The modes of transmission model has been widely used to help decision-makers target measures for preventing human immunodeficiency virus (HIV) infection. The model estimates the number of new HIV infections that will be acquired over the ensuing year by individuals in identified risk groups in a given population using data on the size of the groups, the aggregate risk behaviour in each group, the current prevalence of HIV infection among the sexual or injecting drug partners of individuals in each group, and the probability of HIV transmission associated with different risk behaviours. The strength of the model is its simplicity, which enables data from a variety of sources to be synthesized, resulting in better characterization of HIV epidemics in some settings. However, concerns have been raised about the assumptions underlying the model structure, about limitations in the data available for deriving input parameters and about interpretation and communication of the model results. The aim of this review was to improve the use of the model by reassessing its paradigm, structure and data requirements. We identified key questions to be asked when conducting an analysis and when interpreting the model results and make recommendations for strengthening the model's application in the future.
El modelo de los modos de transmisión se ha empleado de manera generalizada para ayudar a los responsables de la toma de decisiones a dirigir las medidas para la prevención de la infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH). El modelo calcula el número de infecciones por VIH nuevas adquiridas durante el año subsiguiente por individuos en grupos de riesgo identificados en una población dada empleando datos acerca del tamaño de los grupos, el comportamiento de riesgo conjunto en cada grupo, la prevalencia actual de la infección por VIH entre las parejas sexuales o personas que comparten jeringuillas para el consumo de drogas de los individuos de cada grupo y la probabilidad de trasmitir el VIH asociada a los diferentes comportamientos de riesgo. El punto fuerte del modelo es su sencillez, que permite sintetizar datos de fuentes variadas, de lo que resulta una caracterización más exacta de la epidemia del VIH en algunos entornos. No obstante, han surgido dudas acerca de las suposiciones que subyacen a la estructura del modelo, las limitaciones de los datos disponibles para derivar de ellos parámetros de entrada y la interpretación y comunicación de los resultados del modelo. El objeto de este examen fue el de mejorar el uso del modelo volviendo a examinar su paradigma, su estructura y los requisitos de los datos. Identificamos los puntos clave que deben cuestionarse durante la realización de un análisis y la interpretación de los resultados del modelo y formulamos recomendaciones para consolidar la aplicación del modelo en el futuro
RÉSUMÉ Le modèle de modes de transmission a été largement utilisé pour aider les décideurs à cibler les mesures empêchant l'infection par le virus d'immunodéficience humaine (VIH). Le modèle estime le nombre de nouvelles infections par le VIH au cours de l'année suivante, contractées par des individus appartenant aux groupes à risque identifiés d'une population donnée, en utilisant des données sur la taille des groupes, le comportement à risque global de chaque groupe, la prévalence actuelle de l'infection par le VIH entre partenaires sexuels ou d'injection de drogues de chaque groupe, et la probabilité de transmission du VIH associée aux divers comportements à risque. La force du modèle réside dans sa simplicité, permettant de synthétiser des données provenant d'une variété de sources, ce qui donne une meilleure caractérisation de l'épidémie du VIH dans certains contextes. Toutefois, des problèmes ont été relevés concernant les hypothèses qui sous-tendent la structure du modèle, les limites des données disponibles pour obtenir les paramètres d'entrée, ainsi que l'interprétation et la communication des résultats du modèle. L'objectif de la présente étude était d'améliorer l'utilisation du modèle en réévaluant son paradigme, sa structure et ses exigences en termes de données. Nous avons identifié les principales questions à poser lors de l'analyse et de l'interprétation des résultats du modèle, et nous faisons des recommandations visant à renforcer l'application du modèle à l'avenir.