OBJECTIVE: In December 2001, an expert consultation convened by WHO identified strengthening national and global chemical incident preparedness and response as a priority. WHO is working towards this objective by developing a surveillance and response system for chemical incidents. This report describes the frequency, nature and geographical location of acute chemical incidents of potential international concern from August 2002 to December 2003. METHODS: Acute chemical incidents were actively identified through several informal (e.g. Internet-based resources) and formal (e.g. various networks of organizations) sources and assessed against criteria for public health emergencies of international concern using the then proposed revised International Health Regulations (IHR). WHO regional and country offices were contacted to obtain additional information regarding identified incidents. FINDINGS: Altogether, 35 chemical incidents from 26 countries met one or more of the IHR criteria. The WHO European Region accounted for 43% (15/35) of reports. The WHO Regions for Africa, Eastern Mediterranean and Western Pacific each accounted for 14% (5/35); South-East Asia and the Americas accounted for 9% (3/35) and 6% (2/35), respectively. Twenty-three (66%) events were identified within 24 hours of their occurrence. CONCLUSION: To our knowledge this is the first global surveillance system for chemical incidents of potential international concern. Limitations such as geographical and language bias associated with the current system are being addressed. Nevertheless, the system has shown that it can provide early detection of important events, as well as information on the magnitude and geographical distribution of such incidents. It can therefore contribute to improving global public health preparedness.
OBJETIVO: En diciembre de 2001, una reunión consultiva de expertos convocada por la OMS señaló que el fortalecimiento de la preparación y respuesta ante incidentes químicos nacionales y mundiales constituía una prioridad. Trabajando para lograr ese objetivo, la OMS está desarrollando un sistema de vigilancia y respuesta ante los incidentes químicos. En este informe se describen la frecuencia, la naturaleza y la ubicación geográfica de los incidentes químicos graves de posible impacto internacional ocurridos entre agosto de 2002 y diciembre de 2003. MÉTODOS: A partir de varias fuentes informales (p.ej., recursos de Internet) y formales (p.ej., diversas redes de organizaciones) se identificaron activamente los incidentes químicos graves para evaluarlos con los criterios empleados para las emergencias de salud pública de interés internacional, usando al efecto el proyecto de Reglamento Sanitario Internacional (RSI) revisado por entonces disponible. Se estableció contacto con las oficinas regionales y en los países de la OMS para obtener información adicional sobre los incidentes identificados. RESULTADOS: En total, 35 incidentes químicos de 26 países cumplían uno o más de los criterios estipulados en el RSI. El 43% (15/35) de los eventos correspondían a la Región de Europa de la OMS. Las regiones OMS de África, el Mediterráneo Oriental y el Pacífico Occidental concentraban cada una el 14% (5/35); y Asia Sudoriental y las Américas suponían el 9% (3/35) y el 6% (2/35) de los casos, respectivamente. Veintitrés (66%) eventos se descubrieron antes de transcurridas 24 horas. CONCLUSIÓN: Por lo que sabemos, éste es el primer sistema mundial de vigilancia de los incidentes químicos de posible impacto internacional. Se están abordando las limitaciones, por ejemplo de índole geográfica e idiomática, asociadas al sistema actual. No obstante, el sistema ha demostrado que puede detectar prontamente los eventos importantes, y aportar información sobre la magnitud y la distribución geográfica de tales incidentes. Por consiguiente, puede contribuir a mejorar la preparación de la salud pública mundial.
OBJECTIF: En décembre 2001, une consultation d'experts convoquée par l'OMS a jugé prioritaire de renfoncer la préparation aux interventions nationales et mondiales en cas d'incident chimique. L'OMS œ uvre en ce sens en mettant sur pied un système de surveillance et d'intervention en cas d'incident chimique. Le rapport décrit la fréquence, la nature et le lieu géographique des incidents chimiques aigus, susceptibles d'avoir une incidence internationale entre août 2002 et décembre 2003. MÉTHODES: Les incidents chimiques aigus ont été activement recensés à partir de plusieurs sources informelles (informations trouvées sur Internet, par exemple) et formelles (divers réseaux d'organisations, par exemple) et évalués en fonction de critères définissant les urgences de santé publique de portée internationale, en se référant à ce qui était alors le projet de révision du Règlement sanitaire international (RSI). Les bureaux régionaux de l'OMS et ses bureaux dans les pays ont été contactés afin d'obtenir des informations supplémentaires concernant les incidents recensés. RÉSULTATS: Au total, 35 incidents chimiques survenus dans 26 pays répondaient à un ou plusieurs critères du RSI. La Région européenne de l'OMS contribuait à hauteur de 43 % (15 sur 35) au nombre total d'incidents notifiés. Les Régions OMS de l'Afrique, de la Méditerranée orientale et du Pacifique occidental contribuaient chacune pour 14 % (5 sur 35) ; les Régions de l'Asie du Sud-Est et des Amériques pour 9 % (3 sur 35) et 6 % (2 sur 35) respectivement. Vingt-trois des événements (66 %) ont été signalés dans les 24 heures . CONCLUSIONS: A notre connaissance, il s'agit du premier système de surveillance mondial des incidents chimiques pouvant avoir une incidence dans plusieurs pays. On s'efforce actuellement de résoudre les problèmes posés par des biais géographiques ou linguistiques dans le système actuel. Néanmoins le système a fourni la preuve qu'il permettait de dépister précocement des événements importants et d'obtenir des informations sur l'ampleur et la répartition géographique de ces incidents. Il peut donc contribuer à améliorer la préparation aux interventions de santé publique.