OBJECTIVE: To determine factors associated with the incidence of adverse events associated with voluntary medical male circumcision (VMMC) for the prevention of HIV infection in Nyanza province, Kenya. METHODS: Males aged 12 years or older who underwent VMMC between November 2008 and March 2010 in 16 clinics in three districts were followed through passive surveillance to monitor the incidence of adverse events during and after surgery. A subset of clinic participants was randomly selected for active surveillance post-operatively and was monitored for adverse events through a home-based, in-depth interview and a genital exam 28 to 45 days after surgery. Performance indicators were assessed for 167 VMMC providers. FINDINGS: The adverse event rate was 0.1% intra-operatively and 2.1% post-operatively among clinic system participants (n = 3705), and 7.5% post-operatively among participants under active surveillance (n = 1449). Agreement between systems was moderate (κ: 0.20; 95% confidence interval, CI: 0.09-0.32). Providers who performed more than 100 procedures achieved an adverse event rate of 0.7% and 4.3% in the clinic and active surveillance systems, respectively, and had decreased odds of performing a procedure resulting in an adverse event. With provider experience, the mean duration of the procedure also dropped from 24.0 to 15.5 minutes. Among providers who had performed at least 100 procedures, nurses and clinicians provided equivalent services. CONCLUSION: To reduce the adverse event rate, one must ensure that providers achieve a desired level of experience before they perform unsupervised procedures. Adverse events observed by the provider as well as those perceived by the client should both be monitored.
OBJETIVO: Determinar los factores asociados con la incidencia de acontecimientos adversos asociados con la circuncisión médica masculina voluntaria (CMMV) para la prevención de la infección por el VIH en la provincia de Nyanza, Kenya. MÉTODOS: Se realizó un seguimiento, a través de una vigilancia pasiva, de varones de 12 años en adelante que se sometieron a una CMMV entre noviembre de 2008 y marzo de 2010, en 16 clínicas de tres distritos, con el objetivo de controlar la incidencia de acontecimientos adversos durante y después de la intervención. Se seleccionó aleatoriamente un subconjunto de participantes clínicos para realizar una vigilancia activa después de la intervención, y este subconjunto se sometió a un control de los acontecimientos adversos mediante una entrevista en profundidad y un examen genial, ambos realizados en el domicilio del participante, entre 28 y 45 días después de la intervención. Se evaluaron los indicadores de rendimiento de 167 proveedores de CMMV. RESULTADOS: La tasa de acontecimientos adversos fue del 0,1% durante la intervención y del 2,1% después de la intervención entre los participantes del sistema clínico (n = 3705), y del 7,5% después de la intervención entre los participantes sometidos a vigilancia activa (n = 1449). La concordancia entre los sistemas fue moderada (κ: 0,20, intervalo de confianza, IC: 0,09-0,32). Los proveedores que realizaron más de 100 intervenciones lograron una tasa de acontecimientos adversos del 0,7% y del 4,3% en los sistemas clínico y de vigilancia activa, respectivamente, y presentaron menos probabilidades de practicar una intervención que desembocase en un acontecimiento adverso. Con la experiencia profesional, la duración media de la intervención también se redujo desde 24,0 hasta 15,5 minutos. Los proveedores que habían realizado al menos 100 intervenciones, el personal de enfermería y los médicos brindaron unos servicios equivalentes. CONCLUSIÓN: Con el fin de reducir la tasa de acontecimientos adversos, se ha de garantizar que los proveedores alcancen un nivel deseado de experiencia antes de realizar intervenciones sin supervisión. Se debe realizar un seguimiento de los acontecimientos adversos observados por el proveedor, así como de aquellos percibidos por el cliente.
OBJECTIF: Déterminer les facteurs associés à l'incidence des effets indésirables liés à la circoncision masculine médicalisée volontaire (CMMV) dans le cadre de la prévention de l'infection par le VIH dans la province de Nyanza, Kenya. MÉTHODES: Une surveillance passive des sujets masculins de 12 ans et plus ayant subi une CMMV entre novembre 2008 et mars 2010 dans 16 cliniques de trois districts a été réalisée afin de détecter l'incidence d'effets indésirables pendant et après l'acte chirurgical. Un sous-groupe de participants a été sélectionné de manière aléatoire pour une surveillance postopératoire active et était contrôlé quant aux effets indésirables par le biais d'un entretien approfondi à domicile et d'un examen génital 28 à 45 jours après l'opération. Il a été procédé à une évaluation des indicateurs de performance de 167 prestataires de CMMV. RÉSULTATS: Le taux d'événements indésirables était de 0,1% pendant l'opération et de 2,1% après l'opération chez les participants du système clinique (n = 3705), et de 7,5% après l'opération chez les participants sous surveillance active (n = 1449). La concordance entre les systèmes était modérée (κ: 0.20; intervalle de confiance, IC: 0,09-0,32). Les prestataires ayant effectué plus de 100 procédures ont obtenu des taux d'événements indésirables de respectivement 0,7% et 4,3% pour le système clinique et les systèmes de surveillance active, et ont diminué la probabilité de réalisation d'une procédure susceptible de générer des effets indésirables. En outre, la durée moyenne de l'acte a été réduite de 24,0 à 15,5 minutes par l'expérience du prestataire. Parmi les prestataires ayant réalisé au moins 100 actes, le personnel infirmier et les médecins ont fourni des services équivalents. CONCLUSION: Afin de réduire le taux d'effets indésirables, il convient de s'assurer que les prestataires acquièrent un niveau souhaité d'expérience avant de réaliser des procédures non supervisées. Les événements indésirables observés par le prestataire, ainsi que ceux perçus par le patient, devraient tous deux faire l'objet d'une surveillance.