The patent system is now reaching into the tools of medical research, including gene sequences themselves. Many of the new patents can potentially preempt large areas of medical research and lay down legal barriers to the development of a broad category of products. Researchers must therefore consider redesigning their research to avoid use of patented techniques, or expending the effort to obtain licences from those who hold the patents. Even if total licence fees can be kept low, there are enormous negotiation costs, and one "hold-out" may be enough to lead to project cancellation. This is making it more difficult to conduct research within the developed world, and poses important questions for the future of medical research for the benefit of the developing world. Probably the most important implication for health in the developing world is the possible general slowing down and complication of medical research. To the extent that these patents do slow down research, they weaken the contribution of the global research community to the creation and application of medical technology for the benefit of developing nations. The patents may also complicate the granting of concessional prices to developing nations - for pharmaceutical firms that seek to offer a concessional price may have to negotiate arrangements with research-tool firms, which may lose royalties as a result. Three kinds of response are plausible. One is to develop a broad or global licence to permit the patented technologies to be used for important applications in the developing world. The second is to change technical patent law doctrines. Such changes could be implemented in developed and developing nations and could be quite helpful while remaining consistent with TRIPS. The third is to negotiate specific licence arrangements, under which specific research tools are used on an agreed basis for specific applications. These negotiations are difficult and expensive, requiring both scientific and legal skills. But they will be an unavoidable part of international medical research.
El sistema de patentes está extendiéndose a los instrumentos de investigación médica, incluidas las secuencias genéticas. Muchas de las nuevas patentes pueden llegar a proteger grandes áreas de la investigación médica e imponer obstáculos jurídicos al desarrollo de una amplia categoría de productos. En consecuencia, los investigadores se ven obligados a rediseñar sus investigaciones para sortear las técnicas patentadas, o a invertir las sumas necesarias para obtener las licencias de los titulares de las patentes. Aunque los derechos de licencia sean bajos, el costo de las negociaciones es enorme, y una sola negativa puede bastar para anular el proyecto. Todo esto hace más difíciles las investigaciones en el mundo desarrollado, y ensombrece con graves interrogantes el futuro de las investigaciones médicas beneficiosas para el mundo en desarrollo. La consecuencia probablemente más importante para la salud en el mundo en desarrollo es el posible retraso y entorpecimiento general de las investigaciones médicas. En la medida en que efectivamente retrasan los avances, estas patentes debilitan la contribución de la comunidad investigadora mundial a la producción y aplicación de tecnologías médicas beneficiosas para los países en desarrollo. Las patentes pueden dificultar además la concesión de precios de favor a los países en desarrollo, toda vez que muchas de las empresas farmacéuticas interesadas en ofrecer tales precios tienen que negociar acuerdos con firmas de instrumentos de investigación, que como resultado de ello pueden perder regalías. Ante esta situación, cabe imaginar tres posibles respuestas. Una consiste en desarrollar una licencia general o mundial que permita usar las tecnologías patentadas para aplicaciones importantes en el mundo en desarrollo. La segunda es modificar las doctrinas que sustentan el derecho de patentes técnicas; esos cambios podrían aplicarse en los países desarrollados y en los países en desarrollo y podrían ser de gran ayuda aun asegurando la compatibilidad con los ADPIC. Y la tercera, por último, consiste en negociar acuerdos de concesión de licencias específicas, que permitan emplear instrumentos de investigación específicos según lo convenido para aplicaciones específicas. Estas negociaciones son difíciles y onerosas, y exigen gran preparación tanto científica como jurídica, pero serán un componente inevitable de la investigación médica internacional.
Le régime des brevets s'étend maintenant aux outils de la recherche médicale, y compris les séquences géniques elles-mêmes. Beaucoup des nouveaux brevets délivrés peuvent potentiellement bloquer de larges secteurs de la recherche médicale et placer des obstacles juridiques au développement de catégories entières de produits. Aussi les chercheurs devraient-ils étudier la possibilité de revoir leurs méthodes de recherche pour éviter d'utiliser des techniques brevetées ou renforcer leurs efforts pour obtenir des licences de ceux qui détiennent les brevets. Même si le total des redevances de licences reste d'un niveau raisonnable, le coût des négociations est énorme et un seul point de blocage peut suffire à entraîner l'annulation de tout un projet. Les recherches menées dans les pays développés sont rendues d'autant plus difficiles, ce qui pose d'importants problèmes pour l'avenir de la recherche médicale au profit du tiers-monde. L'incidence probablement la plus importante pour la santé dans les pays en développement est la possibilité d'un ralentissement général possible et de la complication de la recherche médicale. Dans la mesure où ces brevets ralentiront effectivement les choses, ils affaibliront la contribution de la communauté mondiale des chercheurs à la création et à l'application de technologies médicales au profit des pays en développement. Les brevets peuvent aussi rendre plus difficile l'octroi de prix de faveur aux pays en développement, car les firmes pharmaceutiques qui essaient de leur offrir ces prix plus intéressants peuvent avoir à négocier des arrangements avec les sociétés qui détiennent les outils de recherche, lesquelles peuvent subir un manque à gagner dans l'opération. Trois types de réponses à ce problème sont envisageables. L'un consisterait à imaginer un système de licences élargies ou mondiales permettant d'utiliser les technologies brevetées pour d'importantes applications dans les pays en développement. Le deuxième consisterait à modifier la doctrine juridique concernant les brevets techniques. Ces changements pourraient être mis en œuvre à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement et pourraient être très utiles tout en demeurant compatibles avec l'Accord de l'OMC sur les ADPIC. La troisième solution consisterait à négocier des arrangements de licences spécifiques, dans le cadre desquelles certains outils de recherche pourraient être utilisés sur une base convenue pour des applications déterminées. Ces négociations sont délicates et coûteuses, car elles nécessitent à la fois des compétences scientifiques et des compétences juridiques, mais elles constitueront un aspect incontournable de la recherche médicale internationale.