The ethnical-racial formation of identity as a social process is came upon several factors which permanently stipulate and transform it. In this article it is intended to analyze the political and cultural factors that have conditioned the identity formation of the black population in the rural and urban zones behind the appearance of the 1991 Colombian Constitution, but through the de-construction of an ethnicity essentialist point of view. In the article, it has been analyzed how an inclusion political mechanism is done by upper groups, but allowing the social organization processes, by reason of the Negritude law. It has allowed to win some ways of political participation and territorial legal appropriation by the "black communities", being this last a word fabricated by the Law 70, to mean the Pacific black rural population that supposedly can show an "ancestral" settlement in the area. On the other hand, it is also analyzed the way that black identity in urban centers has come up and its influence grounds, in the case of Cali city, in which its cultural mix up blends with the reinvented Pacific traditions and urban cultural dynamics. All of this is held in a relation of Negro otherness (alterity), played between black and non-black urban individuals. The article also lays out a critical reflection on the role of academic research about "ethnic-racial" social movements and the ideologies built around this type of social mobilization.
La construcción de la identidad "étnica-racial" como proceso social se encuentra atravesado por una amplia gama de factores que permanentemente lo condicionan o lo transforman. En este articulo se pretende realizar un análisis de los factores políticos y culturales que han condicionado la construcción de la identidad de la población negra en las zonas rurales y urbanas tras la aparición de la Constitución de 1991, pero a partir de un ejercicio desconstruccionista de los enfoques esencialistas de la etnicidad. En el articulo se analiza cómo se han dado mecanismos de inclusión política desde arriba, pero con procesos de organización social, a raíz de la aparición de la Ley de negritudes. Esto ha permitido que se ganen espacios de participación política y de adjudicación territorial vía las "comunidades negras", siendo éste un término fabricado por la Ley 70 para denotar a las poblaciones rurales "negras" del Pacífico, que supuestamente pueden demostrar un asentamiento "ancestral". Por otro lado, se analiza la manera cómo ha surgido la identidad negra en centros urbanos y sus áreas de influencia, en el caso de la ciudad de Cali, en la cual se da un sincretismo cultural en el que se mezclan las tradiciones del Pacífico re-inventadas y las dinámicas culturales urbanas. Todo esto en una relación de alteridad negra, en la que juegan representaciones entre individuos negros y no negros. El artículo además realiza una reflexión crítica sobre el papel de la investigación académica sobre los movimientos sociales "étnicos-raciales" y los discursos que se construyen alrededor de este tipo de movilización social.
La construction de l'identité « ethnique-raciale » , en tant que processus social, est traversée par toute une gamme de facteurs qui la conditionnent et la transforment sans cesse. Dans cet article, nous voulons faire une analyse des facteurs politiques et culturels qui ont conditionné la construction de l'identité de la population noire dans les zones urbaines après l'apparition de la Constitution colombienne de 1991, mais à partir d'un exercice de déconstruction des approches essentialistes de l'ethnicité. Nous y étudions comment, en partant du haut, des mécanismes d'inclusion politique ont été mis en place, mais avec des processus d'organisation sociale qui sont à la base de la mise en place de la Loi des négritudes. Cela a permis que l'on gagne des espaces de participation politique et d'adjonction territoriale via les "communautés noires", terme élaboré par la Loi nº 70 , pour désigner les populations rurales "noires" du Pacifique qui ont les moyens de prouver une occupation "ancestrale" des terres. D'un autre côté, nous analysons comment l'identité noire a pu prendre forme dans les centres urbains et dans ses zones d'influence, pour la ville de Cali, où il y a un syncrétisme culturel et où se mêlent les traditions du Pacifique, réinventées avec les mouvements culturels urbains. Tout cela dans une relation d'altérité noire dans laquelle interviennent les représentations entre des individus noirs et non-noirs. De plus, nous avons fait une analyse critique sur le rôle de la recherche académique sur les mouvements sociaux "ethnique-raciaux" et les discours qui se construisent autour de ce type de mobilisation sociale.