Current transportation policies in mega-cities worldwide lead to major threats to health through traffic injuries, air pollution, noise, reduction in physical activities, and adverse impact on urban quality of life. In addition, a large section of the population in cities in low-income countries has to live in informal-sector, substandard housing. Many transportation policies fail to take enough account of their impacts on poverty and social exclusion, and they neglect the access and transportation demands of the more economically disadvantaged groups of society, who rely mostly on public transportation, walking, and cycling. Delhi, the capital city of India, is an interesting case because failure to consider the broad spectrum of health effects that may result from transport and land-use policies and investments has resulted in decisions that penalize the least affluent groups of the population and make it more difficult for them to get to jobs, education, health care, amenities, and services.
Las actuales políticas de transporte en las megalópolis de todo el mundo conllevan grandes amenazas para la salud debido a los accidentes de tráfico, la contaminación del aire, el ruido, la disminución de la actividad física y las repercusiones negativas sobre la calidad de vida urbana. Además, gran parte de la población urbana de los países con bajos ingresos tienen que vivir en viviendas de calidad deficiente del sector informal. Muchas políticas de transporte no prestan suficiente atención a sus repercusiones sobre la pobreza y la exclusión social, y descuidan las demandas de acceso y transporte de los grupos sociales más desfavorecidos económicamente, que se desplazan fundamentalmente en transportes públicos, en bicicleta o caminando. Delhi, la capital de la India, es un caso interesante porque el hecho de no haber tenido en cuenta el amplio espectro de efectos sanitarios que pueden derivarse de las políticas de transporte y uso de la tierra y de las inversiones en estos sectores ha originado decisiones que penalizan a los grupos de la población con menos ingresos y les dificultan la obtención de trabajo, educación, asistencia sanitaria, prestaciones y servicios.
Actuellement, les politiques des transports dans les mégalopoles du monde entier constituent une menace réelle pour la santé en raison des traumatismes dus aux accidents de la circulation, de la pollution de l'air, du bruit, de la réduction des activités physiques et des incidences négatives qu'elles ont sur la qualité de vie en milieu urbain. En outre, une grande partie de la population des villes dans les pays à faible revenu doit vivre dans des logements du secteur informel, qui ne répondent pas aux normes. Un grand nombre des politiques des transports ne tiennent pas suffisamment compte de l'impact qu'elles peuvent avoir sur la pauvreté et l'exclusion sociale, et elles négligent les demandes en matière d'accès et de transport des groupes les plus économiquement désavantagés qui comptent essentiellement sur les transports publics et se déplacent en marchant ou à bicyclette. Delhi, capitale de l'Inde, est un cas intéressant : faute d'avoir examiné le large éventail des incidences sanitaires pouvant résulter des politiques des transports et d'utilisation des sols et des politiques d'investissement, la ville a pris des décisions pénalisant les groupes les plus défavorisés de la population, leur rendant l'accès au marché du travail, à l'éducation, aux soins de santé, aux équipements collectifs et aux services plus difficile.