There is general agreement on the need to integrate human rights into health policies and programmes, although there is still reluctance to go beyond rhetorical acknowledgement of their assumed significance. To determine the actual value of human rights for the effectiveness of public health efforts requires clarity about what their incorporation looks like in practice and how to assess their contribution. Despite the pervasive use of indicators in the public health field, indicators that specifically capture human rights concerns are not well developed and those that exist are inconsistently used. Even though "health and human rights indicators" are increasingly being constructed, it is often the case that health indicators are used to draw conclusions about some interaction between human rights and health; or that law and policy or other indicators, traditionally the domain of the human rights community, are used to make conclusions about health outcomes. To capture the added value that human rights bring to health, the differences in the contributions offered by these indicators need to be understood. To determine the value of different measures for advancing programme effectiveness, improving health outcomes and promoting human rights, requires questioning the intended purpose behind the construction of an indicator, who uses it, the kind of indicator it is, the extent to which it provides information about vulnerable populations, as well as how the data are collected and used.
Se reconoce en general que es necesario integrar los derechos humanos en las políticas y los programas de salud, pero hay aún cierta resistencia a ir más allá del reconocimiento retórico de esa necesidad. Si se quiere determinar el impacto real de los derechos humanos en la eficacia de las iniciativas de salud pública, es preciso conocer con claridad cómo se manifiesta en la práctica su incorporación a esos esfuerzos y cómo debe evaluarse su contribución a los mismos. Aunque el uso de indicadores está muy extendido en el campo de la salud pública, los indicadores concebidos para reflejar aspectos de los derechos humanos no están bien desarrollados o se usan de manera incoherente. Si bien se están elaborando cada vez más «indicadores de salud y derechos humanos», ocurre a menudo que los indicadores sanitarios se utilizan para extraer conclusiones sobre algún tipo de interacción entre los derechos humanos y la salud; o que indicadores relacionados con la legislación y las políticas, tradicionalmente empleados por la comunidad de derechos humanos, son utilizados para sacar conclusiones sobre los resultados sanitarios. A fin de calibrar el valor añadido que los derechos humanos suponen para la salud, es preciso entender bien la diferente contribución de esos indicadores. Para determinar el valor de las distintas medidas empleadas en lo que atañe a imprimir eficacia a los programas, mejorar los resultados sanitarios y promover los derechos humanos, hay que preguntarse cuál fue la finalidad perseguida al elaborar el indicador, quiénes lo emplean, qué tipo de indicador es, en qué medida aporta información sobre las poblaciones vulnerables, y de qué manera se recogen y usan los datos.
Il existe un consensus sur la nécessité d'intégrer les droits de l'homme aux politiques et aux programmes sanitaires, malgré une certaine réticence à aller au-delà de la reconnaissance rhétorique de leur importance supposée. Pour déterminer ce qu'apportent réellement les droits de l'homme à l'efficacité des efforts en faveur de la santé publique, il faut avoir une idée claire de la forme que prend leur intégration dans la pratique et des modalités d'évaluation de leur contribution. En dépit de l'usage envahissant des indicateurs dans le domaine de la santé publique, on ne dispose pas encore d'indicateur bien au point qui rende compte spécifiquement des préoccupations liées aux des droits de l'homme et les indicateurs existants ne sont pas utilisés de manière systématique. Si l'on construit de plus en plus d'indicateurs du type « santé et droits de l'homme », il est fréquent que ces indicateurs soient utilisés pour tirer des conclusions sur certaines interactions entre les doits de l'homme et la santé ou que des indicateurs du type « loi et politique » ou autres, relevant traditionnellement du domaine des droits de l'homme, servent à formuler des conclusions sur des résultats sanitaires. Pour rendre compte de la valeur ajoutée que les droits de l'homme apportent à la santé, il faut comprendre les différences entre les contributions représentées par ces indicateurs. Pour déterminer la valeur de différentes mesures de la progression de l'efficacité programmatique, de l'amélioration des résultats sanitaires et de la promotion des droits de l'homme, il faut se poser les questions suivantes: quelle est la finalité visée dans la construction de l'indicateur considéré ? Quels sont ses utilisateurs ? De quelle nature est-il ? Dans quelle mesure fournit-il des informations sur les populations vulnérables ? et comment les données sont-elles recueillies et exploitées ?