OBJECTIVE: To build a deterministic compartmental model for exploring the effects on the transmission of human immunodeficiency virus (HIV) of a population abstaining from sex or practising only "safe" sex for one month each year. METHODS: A model of HIV transmission was built to simulate the effects of the intervention (i.e. an annual no-sex or safe-sex month in which no transmission occurred) in three countries, under several optimistic assumptions. The reduction in the modelled annual incidence of transmission that was attributable to this "test" intervention was compared with that seen with an alternative intervention. In the latter, monthly incidences of transmission were each reduced by one twelfth, so that, essentially, the month-long interruption was spread evenly across a full year. FINDINGS: Over the first modelled year, the test intervention averted only 2.5% (Kenya), 3.3% (South Africa) and 1.6% (Swaziland) more HIV infections than the alternative interruption. According to the model, if the test intervention were repeated each January, it would avert only 2% (Kenya), 2% (South Africa) and 1% (Swaziland) more HIV infections over 5 years than the alternative intervention. CONCLUSION: Although it did not appear markedly more effective than the alternative intervention, the test intervention may still be more feasible and therefore worthwhile. Before the test intervention can be recommended, the cost-effectiveness and feasibility of such an annual month-long break in HIV transmission need to be assessed and compared with those of other interventions that may reduce new HIV infections, such as circumcision and concurrency-reduction campaigns.
OBJETIVO: Construir un modelo determinista compartimental para explorar los efectos sobre la transmisión del virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) en una población en la que se practique la abstinencia sexual o se mantengan relaciones sexuales «sin riesgos» durante un mes cada año. MÉTODOS: Se construyó un modelo de transmisión del VIH para simular los efectos de la intervención (esto es, un mes al año en el que se practicara la abstinencia o el sexo sin riesgos durante el que no se produjera ninguna transmisión) en tres países, con numerosos supuestos optimistas. La reducción en la incidencia anual de la transmisión tomada como ejemplo atribuible a esta intervención de prueba se comparó con la observada en una intervención alternativa. En la última, las incidencias mensuales de transmisión se redujeron en una doceava parte de manera que, esencialmente, la interrupción de un mes se extendió uniformemente a lo largo de todo el año. RESULTADOS: Durante el primer año tomado como modelo, la intervención de prueba evitó solo un 2,5% (Kenya), 3,3% (Sudáfrica) y 1,6% (Swazilandia) más de infecciones por el VIH que la interrupción alternativa. Según el modelo, si la intervención de prueba se repitiera cada enero, evitaría solo un 2% (Kenya), 2% (Sudáfrica) y 1% (Swazilandia) más de infecciones por el VIH durante cinco años que la intervención alternativa. CONCLUSIÓN: Aunque no pareció notablemente más efectiva que la intervención alternativa, la intervención de prueba podría ser más viable y, por tanto, merecer más la pena. Antes de poder recomendar la intervención de prueba, es necesario evaluar la rentabilidad y viabilidad de tales interrupciones mensuales al año en la transmisión del VIH y compararse con las de otras intervenciones que podrían reducir las infecciones nuevas por el VIH tales como la circuncisión y las campañas de reducción del número de parejas sexuales.
OBJECTIF: Élaborer un modèle comportemental déterministe pour étudier les effets de l'abstinence sexuelle ou de rapports sexuels exclusivement protégés d'une population, pendant un mois chaque année, sur la transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). MÉTHODES: Un modèle de transmission du VIH a été créé pour simuler les effets de l'intervention (c'est-à-dire un mois d'abstinence sexuelle ou de rapports sexuels protégés chaque année, au cours duquel aucune transmission n'a eu lieu) dans trois pays, en appliquant plusieurs hypothèses optimistes. La réduction de l'incidence de transmission annuelle modélisée attribuable à ce «test» a été comparée à celle qui a été observée avec une intervention alternative. Dans ce dernier cas, les incidences de transmission mensuelles ont diminué d'un douzième, de sorte que, pour l'essentiel, l'interruption d'un mois a été répartie également sur une année complète. RÉSULTATS: Au cours de la première année modélisée, le test n'a évité que 2,5% (Kenya), 3,3% (Afrique du Sud) et 1,6% (Swaziland) d'infections supplémentaires par le VIH par rapport à l'interruption alternative. Selon le modèle, si le test était recommencé chaque mois de janvier, il ne permettrait d'éviter que 2% (Kenya), 2% (Afrique du Sud) et 1% (Swaziland) d'infections supplémentaires par le VIH sur 5 ans par rapport à l'intervention alternative. CONCLUSION: Bien qu'il ne semble pas nettement plus efficace que l'intervention alternative, le test peut néanmoins être plus faisable et donc intéressant. Avant que le test ne puisse être recommandé, le rapport coût-efficacité et la faisabilité d'une telle interruption annuelle de transmission du VIH doivent être évalués et comparés avec ceux d'autres interventions pouvant réduire de nouvelles infections par le VIH, comme la circoncision et les campagnes de réduction du nombre de partenaires sexuels.