The Heavily Indebted Poor Countries (HIPC) Initiative, which was launched in 1996, is the first comprehensive effort by the international community to reduce the external debt of the world's poorest countries. The Initiative will generate substantial savings relative to current and past public spending on health and education in these countries. Although there is ample scope for raising public health spending in heavily indebted poor countries, it may not be advisable to spend all the savings resulting from HIPC resources for this purpose. Any comprehensive strategy for tackling poverty should also focus on improving the efficiency of public health outlays and on reallocating funds to programmes that are most beneficial to the poor. In order to ensure that debt relief increases poverty-reducing spending and benefits the poor, all such spending, not just that financed by HIPC resources, should be tracked. This requires that countries improve all aspects of their public expenditure management. In the short run, heavily indebted poor countries can take some pragmatic tracking measures based on existing public expenditure management systems, but in the longer run they should adopt a more comprehensive approach so as to strengthen their budget formulation, execution, and reporting systems.
La Iniciativa en favor de los países pobres muy endeudados (HIPCI), lanzada en 1996, es el primer esfuerzo amplio emprendido por la comunidad internacional para reducir la deuda externa de los países más pobres del mundo. Su objetivo consiste en propiciar economías sustanciales en relación con el gasto público, presente y pasado, en salud y educación en esos países. Sin embargo, aunque existe un amplio margen para aumentar el gasto en salud pública en los países pobres muy endeudados, tal vez no convenga dedicar a ese fin la totalidad de lo ahorrado gracias a los recursos de la HIPCI. Toda estrategia amplia orientada a combatir la pobreza debería centrarse también en mejorar la eficiencia de los desembolsos en salud pública y reasignar los fondos a los programas más ventajosos para los pobres. A fin de asegurar que el alivio de la deuda se traduzca en un aumento de las inversiones en mitigación de la pobreza y beneficie a los pobres, es necesario seguir de cerca todo ese tipo de gastos, no sólo de los costeados con recursos de la HIPCI. Para ello los países deben mejorar todas las facetas de su gestión del gasto público. A corto plazo, los países pobres fuertemente endeudados pueden adoptar algunas medidas pragmáticas de seguimiento basadas en los sistemas vigentes de gestión del gasto público, pero a más largo plazo deberían adoptar un enfoque más amplio para reforzar sus sistemas de formulación y ejecución del presupuesto y de preparación de informes al respecto.
L'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (initiative PPTE, ou HIPCI en anglais), lancée en 1996, est le premier effort global de la communauté internationale en vue de réduire la dette extérieure des pays les plus pauvres du monde. Elle a pour objectif de générer des économies substantielles afin de couvrir les dépenses publiques actuelles et passées de ces pays dans le domaine de la santé et de l'éducation. Néanmoins, bien qu'il y ait largement matière à augmenter les dépenses de santé publique dans les PPTE, il ne serait peut-être pas judicieux d'y affecter toutes les économies réalisées dans le cadre de l'initiative. Toute stratégie globale visant à combattre la pauvreté doit également viser à améliorer l'efficacité des services de santé publique et à réattribuer des fonds aux programmes les plus utiles aux pauvres. Pour assurer que l'allégement de la dette permettra d'augmenter les dépenses visant à réduire la pauvreté et à aider les pauvres, toutes les dépenses de ce type, et non seulement celles qui sont financées par les ressources de l'initiative, devront être suivies. Il faut pour cela que les pays améliorent tous les aspects de leur gestion des dépenses publiques. A court terme, les pays pauvres très endettés peuvent prendre quelques mesures pragmatiques fondées sur les systèmes actuels de gestion des dépenses publiques, mais à plus long terme ils devront adopter une approche plus globale de façon à renforcer leurs systèmes de formulation, d'exécution et de rapport budgétaires.