OBJECTIVE: To study primary-level management for people with epilepsy in rural Gambia by means of community surveys. METHODS: After population screening was carried out, visits were made by a physician who described the epidemiology of epilepsy and its management. Gaps between required management and applied management were investigated by conducting interviews and discussions with people with epilepsy and their communities. FINDINGS: The lifetime prevalence of epilepsy was 4.9/1000 and the continuous treatment rate was less than 10%. The choice of treatment was shaped by beliefs in an external spiritual cause of epilepsy and was commonly expected to be curative but not preventive. Treatment rarely led to the control of seizures, although when control was achieved, the level of community acceptance of people with epilepsy increased. Every person with epilepsy had sought traditional treatment. Of the 69 people with active epilepsy, 42 (61%) said they would like to receive preventive biomedical treatment if it were available in their local community. Key programme factors included the local provision of effective treatment and community information with, in parallel, clarification of the use of preventive treatment and genuine integration with current traditional sources of treatment and advice. CONCLUSION: Primary-level management of epilepsy could be integrated into a chronic disease programme covering hypertension, diabetes, asthma and mental health. Initial diagnosis and prescribing could take place away from the periphery but recurrent dispensing would be conducted locally. Probable epilepsy etiologies suggest that there is scope for primary prevention through the strengthening of maternal and child health services.
OBJETIVO: Estudiar mediante encuestas comunitarias el tratamiento dispensado a las personas afectadas de epilepsia en el ámbito de la atención primaria en las zonas rurales de Gambia. MÉTODOS: Tras llevar a cabo un cribado de la población, se realizaron visitas en las que un médico describía la epidemiología de la epilepsia y su tratamiento. Se investigó la divergencia entre el tratamiento requerido y el aplicado, organizando para ello entrevistas y charlas con las personas afectadas y sus comunidades. RESULTADOS: La prevalencia de la epilepsia a lo largo de la vida era de 4,9/1000, y la tasa de tratamiento continuado era inferior al 10%. El tratamiento elegido respondía a la creencia en una causa espiritual externa de la enfermedad, y por lo común pretendía ser curativo, no preventivo. El tratamiento rara vez permitía controlar los ataques, pero cuando así ocurría el nivel de aceptación de las personas afectadas por parte de la comunidad aumentaba. Todos los aquejados de epilepsia habían buscado tratamiento tradicional. De las 69 personas con epilepsia activa, 42 (61%) manifestaron su deseo de recibir tratamiento biomédico preventivo en caso de poder obtenerlo en su comunidad local. Entre los factores programáticos clave, cabe citar el suministro local de tratamiento eficaz e información comunitaria y, paralelamente, la aclaración del uso del tratamiento preventivo y una verdadera integración con las actuales fuentes tradicionales de tratamiento y asesoramiento. CONCLUSIÓN: El tratamiento de la epilepsia en el nivel de atención primaria podría integrarse en un programa de lucha contra las enfermedades crónicas que cubriese la hipertensión, la diabetes, el asma y las enfermedades mentales. El diagnóstico y la prescripción iniciales podrían tener lugar fuera de la periferia, pero la dispensación periódica de tratamiento se realizaría a nivel local. Las etiologías más probables de la epilepsia permiten pensar que hay margen para reforzar la prevención primaria mediante el fortalecimiento de los servicios de salud maternoinfantil.
OBJECTIF: Etudier, au moyen d'enquêtes en communauté, la prise en charge de l'épilepsie au niveau des soins de santé primaires dans des zones rurales de Gambie. MÉTHODES: Après un dépistage dans la population, des visites ont été faites par un médecin qui a décrit l'épidémiologie de l'épilepsie et sa prise en charge. Les écarts entre la prise en charge nécessaire et la prise en charge effective ont fait l'objet d'une investigation au moyen d'entretiens avec les personnes concernées et de discussions de groupe au sein de la communauté. RÉSULTANTS: La prévalence de l'épilepsie sur la vie entière était de 4,9/1000 et le taux de traitement continu était inférieur à 10 %. Le choix du traitement était guidé par la croyance en une cause extérieure, surnaturelle, de l'épilepsie et le but recherché était curatif plutôt que préventif. Le traitement permettait rarement de maîtriser les convulsions, mais lorsqu'il y parvenait, les personnes épileptiques étaient mieux acceptées par la communauté. Toutes les personnes atteintes avaient cherché à se soigner par des méthodes traditionnelles. Parmi les 69 personnes souffrant d'épilepsie active, 42 (61 %) ont déclaré qu'elles souhaiteraient recevoir un traitement biomédical préventif si cela était possible dans leur communauté. Les facteurs clés du programme prévoyaient la fourniture locale d'un traitement efficace et l'information de la communauté, avec en parallèle des explications sur l'utilisation du traitement préventif et une réelle intégration parmi les sources traditionnelles de traitement et de conseil. CONCLUSION: La prise en charge de l'épilepsie au niveau des soins de santé primaires pourrait être intégrée dans un programme de lutte contre les maladies chroniques portant sur l'hypertension, le diabète, l'asthme et la santé mentale. Le diagnostic et la prescription initiale pourraient avoir lieu loin de la périphérie, mais les renouvellements pourraient être faits au niveau local. Compte tenu des étiologies probables de l'épilepsie, une prévention primaire pourrait être envisagée par le biais d'un renforcement des services de santé maternelle et infantile.