A five-year project to prevent human deaths from rabies in Phetchabun Province, Thailand involved increasing accessibility of post-exposure treatment with the Thai Red Cross intradermal (2-2-2-0-1-1) regimen for humans exposed to potentially and confirmed rabid animals; intensifying documentation of post-exposure treatment; increasing educational awareness through advocacy in provincial schools, television programmes, and newspapers; reducing canine rabies by monitoring the dog population and implementing vaccination and sterilization programmes; increasing the cooperation between the Ministries of Public Health, Agriculture, and Education on a provincial level; and assessing the impact of the programme through intensified follow-up of patients exposed to suspected and laboratory-confirmed rabid animals. Between 1996 and 2001, 10 350 patients received post-exposure treatment; 7227 of these received the Thai Red Cross intradermal regimen. Fewer than 3% of exposed patients received rabies immunoglobulin. Seventy-three percent of all patients presented with WHO category III exposures. In a retrospective study, 188 patients exposed to laboratory-confirmed rabid animals were followed to determine their health status. Of these patients, 20 received the intramuscular Essen regimen and 168 the Thai Red Cross intradermal regimen (148 received 0.1 ml purified chick embryo cell rabies vaccine, 10 received 0.1 ml purified vero cell rabies vaccine, and 10 received 0.2 ml purified duck embryo cell rabies vaccine). All patients were alive one year after exposure. Two human deaths occurred in the first two years of the programme - neither patient had received vaccine or rabies immunoglobulin after exposure. No deaths occurred during the last three years of the programme, which indicated that the programme was successful.
A fin de evitar las defunciones humanas por rabia en la provincia de Phetchabun (Tailandia), se emprendió un proyecto quinquenal que incluyó una mayor accesibilidad al tratamiento postexposición mediante el régimen intradérmico (2-2-2-0-1-1) de la Cruz Roja tailandesa para personas expuestas a animales presunta o comprobadamente rabiosos; la ampliación de la documentación del tratamiento postexposición; una mayor educación de toma de conciencia mediante iniciativas a través de escuelas provinciales, programas de televisión y periódicos; la reducción de la rabia canina mediante la vigilancia de la población de perros y la aplicación de programas de vacunación y esterilización; el aumento de la cooperación entre los ministerios de Salud Pública, Agricultura y Educación a nivel provincial; y la evaluación del impacto del programa mediante un seguimiento intensificado de los pacientes expuestos a animales presuntamente rabiosos o confirmados como tales en laboratorio. Entre 1996 y 2001, 10 350 pacientes recibieron tratamiento postexposición; 7227 de ellos recibieron la pauta intradérmica de la Cruz Roja tailandesa. Menos del 3% de los pacientes expuestos recibieron inmunoglobulina antirrábica. Un 73% de los pacientes presentaban exposiciones clasificables en la categoría III de la OMS. En un estudio retrospectivo, 188 pacientes expuestos a animales con rabia confirmada en laboratorio fueron sometidos a seguimiento para determinar su estado de salud. De esos pacientes, 20 recibieron el régimen intramuscular de Essen, y 168 el régimen intradérmico de la Cruz Roja tailandesa (148 recibieron 0,1 ml de vacuna antirrábica purificada obtenida mediante células embrionarias de pollo, 10 recibieron 0,1 ml de vacuna antirrábica purificada obtenida mediante células Vero, y otros 10 recibieron 0,2 ml de vacuna antirrábica purificada obtenida a partir de células embrionarias de pato). Todos los pacientes seguían con vida un año después de la exposición. En los dos primeros años del programa se registraron dos defunciones, pero ninguno de esos pacientes había recibido vacuna o inmunoglobulina antirrábica después de la exposición. En cambio, durante los últimos tres años no se registró ninguna defunción, lo que demuestra la eficacia del programa.
Un projet quinquennal ayant pour objectif la prévention des décès humains dus à la rage dans la province de Phetchabun (Thaïlande) comportait les éléments suivants : augmentation de l'accessibilité du traitement post-exposition selon le schéma d'administration intradermique (2-2-2-0-1-1) de la Croix-Rouge thaïlandaise pour les sujets exposés à des animaux potentiellement enragés ou chez lesquels le diagnostic de rage a été confirmé ; intensification de la notification des traitements post-exposition ; sensibilisation accrue par l'éducation, que ce soit au niveau des écoles de la province, au moyen de programmes télévisés ou dans les journaux ; réduction de la rage canine par la surveillance de la population canine et la mise en œuvre de programmes de vaccination et de stérilisation ; renforcement de la coopération entre les ministères de la santé publique, de l'agriculture et de l'éducation au niveau provincial ; évaluation de l'impact du programme grâce à un suivi intensif des patients exposés à des animaux suspects de rage ou chez lesquels le diagnostic de rage a été confirmé au laboratoire. Entre 1996 et 2001, 10 350 patients ont reçu un traitement post-exposition, dont 7227 par voie intradermique selon le schéma de la Croix-Rouge thaïlandaise. Moins de 3 % des sujets exposés ont reçu des immunoglobulines antirabiques. Sur l'ensemble des patients, 73 % avaient subi une exposition de catégorie III selon la classification de l'OMS. Lors d'une étude rétrospective, l'état de santé de 188 patients exposés à des animaux chez lesquels le diagnostic de rage avait été confirmé au laboratoire a été suivi ; 20 d'entre eux avaient reçu le traitement par voie intramusculaire selon le schéma d'Essen et 168 avaient reçu le traitement intradermique de la Croix-Rouge thaïlandaise (148 patients traités par 0,1 ml de vaccin antirabique purifié préparé en cellules d'embryon de poulet, 10 par 0,1 ml de vaccin antirabique purifié préparé en cellules Vero, et 10 par 0,2 ml de vaccin antirabique purifié préparé en cellules d'embryon de canard). Tous ces patients étaient encore en vie un an après l'exposition. Deux décès sont survenus pendant les deux premières années du programme, chez des patients qui n'avaient reçu ni vaccin ni immunoglobulines antirabiques après l'exposition. Aucun décès n'est survenu au cours des trois dernières années du programme, ce qui démontre la réussite de celui-ci.