OBJECTIVE: To survey tube wells and households in Araihazar upazila, Bangladesh, to set the stage for a long-term epidemiological study of the consequences of chronic arsenic exposure. METHODS: Water samples and household data were collected over a period of 4 months in 2000 from 4997 contiguous tube wells serving a population of 55 000, the position of each well being determined to within ± 30 m using Global Positioning System receivers. Arsenic concentrations were determined by graphite-furnace atomic-absorption spectrometry. In addition, groundwater samples collected every 2 weeks for an entire year from six tube wells were analysed for arsenic by high-resolution inductively coupled plasma-mass spectrometry. FINDINGS: Half of the wells surveyed in Araihazar had been installed in the previous 5 years; 94% were privately owned. Only about 48% of the surveyed wells supplied water with an arsenic content below 50 mug/l, the current Bangladesh standard for drinking-water. Similar to other regions of Bangladesh and West Bengal, India, the distribution of arsenic in Araihazar is spatially highly variable (range: 5-860 mug/l) and therefore difficult to predict. Because of this variability, however, close to 90% of the inhabitants live within 100 m of a safe well. Monitoring of six tube wells currently meeting the 50 mug/l standard showed no indication of a seasonal cycle in arsenic concentrations coupled to the hydrological cycle. This suggests that well-switching is a viable option in Araihazar, at least for the short term. CONCLUSIONS: Well-switching should be more systematically encouraged in Araihazar and many other parts of Bangladesh and West Bengal, India. Social barriers to well-switching need to be better understood and, if possible, overcome.
OBJETIVO: Hacer un análisis sobre los pozos y los hogares de la upazila de Araihazar (Bangladesh), a fin de sentar las bases para llevar a cabo un estudio epidemiológico a largo plazo sobre las consecuencias de la exposición crónica a arsénico. MÉTODOS: Durante un periodo de 4 meses de 2000, se obtuvieron muestras de agua a partir de 4997 pozos cercanos que abastecían a una población de 55 000 personas, y se reunieron datos de los hogares próximos; la situación de cada pozo se determinó con una precisión de ± 30 m utilizando receptores del Sistema Mundial de Determinación de la Posición. Las concentraciones de arsénico se analizaron mediante espectrometría de absorción atómica en horno de grafito. Se analizó asimismo la presencia de arsénico en muestras de agua subterránea recogidas cada 2 semanas durante todo un año en seis pozos, empleando para ello la técnica de espectrometría de masas de alta resolución por plasma de acoplación. RESULTADOS: La mitad de los pozos examinados en Araihazar habían sido practicados en los 5 años anteriores, y el 94% eran privados. Sólo un 48% de los pozos suministraban agua con un contenido de arsénico inferior a 50myg/l, el límite fijado actualmente en Bangladesh para el agua potable. Al igual que en otras regiones de Bangladesh y Bengala occidental (India), la concentración de arsénico en Araihazar varía mucho de un lugar a otro (intervalo: 5-860 myg/l), y es por tanto difícil de predecir. Debido a esa variabilidad, sin embargo, casi un 90% de los habitantes vive a menos de 100 m de un pozo salubre. La vigilancia de seis pozos que actualmente se ajustan al límite mencionado de 50 myg/l no reveló ningún dato que sugiriera la existencia de un ciclo estacional de las concentraciones de arsénico paralelo al ciclo hidrológico. Esto lleva a pensar que el cambio de pozos constituye una opción viable en Araihazar, al menos como solución a corto plazo. CONCLUSIÓN: Es preciso fomentar de manera más sistemática el uso de pozos seleccionados en Araihazar y en muchas otras partes de Bangladesh y Bengala occidental (India), y hay que conocer mejor las barreras sociales con que tropieza esa iniciativa para superarlas en la medida de lo posible.
OBJECTIF: Réaliser une enquête sur les puits et les ménages dans l'upazila d'Araihazar (Bangladesh) afin de préparer une étude épidémiologique de longue durée sur les conséquences de l'exposition chronique à l'arsenic. MÉTHODES: Des échantillons d'eau et des données sur les ménages ont été recueillis pendant quatre mois pour 2000 puits sur les 4977 puits contigus desservant une population de 55 000 per-sonnes. La position de chaque puits a été déterminée à 30 mètres près à l'aide de récepteurs GPS (Global Positioning System). Les concentrations en arsenic ont été mesurées par spectrophotométrie d'absorption atomique à four graphite. En outre, des échantillons d'eau souterraine recueillis toutes les deux semaines pendant une année entière dans six puits ont fait l'objet d'un dosage de l'arsenic par spectrométrie de masse à haute résolution avec source plasma à couplage inductif. RÉSULTATS: La moitié des puits enquêtés à Araihazar avaient été installés au cours des cinq années précédentes ; 94 % d'entre eux étaient privés. Seuls 48 % des puits enquêtés donnaient une eau contenant moins de 50 <FONT FACE=Symbol>m</FONT>g/l d'arsenic, norme en vigueur au Bangladesh pour l'eau potable. Comme dans d'autres régions du Bangladesh et du Bengale-Occidental (Inde), l'arsenic a une distribution spatiale très inégale (entre 5 et 860 <FONT FACE=Symbol>m</FONT>g/l) et par conséquent difficile à prévoir. Toutefois, en raison même de cette variabilité, près de 90 % des habitants vivent à moins de 100 m d'un puits sain. La surveillance de six puits répondant actuellement à la norme de 50 <FONT FACE=Symbol>m</FONT>g/l n'a montré aucun indice de cycle saisonnier de l'arsenic en relation avec le cycle hydrologique. Ces observations laissent à penser que les changements de puits sont une option viable à Araihazar, au moins à court terme. CONCLUSION: Les changements de puits existants devraient être plus systématiquement encouragés à Araihazar et dans de nombreuses autres parties du Bangladesh et du Bengale-Occcidental (Inde). Les barrières sociales faisant obstacle aux changements de puits doivent être mieux connues et si possible surmontées.