In June 2000, the United States National Institutes of Health (NIH) organized a review of the scientific evidence on the effectiveness of condoms in preventing sexually transmitted infections (STIs). The review concluded that condoms were effective in protecting against transmission of HIV to women and men and in reducing the risk of men becoming infected with gonorrhoea. Evidence for the effectiveness of condoms in preventing other STIs was considered to be insufficient. We review the findings of prospective studies published after June 2000 that evaluated the effectiveness of condoms in preventing STIs. We searched Medline for publications in English and included other articles, reports, and abstracts of which we were aware. These prospective studies, published since June 2000, show that condom use is associated with statistically significant protection of men and women against several other types of STIs, including chlamydial infection, gonorrhoea, herpes simplex virus type 2, and syphilis. Condoms may also be associated with protecting women against trichomoniasis. While no published prospective study has found protection against genital human papillomavirus (HPV) infection, two studies reported that condom use was associated with higher rates of regression of cervical intraepithelial neoplasia and clearance of cervical HPV infection in women and with regression of HPV-associated penile lesions in men. Research findings available since the NIH review add considerably to the evidence of the effectiveness of condoms against STIs. Although condoms are not 100% effective, partial protection can substantially reduce the spread of STIs within populations.
En junio de 2000, los Institutos Nacionales de Salud (NIH) de los Estados Unidos organizaron una revisión de la evidencia científica disponible sobre la eficacia de los preservativos como medio de prevención de las infecciones de transmisión sexual (ITS). El estudio concluyó que los preservativos protegían eficazmente contra el VIH a hombres y mujeres y reducían el riesgo de que los hombres contrajeran gonorrea. No obstante, se consideró insuficiente la evidencia sobre la eficacia del preservativo como medio de prevención de otras ITS. Hemos examinado aquí los resultados de estudios prospectivos publicados con posterioridad a junio de 2000 en los que se evaluó la eficacia de los preservativos como método de prevención de las ITS. Buscamos en MEDLINE publicaciones en inglés, y añadimos otros artículos, informes y resúmenes que conocíamos. Estos estudios prospectivos, publicados después de junio de 2000, revelan que el uso de preservativos se asocia a una protección estadísticamente significativa de hombres y mujeres frente a otros varios tipos de ITS, incluidas las infecciones por clamidias, la gonorrea, el virus herpes simple tipo 2 y la sífilis. Los preservativos también pueden proteger a las mujeres contra la tricomoniasis. Si bien ninguno de los estudios prospectivos publicados ha revelado un efecto de protección contra la infección por el papilomavirus humano (VPH), en dos estudios se observó que el uso del preservativo se asociaba a mayores tasas de regresión de las neoplasias intraepiteliales cervicouterinas y de desaparición de la infección cervicouterina por VPH en las mujeres, así como de regresión de las lesiones de pene por VPH en los hombres. Los resultados de investigación aparecidos después de la revisión de los NIH refuerzan considerablemente la evidencia acumulada sobre la eficacia de los preservativos contra las ITS. Aunque los preservativos no son eficaces al 100%, la protección parcial conseguida puede reducir sustancialmente la propagación de las ITS en las poblaciones.
En juin 2000, les National Institutes of Health (NIH) des Etats-Unis d'Amérique ont organisé une revue des preuves scientifiques de l'efficacité du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST). Cet examen a permis de conclure que le préservatif était efficace pour la prévention de la transmission du VIH chez l'homme comme chez la femme et pour réduire le risque d'infection gonococcique chez l'homme. Les preuves de son efficacité pour la prévention des autres IST ont été jugées insuffisantes. Nous avons examiné les résultats d'études prospectives publiées après juin 2000 et portant sur l'efficacité des préservatifs pour la prévention des IST. Nous avons recherché sur Medline les publications en anglais et y avons ajouté d'autres articles, rapports et sommaires dont nous avions connaissance. Ces études prospectives publiées depuis juin 2000 montrent que l'utilisation du préservatif est associée à une protection statistiquement significative, chez l'homme comme chez la femme, contre plusieurs autres types d'IST, dont les infections à Chlamydia, les gonococcies, les infections par le virus de l'herpès humain type 2 et la syphilis. Elle peut également être associée à une protection contre la trichomonase chez la femme. Bien qu'aucune étude prospective publiée n'ait montré de protection contre l'infection génitale par le papillomavirus humain (PVH), deux études ont rapporté un taux plus élevé de régression des néoplasies intraépithéliales du col de l'utérus et de disparition des infections cervicales par le PVH chez la femme en cas d'utilisation du préservatif, et une régression des lésions du pénis associées au PVH chez l'homme. Les résultats des travaux effectués depuis la revue des NIH ajoutent considérablement aux preuves de l'efficacité du préservatif contre les IST. Bien que les préservatifs ne soient pas efficaces à 100 %, la protection partielle qu'ils confèrent peut réduire sensiblement la propagation des IST dans les populations.