OBJECTIVE: To understand the relative contributions of breast milk and the weaning diet to overall nutrient intake, with a view to designing and implementing appropriate programmes to improve complementary feeding in developing countries. METHODS: Complementary food intake was measured in a sample of 250 toddlers (mean baseline age: 13.9 ± 2.4 months) using 24-h dietary recall interviews administered once every 3 weeks over a 6-month period. Breast-milk intake over a 24-h period was measured using the test-weighing method in a subsample of 50 children. Regression effects of age and sex on observed milk intakes were estimated and imputed to the whole sample to estimate mean intake over the observation period. Total energy and nutrient intakes were evaluated for adequacy with reference to published estimates of toddler requirements. FINDINGS: Total energy intake (1029 kcal/day) was adequate, with breast milk supplying an average of 328 kcal/day (32%), but vitamin A, riboflavin, calcium, iron and zinc intakes were below current estimates of required intakes. Observed limitations in nutrient intake were consistent with the finding that almost half of the toddlers were stunted. The prevalence of wasting was 6% at baseline and 4% at final assessment. Although food consumption increased when breastfeeding stopped, it could not fully compensate for the fat and vitamin A previously supplied by breast milk. CONCLUSIONS: The nutritional role of mother's milk in the second year is inversely related to the adequacy of the complementary diet. In this study, breast milk was an irreplaceable source of fat and vitamin A. When the weaning diet is inadequate for key nutrients because of low intake or poor bioavailability, breast milk assumes greater nutritional significance in the second year of life but does not guarantee adequate nutrient intakes.
OBJETIVO: Conocer el peso relativo de la leche materna y la alimentación de destete en la ingesta global de nutrientes, con miras a formular y aplicar programas apropiados para mejorar la alimentación complementaria en los países en desarrollo. MÉTODOS: Se midió la ingesta de alimentos complementarios en una muestra de 250 niños de corta edad (edad inicial media: 13,9 ± 2,4 meses), empleando para ello encuestas alimentarias por interrogatorio administradas una vez cada tres semanas a lo largo de un periodo de 6 meses. La ingesta de leche materna de 24 horas se midió mediante pesaje en una submuestra de 50 niños. Se estimaron los efectos de regresión de la edad y el sexo en la ingesta de leche observada, que se atribuyeron a la totalidad de la muestra para estimar la ingesta media a lo largo del periodo de observación. La idoneidad del aporte calórico y nutricional total se evaluó a partir de las estimaciones de las necesidades de los niños de corta edad aparecidas en la literatura. RESULTADOS: El aporte energético total (1029 kcal/día) fue suficiente; la leche materna aportaba como promedio 328 kcal/ día (32%), pero la ingesta de vitamina A, riboflavina, calcio, hierro y zinc se situaba por debajo de las actuales estimaciones de las necesidades diarias. Las deficiencias observadas en el aporte de nutrientes concordaban con el retraso del crecimiento que presentaban casi la mitad de los niños. La prevalencia de emaciación fue del 6% en la situación inicial y del 4% en el momento de la evaluación final. Aunque el consumo de alimentos aumentó al interrumpir la lactancia natural, no llegó a reemplazar por completo las grasas y la vitamina A aportadas previamente por la leche materna. CONCLUSIÓN: La contribución nutricional de la leche materna durante el segundo año de vida está inversamente relacionada con la idoneidad de la dieta complementaria. En este estudio, la leche materna constituía una fuente irremplazable de grasas y vitamina A. Cuando los alimentos de destete aportan una cantidad insuficiente de nutrientes clave, debido ya sea a una ingesta baja o a una escasa biodisponibilidad, la leche materna adquiere una mayor importancia nutricional durante el segundo año de vida, pero no garantiza un aporte suficiente de nutrientes.
OBJECTIF: Comprendre la contribution relative du lait maternel et des aliments de sevrage à l'apport alimentaire total en vue d'élaborer et de mettre en œuvre des programmes destinés à améliorer l'alimentation de complément dans les pays en développement. MÉTHODES: L'apport d'aliments de complément a été mesuré sur un échantillon de 250 jeunes enfants (âge moyen au début de l'étude : 13,9 ± 2,4 mois) au moyen d'enquêtes alimentaires portant sur les dernières 24 heures réalisées toutes les 3 semaines pendant 6 mois. La quantité de lait maternel absorbée en 24 heures a été déterminée par pesée sur un sous-échantillon de 50 enfants. L'effet de régression de l'âge et du sexe sur la consommation de lait maternel observée a été estimé puis imputé à la totalité de l'échantillon pour calculer l'apport moyen sur la période d'observation. L'apport total en énergie et en éléments nutritifs a été évalué par comparaison avec des estimations publiées sur les besoins des enfants de cette classe d'âge. RÉSULTATS: L'apport énergétique total (1029 kcal/jour) était suffisant, avec une contribution moyenne du lait maternel de 328 kcal/jour (32 %), mais les apports de vitamine A, de riboflavine, de calcium, de fer et de zinc étaient inférieurs aux estimations actuelles concernant les besoins nutritionnels. L'insuffisance observée des apports nutritionnels concordait avec le fait que près de la moitié des enfants présentaient un retard de croissance. La prévalence de l'émaciation était de 6 % au début de l'étude et de 4 % lors de l'évaluation finale. La consommation alimentaire augmentait à l'arrêt de l'allaitement au sein, mais ne compensait pas entièrement les quantités de matières grasses et de vitamine A apportées par le lait maternel. CONCLUSION: Le rôle nutritionnel du lait maternel au cours de la deuxième année est inversement proportionnel à la qualité de l'alimentation de complément. Dans la présente étude, le lait maternel était une source irremplaçable de matières grasses et de vitamine A. Lorsque les aliments de sevrage ne suffisent pas à apporter les quantités nécessaires d'éléments nutritifs clés en raison soit d'un apport insuffisant, soit d'une mauvaise biodisponibilité, le lait maternel joue un rôle nutritionnel accru pendant la deuxième année, mais sans garantir un apport suffisant en éléments nutritifs.