergétiques; et chez les filles, le temps consacré à l'activité physique et les dépenses énergétiques, étaient significativement corrélés avec le poids. Les autres cofacteurs étant maintenus constants, les niveaux d'activité physique étaient significativement corrélés avec la fréquence de consommation de l'ensemble des groupes d'aliments. CONCLUSION: La pratique de modes de vie nuisibles à la santé a augmenté la prédisposition des jeunes Iraniens aux maladies chroniques à un stade ultérieur de la vie. Lorsqu'on examine les bénéfices pour la santé de l'activité physique et de comportements alimentaires sains, les interactions entre ces deux facteurs doivent être prises en compte.