OBJECTIVE: We aimed to assess the health impact of a national control programme targeting schistosomiasis and intestinal nematodes in Uganda, which has provided population-based anthelmintic chemotherapy since 2003. METHODS: We conducted longitudinal surveys on infection status, haemoglobin concentration and clinical morbidity in 1871 randomly selected schoolchildren from 37 schools in eight districts across Uganda at three time points - before chemotherapy and after one year and two years of annual mass chemotherapy. FINDINGS: Mass treatment with praziquantel and albendazole led to a significant decrease in the intensity of Schistosoma mansoni - 70% (95% confidence interval (CI): 66-73%) after one year and 82% (95% CI: 80-85%) after two years of treatment. Intensity of hookworm infection also decreased (75% and 93%; unadjusted). There was a significant increase in haemoglobin concentration after one (0.135 g/dL (95% CI: 0.126-0.144)) and two years (0.303 g/dL (95% CI: 0.293-0.312)) of treatment, and a significant decrease in signs of early clinical morbidity. The impact of intervention on S. mansoni prevalence and intensity was similar to that predicted by mathematical models of the impact of chemotherapy on human schistosomiasis. Improvements in haemoglobin concentration were greatest among children who were anaemic or harbouring heavy S. mansoni infection at baseline. CONCLUSION: Anthelmintic treatment delivered as part of a national helminth control programme can decrease infection and morbidity among schoolchildren and improve haemoglobin concentration.
OBJETIVO: Decidimos evaluar el impacto sanitario de un programa nacional de control centrado en la esquistosomiasis y las infecciones intestinales por nematodos en Uganda, país que viene proporcionando tratamiento antihelmíntico a nivel poblacional desde 2003. MÉTODOS: Realizamos estudios longitudinales sobre la intensidad de la infección, la concentración de hemoglobina y la morbilidad clínica en 1871 escolares seleccionados al azar en 37 escuelas de ocho distritos de Uganda en tres momentos: antes del tratamiento, y al cabo de uno y dos años de la antibioticoterapia masiva anual. RESULTADOS: El tratamiento masivo con prazicuantel y albendazol se tradujo en una importante disminución de la intensidad de la infección por Schistosoma mansoni: 70% (intervalo de confianza (IC) del 95%: 66%-73%) al cabo de un año, y 82% (IC95%: 80%-85%) a los dos años de tratamiento. La intensidad de la anquilostomiasis también disminuyó (75% y 93%; cifras no ajustadas). Se produjo un aumento considerable de la concentración de hemoglobina al cabo de un año (0,135 g/dl (IC95%: 0,126-0,144)) y a los dos años (0,303 g/dl (IC95%: 0,293-0,312)) de tratamiento, así como una disminución significativa de los signos de morbilidad clínica precoz. El impacto de la intervención en la prevalencia y la intensidad de la infección por S. mansoni fue similar al proyectado por los modelos matemáticos del impacto de la antibioticoterapia en la esquistosomiasis humana. La concentración de hemoglobina mejoró sobre todo entre los niños que estaban anémicos o que presentaban signos serios de infección por S. mansoni al comienzo del estudio. CONCLUSIÓN: El tratamiento antihelmíntico suministrado en el marco de un programa nacional de control de helmintos permite reducir la intensidad de la infección y la morbilidad entre los escolares y mejorar la concentración de hemoglobina.
OBJECTIF: Nous nous sommes efforcés d'évaluer l'impact sur la santé d'un programme national de lutte contre la schistosomiase et contre les nématodes intestinaux en Ouganda, qui dispense une chimiothérapie antihelminthique en population depuis 2003. MÉTHODES: Nous avons réalisé une enquête longitudinale sur le statut infectieux, le taux d'hémoglobine et la morbidité clinique chez 1871 écoliers, choisis au hasard parmi 37 écoles relevant de 8 districts, répartis à travers l'Ouganda, en mesurant ces paramètres à trois moments différents : avant chimiothérapie, un an après une chimiothérapie massive annuelle et deux ans après ce traitement. RÉSULTATS: Le traitement massif par le praziquantel et l'albendazole a entraîné une diminution importante de l'intensité de l'infestation par Schistosoma Mansoni : 70 % [intervalle de confiance à 95 % (IC) = 66 - 73 %] après un an et 82 % [intervalle de confiance à 95 % (IC) = 80 - 85 %] après deux ans de traitement. L'intensité de l'infestation par les ankylostomes a aussi baissé [de 75 % et de 93 % respectivement (valeurs non ajustées)]. On a relevé une hausse importante du taux d'hémoglobine après un an [0,135 g/dl (IC à 95 % = 0,126 - 0,144)] et deux ans [0,303 g/dl (IC à 95 % = 0,293 - 0,312)] de traitement et une diminution notable des signes précoces de morbidité clinique. L'impact de l'intervention sur les concentrations de S. mansoni a été similaire à celui prévu par des modèles de l'impact de la chimiothérapie sur la schistosomiase humaine. C'est chez les enfants anémiques ou fortement infestés par S. mansoni au départ que l'on a relevé les plus fortes améliorations du taux d'hémoglobine. CONCLUSION: Le traitement antihelminthique délivré dans le cadre d'un programme national de lutte contre les helminthes est en mesure de faire baisser les taux d'infestation et de morbidité chez les écoliers et d'améliorer leur taux d'hémoglobine.