OBJECTIVE: To determine whether the Mexico City Policy, a United States government policy that prohibits funding to nongovernmental organizations performing or promoting abortion, was associated with the induced abortion rate in sub-Saharan Africa. METHODS: Women in 20 African countries who had induced abortions between 1994 and 2008 were identified in Demographic and Health Surveys. A country's exposure to the Mexico City Policy was considered high (or low) if its per capita assistance from the United States for family planning and reproductive health was above (or below) the median among study countries before the policy's reinstatement in 2001. Using logistic regression and a difference-in-difference design, the authors estimated the differential change in the odds of having an induced abortion among women in high exposure countries relative to low exposure countries when the policy was reinstated. FINDINGS: The study included 261 116 women aged 15 to 44 years. A comparison of 1994-2000 with 2001-2008 revealed an adjusted odds ratio for induced abortion of 2.55 for high-exposure countries versus low-exposure countries under the policy (95% confidence interval, CI: 1.76-3.71). There was a relative decline in the use of modern contraceptives in the high-exposure countries over the same time period. CONCLUSION: The induced abortion rate in sub-Saharan Africa rose in high-exposure countries relative to low-exposure countries when the Mexico City Policy was reintroduced. Reduced financial support for family planning may have led women to substitute abortion for contraception. Regardless of one's views about abortion, the findings may have important implications for public policies governing abortion.
OBJETIVO: Determinar si la Mexico City Policy, política gubernamental estadounidense que prohíbe la financiación a las organizaciones no gubernamentales que realizan o promueven el aborto, estuvo asociada a la tasa de abortos inducidos en África Subsahariana. MÉTODOS: En Demographic and Health Surveys se identificaron a mujeres en 20 países africanos, que tuvieron abortos inducidos entre 1994 y 2008. La exposición del país a la Mexico City Policy fue considerada alta (o baja) si la asistencia per cápita recibida de los Estados Unidos para planificación familiar y salud reproductiva estuvo por encima (o debajo) de la media entre los países en estudio antes del restablecimiento de la política en 2001. Mediante regresión logística y un diseño de diferencia en diferencias, los autores calcularon el cambio diferencial en las probabilidades de tener un aborto inducido entre mujeres de países con alta exposición respecto a los países con baja exposición, con el restablecimiento de la política. RESULTADOS: El estudio incluyó a 261116 mujeres de entre 15 y 44 años de edad. Una comparación de 1994-2000 con 2001-2008 reveló una proporción de probabilidades ajustadas de aborto inducido de 2,55 en los países con alta exposición frente a los países con baja exposición, durante la vigencia de la política (95% de intervalo de confianza, IC: 1,76-3,71). Hubo una reducción relativa en el uso de anticonceptivos modernos en los países con alta exposición en el mismo período. CONCLUSIÓN: La tasa de abortos inducidos en África Subsahariana se incrementó en los países con alta exposición en comparación con los países con baja exposición, cuando se reintrodujo la Mexico City Policy. La menor asistencia financiera para planificación familiar puede haber llevado a las mujeres a sustituir la anticoncepción con el aborto. Independientemente de la propia opinión sobre el aborto, los hallazgos pueden tener implicaciones importantes para las políticas públicas que rigen el aborto.
OBJECTIF: Déterminer si la politique de Mexico City, une politique du gouvernement des États-Unis d'Amérique interdisant le financement d'organisations non gouvernementales pratiquant ou encourageant l'avortement, était associée au taux d'interruptions volontaires de grossesse en Afrique subsaharienne. MÉTHODES: Les femmes de 20 pays africains qui avaient subi des IVG entre 1994 et 2008 ont été identifiées dans des études démographiques et sanitaires. L'exposition d'un pays à la politique de Mexico City a été définie comme élevée (ou faible) si l'assistance reçue des États-Unis d'Amérique par habitant pour la planification familiale et la santé génésique était supérieure (ou inférieure) à la moyenne dans les pays étudiés avant le rétablissement de la politique en 2001. Utilisant la régression logistique et une approche différence en différence, les auteurs ont estimé le différentiel des probabilités d'IVG chez les femmes vivant dans les pays hautement exposés par rapport à celles vivant dans des pays faiblement exposés lorsque ladite politique a été réinstituée. RÉSULTANTS: L'étude concernait 261 116 femmes âgées de 15 à 44 ans. Une comparaison de la période 1994-2000 avec la période 2001-2008 a révélé un rapport des cotes ajusté pour l'IVG de 2,55 pour les pays fortement exposés par rapport aux pays faiblement exposés à cette politique (intervalle de confiance de 95%, IC: 1,76-3,71). Sur la même période, une baisse relative du recours à des contraceptifs modernes a été notée dans les pays fortement exposés. CONCLUSION: Le taux d'interruptions volontaires de grossesse en Afrique subsaharienne a augmenté dans les pays fortement exposés comparativement aux pays faiblement exposés lorsque la politique de Mexico City a été réintroduite. La réduction du soutien financier à la planification familiale peut avoir incité les femmes à remplacer l'avortement par la contraception. Quels que soient les points de vue sur l'avortement, les résultats peuvent avoir des implications importantes pour les politiques publiques en matière d'avortement.