Objective To assess the magnitude of loss to follow-up in smear- or culture-positive tuberculosis patients before treatment initiation and outcomes among patients who were traced. Methods Ovid Medline and Global Health databases were searched for studies published between 1994 and January 2013 that described pre-treatment loss to follow-up in patients with smear- or culture-positive tuberculosis in routine national tuberculosis programmes (NTPs) in low- and lower-middle-income countries and in countries with a high burden of tuberculosis. Data on the proportion of patients who did not initiate treatment after their tuberculosis diagnosis were extracted from studies meeting inclusion criteria. Where available, data on causes and outcomes, including initiation of tuberculosis treatment at another facility, were investigated. Heterogeneity and publication bias were assessed and random-effects meta-analyses by subgroup (region) were performed. Findings Twenty-three eligible studies were identified, with a total of 34 706 smear- or culture-positive tuberculosis patients from 14 countries (8 in Africa, 5 in Asia and 1 in the western Pacific). Most studies were retrospective and linked laboratory and treatment registers to identify pre-treatment loss to follow-up. Pre-treatment loss to follow-up varied from 4 to 38% and was common in studies from Africa (random-effects weighted proportion, WP: 18%; 95% confidence interval, CI: 13–22) and Asia (WP: 13%; 95% CI: 10–15). Conclusion Pre-treatment loss to follow-up, common in most settings, can hinder tuberculosis control efforts. By not counting individuals who are lost to follow-up before treatment when reporting standard programme indicators, NTPs underestimate case detection rates and mortality and overestimate cure rates.
Resumen Objetivo Evaluar la magnitud de la pérdida de seguimiento de los pacientes con tuberculosis que dieron positivo en el análisis o el cultivo antes del inicio del tratamiento y los resultados entre los pacientes que se sometieron a un seguimiento. Métodos Se realizó una búsqueda en las bases de datos Ovid, Medline y Global Health de estudios publicados entre 1994 y enero de 2013 que describían pérdidas de seguimiento antes del tratamiento en pacientes que dieron positivo en el análisis o el cultivo de tuberculosis en los programas nacionales contra la tuberculosis (PNT) ordinarios en países de ingresos medios y bajos y en países con carga alta de tuberculosis. Se extrajeron datos sobre la proporción de pacientes que no inició un tratamiento después del diagnóstico de la tuberculosis de estudios que cumplían los criterios de inclusión. Siempre que fue posible, se investigaron los datos sobre las causas y resultados, incluida la iniciación del tratamiento de la tuberculosis en otro centro. Se evaluó el sesgo de las publicaciones y la heterogeneidad, y se realizaron metanálisis de efectos aleatorios por subgrupos (región). Resultados Se identificaron veintitrés estudios que cumplían los criterios, con un total de 34 706 pacientes que dieron positivo en el análisis o cultivo de tuberculosis de 14 países (8 de África, 5 de Asia y 1 del Pacífico occidental). La mayoría de los estudios eran retrospectivos y relacionaban los registros de laboratorio con los registros de tratamiento para identificar la pérdida de seguimiento antes del tratamiento, que osciló entre el 4 y 38 % y fue frecuente en los estudios de África (proporción ponderada de efectos aleatorios, WP: 18 %; intervalo de confianza del 95 %, IC: 13–22) y Asia (WP: 13 %; IC del 95 %: 10–15). Conclusión La pérdida de seguimiento antes del tratamiento, común en la mayoría de los entornos, puede obstaculizar los esfuerzos de control de la tuberculosis. Sin contar los pacientes cuyo seguimiento se pierde antes del tratamiento, los programas nacionales contra la tuberculosis subestiman la mortalidad y las tasas de detección de casos, a la vez que sobrestiman las tasas de curación al informar sobre los indicadores del programa estándar.
Résumé Objectif Évaluer l'ampleur du manque de suivi chez les patients atteints d'une tuberculose à frottis positif ou culture positive avant le début du traitement, ainsi que les résultats chez les patients qui ont été suivis. Méthodes Des études publiées entre 1994 et janvier 2013, qui décrivaient le manque de suivi des patients atteints de tuberculose à frottis positif ou à culture positive dans des programmes nationaux courants de lutte contre la tuberculose (NTP) dans les pays à revenu faible et à revenu moyen inférieur fortement touchés par la tuberculose ont été recherchées dans les bases de données Ovid, Medline et Global Health. Des données concernant le taux de patients qui n'ont pas débuté le traitement après leur diagnostic de tuberculose ont été extraites des études satisfaisant les critères d'inclusion. Le cas échéant, les données portant sur les causes et les résultats, y compris le début d'un traitement contre la tuberculose dans un autre établissement, ont été examinées. L'hétérogénéité et le parti pris dans les publications ont été évalués, et des méta-analyses à effets aléatoires par sous-groupe (région) ont été réalisées. Résultats Vingt-trois études éligibles ont été identifiées pour un total de 34 706 patients atteints de tuberculose à frottis positif ou à culture positive dans 14 pays (8 en Afrique, 5 en Asie et 1 dans le Pacifique occidental). La plupart des études étaient rétrospectives et associaient des registres de laboratoire et de traitement pour identifier le manque de suivi avant le traitement. Celui-ci variait de 4% à 38% et s'est révélé commun dans les études provenant d'Afrique (proportion pondérée à effets aléatoires, PP: 18%; intervalle de confiance à 95%, IC: 13–22) et d'Asie (PP: 13%; IC à 95%: 10–15). Conclusion Le manque de suivi avant le traitement, commun dans la plupart des contextes, peut entraver les efforts fournis en matière de lutte contre la tuberculose. Comme les individus qui ne sont pas suivis avant le traitement ne sont pas pris en compte lors de l'élaboration des rapports sur les indicateurs de programme standard, les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose sous-estiment les taux de dépistage des cas et la mortalité, mais surestiment les taux de guérison.