Efforts to strengthen health information systems in low- and middle-income countries should include forging links with systems in other social and economic sectors. Governments are seeking comprehensive socioeconomic data on the basis of which to implement strategies for poverty reduction and to monitor achievement of the Millennium Development Goals. The health sector is looking to take action on the social factors that determine health outcomes. But there are duplications and inconsistencies between sectors in the collection, reporting, storage and analysis of socioeconomic data. National offices of statistics give higher priority to collection and analysis of economic than to social statistics. The Report of the Commission for Africa has estimated that an additional US$ 60 million a year is needed to improve systems to collect and analyse statistics in Africa. Some donors recognize that such systems have been weakened by numerous international demands for indicators, and have pledged support for national initiatives to strengthen statistical systems, as well as sectoral information systems such as those in health and education. Many governments are working to coordinate information systems to monitor and evaluate poverty reduction strategies. There is therefore an opportunity for the health sector to collaborate with other sectors to lever international resources to rationalize definition and measurement of indicators common to several sectors; streamline the content, frequency and timing of household surveys; and harmonize national and subnational databases that store socioeconomic data. Without long-term commitment to improve training and build career structures for statisticians and information technicians working in the health and other sectors, improvements in information and statistical systems cannot be sustained.
Una de las actividades de refuerzo de los sistemas de información sanitaria en los países de ingresos bajos y medios debería ser la de forjar vínculos con los sistemas de otros sectores sociales y económicos. Los gobiernos están interesados en obtener datos socioeconómicos detallados que les permitan implementar estrategias de reducción de la pobreza y vigilar los avances hacia los Objetivos de Desarrollo del Milenio. El sector de la salud pretende incidir en los factores sociales que determinan los resultados sanitarios, pero se dan duplicaciones e incoherencias entre los sectores en lo que respecta al acopio, notificación, almacenamiento y análisis de los datos socioeconómicos. Las oficinas nacionales de estadística priorizan la recogida y el análisis de datos económicos más que sociales. El Informe de la Comisión para África ha calculado que se necesitan US$ 60 millones adicionales al año para mejorar los sistemas de recopilación y análisis de datos en África. Algunos donantes reconocen que esos sistemas se han visto debilitados por numerosas demandas internacionales de indicadores y han prometido apoyar las iniciativas nacionales para fortalecer sus sistemas estadísticos, al igual que los sistemas de información sectorial, como los de la salud y la educación. Muchos gobiernos están trabajando para coordinar los sistemas de información a fin de vigilar y evaluar las estrategias de reducción de la pobreza. El sector de la salud tiene por tanto la oportunidad de colaborar con otros sectores y reunir recursos internacionales que permitan racionalizar la definición y medición de indicadores comunes a varios sectores; simplificar el contenido, la frecuencia y el calendario de las encuestas de hogares; y armonizar las bases de datos nacionales y subnacionales que albergan información socioeconómica. Sin un compromiso a largo plazo para mejorar la capacitación y crear perspectivas profesionales para los estadísticos y los técnicos de información que trabajan en el campo de la salud y en otros sectores, será imposible mantener las mejoras de los sistemas de información y estadísticas.
Pour renforcer les systèmes d'information sanitaire dans les pays à revenus faibles et moyens, il convient de créer des liens avec les systèmes d'information d'autres secteurs sociaux et économiques. Les gouvernements souhaitent disposer de données socioéconomiques détaillées leur permettant de mettre en œuvre les stratégies de réduction de la pauvreté et de surveiller la réalisation des Objectifs de développement pour le Millénaire. Le secteur de la santé envisage de prendre des mesures pour agir sur les facteurs sociaux conditionnant les résultats sanitaires. En matière de collecte, de notification, de stockage et d'analyse des données socioéconomiques, les différents secteurs ont parfois des activités redondantes ou incohérentes. Les bureaux des statistiques nationaux recueillent et analysent en priorité les statistiques économiques, avant les données sociales. Le Rapport pour la Commission pour l'Afrique estime que US $ 60 millions supplémentaires sont nécessaires pour améliorer les systèmes de collecte et d'analyse des données statistiques en Afrique. Certains donateurs reconnaissent que les systèmes ont été affaiblis par de multiples demandes internationales d'indicateurs et se sont engagés à soutenir des initiatives nationales pour renforcer les systèmes de statistiques, ainsi que les systèmes d'information sectoriels tels que ceux de la santé et de l'éducation. De nombreux gouvernements œuvrent à la coordination des systèmes d'information déstinés à suivre et évaluer les stratégies de réduction de la pauvreté. Il est possible que le secteur de la santé collabore avec d'autres secteurs pour lever des ressources au niveau international afin de : 1) Rationaliser les définitions et les mesures des indicateurs communs à plusieurs secteurs, 2) Réorganiser le contenu, la fréquence et le calendrier des enquêtes auprès des ménages, et 3) Harmoniser les bases de données nationales et sub-nationales qui reçoivent les données socio-économiques. En l'absence d'engagement à long terme pour améliorer la formation des statisticiens et des techniciens de l'information travaillant dans le secteur sanitaire ou autre, et pour mettre sur pied à leur intention des structures de carrière, on ne pourra obtenir d’améliorations durables des systèmes d'information et de statistiques.