OBJECTIVE: To evaluate the relative cost-effectiveness in different sub-Saharan African settings of presumptive treatment, field-standard microscopy and rapid diagnostic tests (RDTs) to diagnose malaria. METHODS: We used a decision tree model and probabilistic sensitivity analysis applied to outpatients presenting at rural health facilities with suspected malaria. Costs and effects encompassed those for both patients positive on RDT (assuming artemisinin-based combination therapy) and febrile patients negative on RDT (assuming antibiotic treatment). Interventions were defined as cost-effective if they were less costly and more effective or had an incremental cost per disability-adjusted life year averted of less than US$ 150. Data were drawn from published and unpublished sources, supplemented with expert opinion. FINDINGS: RDTs were cost-effective compared with presumptive treatment up to high prevalences of Plasmodium falciparum parasitaemia. Decision-makers can be at least 50% confident of this result below 81% malaria prevalence, and 95% confident below 62% prevalence, a level seldom exceeded in practice. RDTs were more than 50% likely to be cost-saving below 58% prevalence. Relative to microscopy, RDTs were more than 85% likely to be cost-effective across all prevalence levels, reflecting their expected better accuracy under real-life conditions. Results were robust to extensive sensitivity analysis. The cost-effectiveness of RDTs mainly reflected improved treatment and health outcomes for non-malarial febrile illness, plus savings in antimalarial drug costs. Results were dependent on the assumption that prescribers used test results to guide treatment decisions. CONCLUSION: RDTs have the potential to be cost-effective in most parts of sub-Saharan Africa. Appropriate management of malaria and non-malarial febrile illnesses is required to reap the full benefits of these tests.
OBJETIVO: Evaluar en diferentes entornos subsaharianos la costoeficacia relativa del tratamiento de sospecha, la microscopía estándar de campo y las pruebas de diagnóstico rápido (PDR) de la malaria. MÉTODOS: Se aplicó un modelo de árbol decisional y un análisis de sensibilidad probabilístico a pacientes ambulatorios que acudieron a establecimientos de salud rurales con presunta malaria. Se consideraron los costos y los efectos tanto para los pacientes positivos en la PDR (suponiendo que se administró tratamiento combinado con artemisinina) como para los pacientes febriles negativos en la PDR (suponiendo que se administraron antibióticos). Se definieron como costoeficaces las intervenciones que fueron menos costosas y más eficaces o que habían tenido un costo marginal por AVAD (año de vida ajustado en función de la discapacidad) ganado de menos de US$ 150. Los datos empleados se extrajeron de trabajos publicados o inéditos y se complementaron con la opinión de expertos. RESULTADOS: Las PDR fueron costoeficaces en comparación con el tratamiento de sospecha hasta valores altos de la prevalencia de parasitemia por Plasmodium falciparum. Las instancias decisorias pueden confiar con una probabilidad de al menos un 50% en ese resultado por debajo de una prevalencia de malaria del 81%, y del 95% por debajo de una prevalencia del 62%, nivel rara vez superado en la práctica. Las PDR tenían una probabilidad mayor del 50% de ser costoeficaces por debajo de una prevalencia del 58%. En lo que respecta a la microscopía, las PDR tenían más de un 85% de probabilidades de ser costoeficaces en todos los niveles de prevalencia, lo que refleja la mayor exactitud previsible en condiciones reales. Un extenso análisis de sensibilidad reveló que los resultados eran robustos. La costoeficacia de las PDR se debió principalmente al mejor tratamiento y resultados sanitarios conseguidos con las dolencias febriles no maláricas, más lo ahorrado en concepto de medicamentos antimaláricos. Los resultados dependen del supuesto de que los prescriptores tomaron sus decisiones terapéuticas en función de los resultados de las pruebas. CONCLUSIÓN: Las PDR pueden ser costoeficaces en la mayoría del África subsahariana, pero para poder sacar el máximo provecho de esas pruebas hay que tratar adecuadamente la malaria y las enfermedades febriles no maláricas.
OBJECTIF: Evaluer le rapport coût-efficacité dans différents pays d’Afrique subsaharienne du traitement présomptif, de la microscopie classique sur le terrain et des tests diagnostiques rapides (TDR) dans le diagnostic du paludisme. MÉTHODES: Nous avons fait appel à un modèle d’arbre de décisions et à une analyse probabiliste de sensibilité, qui ont été appliqués aux patients se présentant en ambulatoire dans des établissements de soins ruraux avec une présomption de paludisme. Nous avons évalué les coûts et les effets du traitement à la fois pour les patients positifs aux TDR (en les supposant sous traitement par une polythérapie à base d’artémisinine) et les patients fébriles négatifs à ces tests (en les supposant sous traitement antibiotique). Nous avons considéré que les interventions étaient efficientes sous l’angle économique si elles étaient moins coûteuses et plus efficaces ou si elles fournissaient un coût marginal par année de vie corrigée de l’incapacité évité inférieur à US $ 150. Les données ont été extraites de sources publiées et non publiées, complétées par des avis d’experts. RÉSULTATS: Les TDR se sont révélés efficaces sur le plan économique par comparaison avec le traitement présomptif jusqu’à des valeurs élevées de la parasitémie due à Plasmodium falciparum. Les décideurs peuvent accorder à ce résultat un niveau de confiance de 50 % lorsque la prévalence du paludisme est inférieure à 81 % et de 95 % lorsque cette prévalence est inférieure à 62 %, niveau rarement dépassé dans la pratique. Au-dessous de 58 % de prévalence, la probabilité que les TDR permettent des économies était supérieure à 50 %. Par rapport à la microscopie, les tests avaient une probabilité de plus de 85 % d’avoir un bon ratio coût-efficacité sur l’ensemble des niveaux de prévalence, en accord avec la meilleure précision qu’on s’attend à leur voir fournir en conditions réelles. Ces résultats ont résisté à une analyse de sensibilité approfondie. Le rapport coût-efficacité des TDR reflétait principalement l’amélioration des traitements et des issues des maladies fébriles non palustres, ainsi que les économies réalisées sur les coûts des antipaludiques. Ces résultats supposaient que les prescripteurs aient utilisé les réponses des tests pour guider les décisions thérapeutiques. CONCLUSION: Les TDR sont en mesure d’avoir un bon rapport coût-efficacité dans la plupart des régions de l’Afrique subsaharienne. Une prise en charge appropriée du paludisme et des maladies fébriles non palustres est nécessaire pour tirer un bénéfice maximal de ces tests.