The continued occurrence of congenital syphilis is an indictment of the inadequate antenatal care services and poor quality of programmes to control sexually transmitted infections. More than 1 million infants are born with congenital syphilis each year. Despite national policies on antenatal testing and the widespread use of antenatal services, syphilis screening is still implemented only sporadically in many countries, leaving the disease undetected and untreated among many pregnant women. The weak organization of services and the costs of screening are the principal obstacles facing programmes. Decentralization of antenatal syphilis screening programmes, on-site testing and immediate treatment can reduce the number of cases of congenital syphilis. Antenatal syphilis screening and treatment programmes are as cost effective as many existing public health programmes, e.g. measles immunization. Diagnosis of congenital syphilis is problematic since more than half of all infants are asymptomatic, and signs in symptomatic infants may be subtle and nonspecific. Newer diagnostic tests such as enzyme immunoassays, polymerase chain reaction and immunoblotting have made diagnosis more sensitive and specific but are largely unavailable in the settings where they are most needed. Guidelines developed for better-resourced settings are conservative and err on the side of overtreatment. They are difficult to implement in, or inappropriate for, poorly-resourced settings because of the lack of investigative ability and the pressure on health facilities to discharge infants early. This paper offers recommendations for treating infants, including an approach based solely on maternal serological status and clinical signs of syphilis in the infant.
La persistencia de la sífilis congénita es un grave indicio de la insuficiencia de los servicios de atención prenatal y de la escasa calidad de los programas de control de las infecciones de transmisión sexual. Cada año nacen con sífilis congénita más de un millón de niños. A pesar de las políticas nacionales sobre la realización de pruebas prenatales y el uso generalizado de los servicios de atención prenatal, el cribado de la sífilis es una medida que sigue aplicándose sólo de manera esporádica en muchos países, lo que significa que la enfermedad evoluciona sin ser detectada ni tratada en muchas mujeres embarazadas. La precariedad de los servicios de cribado y sus costos son los principales obstáculos afrontados por los programas. La descentralización de los programas de cribado prenatal de la sífilis, las pruebas in situ y el tratamiento inmediato pueden reducir el número de casos de sífilis congénita. El cribado prenatal de la sífilis y los programas de tratamiento son tan costoeficaces como muchos de los actuales programas de salud pública, por ejemplo la vacunación contra el sarampión. El diagnóstico de sífilis congénita plantea problemas dado que más de la mitad de los lactantes son asintomáticos, y los signos que presentan los sintomáticos son a veces sutiles e inespecíficos. Las pruebas diagnósticas más recientes, como el inmunoanálisis enzimático, la reacción en cadena de la polimerasa y la inmunotransferencia, han aumentado la sensibilidad y la especificidad del diagnóstico, pero la mayoría de las veces no están disponibles en los entornos donde más se necesitan. Las directrices formuladas para los entornos mejor dotados pecan de demasiado prudentes y tienden al sobretratamiento. Son difíciles de implementar en los entornos con pocos recursos, o inapropiadas para ellos, debido a la falta de medios de investigación y a la presión que soportan los establecimientos de salud para dar de alta cuanto antes a los lactantes. En este artículo se dan recomendaciones para el tratamiento de éstos, incluido un enfoque basado exclusivamente en el estado serológico de la madre y en los signos clínicos de sífilis en el lactante.
La permanence de la syphilis congénitale démontre clairement l'insuffisance des services de soins anténatals et la faiblesse des programmes de lutte contre les infections sexuellement transmissibles. Chaque année, plus d'un million d'enfants naissent avec une syphilis congénitale. Malgré l'existence de politiques nationales de dépistage anténatal et le recours largement répandu aux services de soins anténatals, le dépistage de la syphilis n'est encore pratiqué que de façon sporadique dans un grand nombre de pays, de sorte que la maladie reste non détectée, et donc non traitée, chez de nombreuses femmes enceintes. L'organisation défaillante des services et le coût du dépistage sont les principaux obstacles auxquels doivent faire face les programmes. La décentralisation des programmes de dépistage anténatal de la syphilis, l'exécution des tests sur place et le traitement immédiat pourraient réduire le nombre de cas de syphilis congénitale. Les programmes de dépistage et de traitement anténatals de la syphilis sont d'un aussi bon rapport coût-efficacité que nombre de programmes de santé publique existants, par exemple les programmes de vaccination antirougeoleuse. Le diagnostic de syphilis congénitale est problématique car plus de la moitié des nourrissons atteints sont asymptomatiques, et chez les autres, les symptômes peuvent être peu marqués et manquer de spécificité. Les nouveaux tests de diagnostic comme les tests immunoenzymatiques, la PCR (méthode d'amplification génique) et l'immunoblot ont amélioré la sensibilité et la spécificité du diagnostic mais restent inaccessibles dans la plupart des contextes où ils seraient le plus nécessaires. Les directives établies à l'intention des services mieux pourvus en ressources sont très prudentes et tendent à pécher par excès de traitement. Elles sont difficiles à appliquer, ou inadaptées, dans les contextes pauvres en ressources, qui manquent de moyens pour pratiquer les investigations nécessaires et qui doivent faire face à la tendance des établissements de soins à ne pas garder longtemps les nouveau-nés. Le présent article propose des recommandations pour le traitement des nourrissons, y compris selon une approche reposant uniquement sur le statut sérologique de la mère et les signes cliniques de syphilis chez l'enfant.