OBJECTIVE: To evaluate the impact on schistosomiasis of biennial treatment with praziquantel (PZQ) among school-age children in Burkina Faso, the first country that achieved full national coverage with treatment of more than 90% of the school-age population. METHODS: A cohort of 1727 schoolchildren (6-14 years old) was monitored at yearly intervals through a longitudinal survey. Additional groups of schoolchildren were monitored in cross-sectional surveys. Parasitological examinations for Schistosoma haematobium and Schistosoma mansoni were performed, and prevalence and intensity of infection before and after treatment were analysed. FINDINGS: Data from the longitudinal cohort show that a single round of PZQ treatment significantly reduced prevalence of S. haematobium infection by 87% (from 59.6% to 7.7%) and intensity of infection by 92.8% (from 94.2 to 6.8 eggs/10 ml of urine) 2 years post-treatment. The impact on infection was also confirmed by a cross-sectional survey 2 years post-treatment. Importantly, the proportion of school-age children with heavy S. haematobium infection decreased from around 25% before treatment to around 2-3% 2 years post-treatment. Cross-sectional comparison of S. haematobium infection in 7-year-old children in their first year at school, who received treatment through community-based drug delivery, also showed significant reduction in both prevalence (65.9%) and intensity of S. haematobium infection (78.4%) 2 years after single treatment. A significant reduction in S. mansoni infection was also achieved. CONCLUSION: Significant and sustained reduction in S. haematobium infection was achieved by biennial treatment in school-age children in Burkina Faso. This may provide a cost-effective treatment strategy for similar national schistosomiasis control programmes in sub-Saharan Africa.
OBJETIVO: Evaluar el impacto en la esquistosomiasis a los dos años del tratamiento bienal con prazicuantel (PZQ) en una población de niños en edad escolar en Burkina Faso, el primer país que logró la plena cobertura nacional tratando a más del 90% de la población en edad escolar. MÉTODOS: Se realizó un estudio longitudinal para seguir la evolución de una cohorte de 1727 escolares (6-14 años) a intervalos de un año. Se sometió también a seguimiento a otros grupos de escolares mediante encuestas transversales. Se realizaron exámenes parasitológicos para detectar la presencia de Schistosoma haematobium y Schistosoma mansoni, determinándose la prevalencia e intensidad de la infección antes y después del tratamiento. RESULTADOS: Los datos de la cohorte longitudinal muestran que, transcurridos dos años, una sola ronda de tratamiento con PZQ había reducido considerablemente la prevalencia -un 87% (de 59,6% a 7,7%)- e intensidad -92,8% (de 94,2 a 6,8 huevos/10 ml de orina)- de la infección por S. haematobium. El impacto en la infección se vio confirmado también por una encuesta transversal realizada a los 2 años del tratamiento. Un dato importante es que la proporción de niños en edad escolar con infección seria disminuyó de aproximadamente un 25% antes del tratamiento a un 2%-3% a los 2 años del mismo. La comparación transversal del estado de infección por S. haematobium entre niños de 7 años en su primer año de escolaridad, que recibieron tratamiento gracias a un sistema de suministro de medicamentos basado en la comunidad, también puso de relieve una reducción importante tanto de la prevalencia (65,9%) como de la intensidad (78,4%) de la infección por S. haematobium dos años después del tratamiento único. También se logró reducir de forma notable la infección por S. mansoni. CONCLUSIÓN: El tratamiento bienal de los niños en edad escolar en Burkina Faso logró reducir considerablemente y de forma sostenida la infección por S. haematobium. Esto brindaría una estrategia de tratamiento costoeficaz para otros programas nacionales similares de control de la esquistosomiasis en el África subsahariana
OBJECTIF: Evaluer l'impact sur la schistosomiase du traitement biennal contre la schistosomiase par le praziquantel (PZQ) chez les enfants d'âge scolaire du Burkina Faso, premier pays ayant obtenu une couverture nationale totale par ce traitement de plus de 90 % de la population d'âge scolaire. MÉTHODES: Une cohorte de 1727 écoliers (6-14 ans) a été suivie à intervalles d'un an, à travers une enquête longitudinale. D'autres groupes d'écoliers ont été suivis dans le cadre d'enquêtes transversales. Des examens parasitologiques, visant à mettre en évidence Schistosoma haematobium et Schistosoma mansoni, ont été pratiqués. La prévalence et l'intensité de l'infestation avant et après le traitement ont également été analysées. RÉSULTATS: Les données collectées pour la cohorte longitudinale montrent qu'une tournée unique de traitement par le PZQ a permis de réduire la prévalence de l'infestation par S. haematobium de 87 % (baisse considérable de 59,6 % à 7,7 %) et l'intensité de cette infestation de 92,8 % (baisse de 94,2 à 6,8 œufs/10 ml d'urine) deux ans après le traitement. Cet effet sur l'infestation a été confirmé par une enquête transversale réalisée 2 ans également après le traitement. Point important : la proportion d'enfants d'âge scolaire lourdement infestés par S. haematobium est tombée de près de 25 % avant le traitement à environ 2-3 % deux ans après celui-ci. Des comparaisons transversales chez les enfants de 7 ans en première année d'école primaire, ayant reçu le traitement par le biais des systèmes de délivrance communautaires, ont mis en évidence une diminution à la fois de la prévalence (65,9 %) et de l'intensité (78,4 %) de l'infestation par S. haematobium deux ans après le traitement unique. Ces comparaisons relevaient aussi une baisse conséquente de l'infestation par S. mansoni. CONCLUSION: Une diminution importante et durable de l'infestation par S. haematobium a été obtenue par un traitement biennal des enfants d'âge scolaire au Burkina Faso. Cette démarche pourrait constituer une stratégie de traitement d'un bon rapport coût/efficacité pour d'autres programmes nationaux analogues de lutte contre la schistosomiase en Afrique sub-saharienne.