OBJECTIVE: To examine the use of contraception in 13 countries in sub-Saharan Africa; to assess changes in met need for contraception associated with wealth-related inequity; and to describe the relationship between the use of long-term versus short-term contraceptive methods and a woman's fertility intentions and household wealth. METHODS: The analysis was conducted with Demographic and Health Survey data from 13 sub-Saharan African countries. Wealth-related inequities in the use of contraception were calculated using household wealth and concentration indices. Logistic regression models were fitted for the likelihood of using a long-term contraceptive method, with adjustments for: wealth index quintile, fertility intentions (to space births versus to stop childbearing), residence (urban/rural), education, number of living children, marital status and survey year. FINDINGS: The use of contraception has increased substantially between surveys in Ethiopia, Madagascar, Mozambique, Namibia and Zambia but has declined slightly in Kenya, Senegal and Uganda. Wealth-related inequalities in the met need for contraception have decreased in most countries and especially so in Mozambique, but they have increased in Kenya, Uganda and Zambia with regard to spacing births, and in Malawi, Senegal, Uganda, the United Republic of Tanzania and Zambia with regard to limiting childbearing. After adjustment for fertility intention, women in the richest wealth quintile were more likely than those in the poorest quintile to practice long-term contraception. CONCLUSION: Family planning programmes in sub-Saharan Africa show varying success in reaching all social segments, but inequities persist in all countries.
OBJETIVO: Analizar el uso de anticonceptivos en 13 países del África subsahariana, evaluar los cambios en las necesidades de anticoncepción cubiertas en relación con una distribución desigual de la riqueza y describir la relación existente entre el uso de métodos anticonceptivos (comparando el uso a largo y corto plazo) y las intenciones de embarazo de una mujer en función del nivel económico de la unidad doméstica. MÉTODOS: El análisis se realizó empleando los datos de una encuesta sobre salud y datos demográficos procedentes de 13 países del África subsahariana. Se calcularon las desigualdades en el uso de métodos anticonceptivos relacionadas con el nivel económico, empleando los índices de concentración y de economía de la unidad familiar. Respecto a la probabilidad de emplear un método anticonceptivo a largo plazo, se adaptaron modelos logísticos de regresión con ajustes del quintil de ingresos, la intención de embarazo (espaciar los nacimientos frente a dejar de tener hijos), la residencia (urbana/rural), la educación, el número de hijos vivos, el estado civil y el año de la encuesta. RESULTADOS: El uso de métodos anticonceptivos ha aumentado considerablemente entre las encuestas de Etiopía, Madagascar, Mozambique, Namibia y Zambia, si bien ha registrado un ligero descenso en Kenya, Senegal y Uganda. Las desigualdades de tipo económico a la hora de cubrir la necesidad de utilizar métodos anticonceptivos han disminuido en la mayoría de los países, especialmente en Mozambique, pero han aumentado en Kenya, Uganda y Zambia en relación al espaciamiento de los embarazos, y en Malawi, República Unida de Tanzanía, Senegal, Uganda y Zambia respecto a la reducción de la maternidad. Tras realizar el ajuste de la intención de embarazo, era más probable que las mujeres que se encontraban en el quintil más rico emplearan un método anticonceptivo a largo plazo que las mujeres que se situaron en el quintil más pobre. CONCLUSIÓN: Los programas de planificación familiar en el África subsahariana surten efecto de manera irregular en todos los segmentos de la sociedad, si bien las desigualdades persisten en todos los países.
OBJECTIF: Étudier l'utilisation de la contraception dans 13 pays d'Afrique subsaharienne, évaluer les changements dans la satisfaction des besoins en matière de contraception par rapport aux inégalités liées à la richesse, et décrire la relation existant entre l'utilisation des méthodes contraceptives à long terme et à court terme, ainsi que les intentions d'une femme en matière de fécondité par rapport à la prospérité de son foyer. MÉTHODES: L'analyse a été réalisée à partir des données de l'enquête démographique et sanitaire menée dans 13 pays d'Afrique subsaharienne. Les inégalités liées à la richesse et ayant un effet sur le recours à la contraception ont été calculées à partir des indices de richesse des ménages et des indices de concentration. Des modèles de régression logistique ont été adaptés pour refléter la probabilité d'utilisation d'une méthode contraceptive à long terme, avec les ajustements suivants: le quintile d'indice de richesse, l'intention de fécondité (espacer les naissances ou arrêter toute procréation), le domicile (urbain/rural), l'éducation, le nombre d'enfants en vie, la situation familiale et l'année de l'enquête. RÉSULTATS: Le recours à la contraception a considérablement augmenté entre les enquêtes menées en Éthiopie, à Madagascar, au Mozambique, en Namibie et en Zambie, mais il a légèrement diminué au Kenya, au Sénégal et en Ouganda. Les inégalités liées à la richesse dans la satisfaction des besoins en matière de contraception ont décru dans la plupart des pays, notamment au Mozambique, mais elles ont augmenté au Kenya, en Ouganda et en Zambie en matière d'espacement des naissances, et au Malawi, en Ouganda, en République-Unie de Tanzanie, au Sénégal, et en Zambie en matière de limitation du nombre de grossesses. Après l'ajustement de l'intention de fécondité, les femmes appartenant au quintile le plus riche avaient une plus grande probabilité de pratiquer une contraception à long terme que celles appartenant au quintile le plus pauvre. CONCLUSION: Les programmes de planification familiale en Afrique subsaharienne présentent différents degrés de succès pour atteindre tous les segments de la société, toutefois des inégalités persistent et ce, dans tous les pays.