OBJECTIVES: To determine whether a large, 3-year hygiene promotion programme in Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, was effective in changing behaviours associated with the spread of diarrhoeal diseases. The programme was tailored to local customs, targeted specific types of behaviour, built on existing motivation for hygiene, and used locally appropriate channels of communication. METHODS: Two population surveys recorded the coverage of the programme among target audiences (mothers of children aged 0-35 months). Four surveys were carried out: three prior to the programme and one in 1998 (after the programme had been running for 3 years), using structured observation of hygiene behaviours in the participants’ homes to document changes in target behaviours. FINDINGS: After the programme had run for 3 years, three-quarters of the mothers targeted had had contact with programme activities. Half could cite the two main messages of the programme correctly. Although the safe disposal of children’s stools changed little between 1995 and 1998 (80% pre-intervention, 84% post-intervention), hand-washing with soap after cleaning a child’s bottom rose from 13% to 31%. The proportion of mothers who washed their hands with soap after using the latrine increased from 1% to 17%. CONCLUSION: Hygiene promotion programmes can change behaviour and are more likely to be effective if they are built on local research and use locally appropriate channels of communication repeatedly and for an extended time.
OBJETIVO Determinar si un amplio programa de tres años de promoción de la higiene llevado a cabo en Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) había logrado cambiar los comportamientos asociados a la propagación de enfermedades diarreicas. El programa se adaptó a las costumbres locales, se centró en comportamientos específicos, aprovechó el interés ya existente por la higiene, y empleó los canales de comunicación oportunos a nivel local. MÉTODOS: En dos encuestas de población se registró la cobertura del programa entre las subpoblaciones diana (madres de niños de 0 a 35 meses). Se llevaron a cabo cuatro encuestas: tres antes del programa y una en 1998 (tras 3 años de funcionamiento del programa), usando métodos de observación estructurada del comportamiento higiénico en las viviendas de los participantes para documentar los cambios experimentados por los comportamientos de interés. RESULTADOS: Tras 3 años de funcionamiento del programa, las tres cuartas partes de las madres en que se centraba el estudio habían tenido contacto con las actividades del programa, y la mitad podían citar correctamente sus dos mensajes principales. Aunque la frecuencia del uso de medios de eliminación inocua de las heces de los niños apenas varió entre 1995 y 1998 (80% antes de la intervención, 84% después de ella), la costumbre de lavarse las manos con jabón después de limpiar las nalgas del niño aumentó del 13% al 31%. La proporción de madres que se lavaban las manos con jabón después de usar la letrina aumentó del 1% al 17%. CONCLUSIÓN: Los programas de promoción de la higiene pueden cambiar efectivamente los comportamientos y suelen ser más eficaces cuando se basan en investigaciones locales y aprovechan repetida y prolongadamente los canales de comunicación oportunos a nivel local.
OBJECTIF: Déterminer si un vaste programme de promotion de l’hygiène qui s’est étendu sur 3 ans à Bobo Dioulasso (Burkina Faso) a été efficace pour modifier les comportements associés à la propagation des maladies diarrhéiques. Le programme était adapté aux coutumes locales, ciblésur certains types de comportements, reposait sur une motivation de la population en faveur de l’hygiène et utilisait des canaux de communication appropriés à la situation locale. MÉTHODES: Deux enquêtes en population ont enregistré la couverture du programme parmi les publics cibles (mères d’enfants de 0-35 mois). Quatre enquêtes ont été réalisées - trois avant le début du programme et une en 1998, soit au bout de trois ans - par observation structurée des comportements en matière d’hygiène au domicile des participantes, afin de recueillir des données sur les modifications des comportements visés. RÉSULTATS: Trois ans après le début du programme, les trois quarts des participantes avaient eu un contact avec ses activités. La moitié pouvaient citer correctement les deux principaux messages du programme. Bien que l’élimination hygiénique des selles des enfants ait peu changé entre 1995 et 1998 (80% avant l’intervention et 84% après celle-ci), le lavage des mains au savon après avoir nettoyé l’enfant après une selle est passé de13% à 31 %. La proportion de mères qui se lavaient les mains au savon après avoir utilisé les latrines est passée de 1% à 17%. CONCLUSION: Les programmes de promotion de l’hygiène peuvent modifier les comportements et seront probablement plus efficaces s’ils s’appuient sur des recherches locales et s’ils utilisent de façon répétée et prolongée des canaux de communication appropriés à la situation locale.