抽象是在全文可
абстрактный доступен в Полный текст
Résumé Problème Le Bangladesh n'a pas encore développé d'infrastructure pour mettre en place un système d'information sanitaire totalement intégré, essentiel pour orienter l'élaboration des politiques et la planification. Approche Les premiers programmes pilotes de télémédecine et de télésanté n'ont pas été coordonnés à l'échelle nationale. Cependant, en 2011, une politique nationale de télésanté a été mise en œuvre. Environnement local Le Bangladesh a apporté des améliorations significatives à son système de santé. Toutefois, le pays rencontre encore des difficultés en matière de santé publique, avec un accès limité et inéquitable aux services de santé et des ressources insuffisantes pour répondre aux demandes de la population. Changements significatifs En 2008, des services de télésanté ont été mis en place, notamment l'informatisation des établissements de santé au niveau des sous-districts, des connexions Internet, des serveurs Internet et un service de santé mobile permettant de communiquer avec les professionnels de santé. Dans les sous-districts, les établissements de santé ont été dotés de serveurs et de connexions Internet. Dans 482 centres de santé d'upazilas et hôpitaux de districts, un service de santé mobile a été mis en place : un médecin est à la disposition des patients à toute heure pour réaliser des consultations par téléphone mobile. Un service de télémédecine géré par le gouvernement a été lancé et, en 2014, 43 centres totalement équipés étaient en service. Grâce à ces centres, les patients peuvent se rendre dans des centres de santé ou des cliniques communautaires ruraux et isolés et bénéficier de consultations médicales assurées par des médecins qualifiés. Leçons tirées En dépit d'interventions pilotes précoces et d'une mise en œuvre réussie, l'adoption de stratégies de télésanté au Bangladesh progresse lentement. Le pays n'a pas de normes communes en matière de technologies de l'information pour la santé, ce qui entraîne des difficultés dans la gestion et le partage de données entre différentes bases de données. Le débit limité d'Internet ainsi que le coût élevé du développement d'infrastructures et de logiciels freinent l'adoption de ces technologies.
Abstract Problem Bangladesh has yet to develop a fully integrated health information system infrastructure that is critical to guiding policy development and planning. Approach Initial pilot telemedicine and eHealth programmes were not coordinated at national level. However, in 2011, a national eHealth policy was implemented. Local setting Bangladesh has made substantial improvements to its health system. However, the country still faces public health challenges with limited and inequitable access to health services and lack of adequate resources to meet the demands of the population. Relevant changes In 2008, eHealth services were introduced, including computerization of health facilities at sub-district levels, internet connections, internet servers and an mHealth service for communicating with health-care providers. Health facilities at sub-district levels were provided with internet connections and servers. In 482 upazila health complexes and district hospitals, an mHealth service was set-up where an on-duty doctor is available for patients at all hours to provide consultations by mobile phone. A government operated telemedicine service was initiated and by 2014, 43 fully equipped centres were in service. These centres provide medical consultations by qualified physicians to patients visiting rural and remote community clinics and union health centres. Lessons learnt Despite early pilot interventions and successful implementation, progress in adopting eHealth strategies in Bangladesh has been slow. There is a lack of common standards on information technology for health, which causes difficulties in data management and sharing among different databases. Limited internet bandwidth and the high cost of infrastructure and software development are barriers to adoption of these technologies.
Resumen Situación Bangladesh aún debe desarrollar una infraestructura de sistema de información sanitaria totalmente integrado, cosa que es crucial para tener guías sobre la política de desarrollo y la planificación. Enfoque Los programas pilotos iniciales en telemedicina y sanidad electrónica no se coordinaron a nivel nacional. Sin embargo, en 2011 se implementó una política nacional de sanidad electrónica. Marco regional Bangladesh ha hecho notables mejoras en su sistema sanitario. Sin embargo, el país sigue afrontando retos en la sanidad pública debido al acceso limitado y desigual a los servicios sanitarios, así como una falta de recursos adecuados para cumplir con las demandas de la población. Cambios importantes En 2008, se introdujeron servicios de sanidad electrónica, incluyendo la informatización de los centros sanitarios a nivel de los subdistritos, la conexión y los servidores de Internet y el servicio de sanidad móvil para comunicarse con los profesionales sanitarios. A los centros sanitarios a nivel de los subdistritos se les suministraron servidores y conexión a Internet. En 482 de los complejos sanitarios de las upazila y hospitales de distrito se instaló un servicio de sanidad móvil mediante el cual un doctor de servicio está disponible a todas horas para consultas a través de un teléfono móvil. Se inició un servicio de telemedicina operado por el gobierno y en 2014 ya había capacitados 43 centros totalmente equipados. Dichos centros ofrecen consultas médicas hechas por médicos cualificados a pacientes mediante visitas a clínicas comunitarias en zonas rurales y remotas, así como a centros de asistencia médica sindicales. Lecciones aprendidas A pesar de las intervenciones piloto iniciales y la exitosa implementación, el progreso de adopción de servicios de sanidad electrónica en Bangladesh ha sido lento. Hay una falta de normas comunes en tecnologías de la información sanitaria, cosa que hace que haya dificultades en la gestión de los datos y en compartirlos entre diferentes bases de datos. El limitado ancho de banda de Internet y los altos costes de la infraestructura y el desarrollo de programas representan barreras para adoptar dichas tecnologías.