Over the past decade, there has been a rapid increase in the number of initiatives involving "for-profit" private health care providers in national tuberculosis (TB) control efforts. We reviewed 15 such initiatives with respect to contractual arrangements, quality of care and success achieved in TB control. In seven initiatives, the National TB Programme (NTP) interacted directly with for-profit providers; while in the remaining eight, the NTP collaborated with for-profit providers through intermediary not-for-profit nongovernmental organizations. All but one of the initiatives used relational "drugs-for-performance contracts" to engage for-profit providers, i.e. drugs were provided free of charge by the NTP emphasizing that providers dispense them free of charge to patients and follow national guidelines for diagnosis and treatment. We found that 90% (range 61-96%) of new smear-positive pulmonary TB cases were successfully treated across all initiatives and TB case detection rates increased between 10% and 36%. We conclude that for-profit providers can be effectively involved in TB control through informal, but well defined drugs-for-performance contracts. The contracting party should be able to reach a common understanding concerning goals and role division with for-profit providers and monitor them for content and quality. Relational drugs-for-performance contracts minimize the need for handling the legal and financial aspects of classical contracting. We opine that further analysis is required to assess if such "soft" contracts are sufficient to scale up private for-profit provider involvement in TB control and other priority health interventions.
En el último decenio han proliferado rápidamente las iniciativas que recurren a proveedores de atención sanitaria privados con ánimo de lucro en las actividades nacionales de lucha contra la tuberculosis. Examinamos los acuerdos contractuales, la calidad de la asistencia prestada y los resultados obtenidos en la lucha contra dicha enfermedad en 15 iniciativas de ese tipo. En siete de ellas, el Programa Nacional contra la Tuberculosis trabajaba directamente con proveedores con ánimo de lucro, y en las ocho restantes colaboraba con proveedores con ánimo de lucro a través de organizaciones no gubernamentales no lucrativas. Exceptuando un caso, en todas las iniciativas se recurrió a «contratos de medicamentos por prestaciones» para hacer participar a los proveedores con ánimo de lucro, esto es, el Programa les proporcionaba los medicamentos de forma gratuita, pero insistiendo en que se dispensaran también gratuitamente a los pacientes y con arreglo a las directrices nacionales en materia de diagnóstico y tratamiento. Observamos que en todas las iniciativas el 90% (intervalo: 61%-96%) de los nuevos casos bacilíferos de tuberculosis pulmonar habían sido tratados satisfactoriamente, y que las tasas de detección de casos aumentaron entre el 10% y el 36%. Nuestra conclusión es que los proveedores con ánimo de lucro pueden participar de forma eficaz en la lucha antituberculosa mediante contratos informales, pero bien definidos, de medicamentos por prestaciones. La parte contratante debe poder llegar a un consenso sobre los objetivos y el reparto de las funciones con esos proveedores, y vigilar el contenido y la calidad de sus servicios. Los contratos de medicamentos por prestaciones reducen al mínimo la necesidad de ocuparse de los aspectos jurídicos y financieros de los contratos ordinarios. Consideramos que es conveniente realizar un análisis en mayor profundidad para determinar si esos contratos simplificados bastan para extender masivamente la participación de los proveedores privados con ánimo de lucro en la lucha contra la tuberculosis y en otras intervenciones de salud prioritarias.
Au cours de la dernière décennie, on a observé une rapide augmentation du nombre d'initiatives impliquant des prestateurs de soins de santé privés («à but lucratif») dans les efforts de lutte contre la tuberculose. Nous avons analysé 15 de ces initiatives sous l'angle des dispositions contractuelles, de la qualité des soins et des succès obtenus dans la lutte antituberculeuse. Dans le cas de 7 d'entre elles, le programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) traitait directement avec des prestateurs exerçant une activité lucrative, tandis que dans le cadre des 8 autres, le PNT collaborait avec des prestateurs à but lucratif, par l'intermédiaire d'organisations non gouvernementales à but non lucratif. Toutes ces initiatives sauf une faisaient appel aux prestateurs à but lucratif en passant avec eux des contrats relationnels «Médicaments contre prestations», c'est-à-dire que les médicaments leur étaient fournis gratuitement par le PNT à la condition explicite qu'ils les distribuent gratuitement aux patients et qu'ils respectent les directives nationales en matière de diagnostic et de traitement. Nous avons constaté que, pour l'ensemble des initiatives, 90 % (plage de variation : 61 - 96 %) des nouveaux cas de tuberculose pulmonaire à frottis positif avaient été traités avec succès et que le taux de détection de la tuberculose aurait augmenté de 10 à 36 %. Nous avons conclu que les prestateurs à but lucratif pouvaient participer efficacement à la lutte antituberculeuse par l'intermédiaire de contrats informels, mais bien définis sous l'angle de la condition : médicaments contre prestations. La partie contractante doit être en mesure de parvenir à un accord concernant les buts et la répartition des rôles avec les prestateurs à but lucratif et de surveiller le contenu et la qualité de leurs prestations. Les contrats relationnels de type Médicaments contre prestations n'exigent qu'une prise en compte minimale des aspects juridiques et financiers couverts par les contrats classiques. Nous sommes d'avis qu'une analyse plus poussée s'impose pour évaluer si ces contrats «souple» suffisent pour élargir la participation des prestateurs privés à but lucratif à la lutte antituberculeuse et à d'autres initiatives sanitaires prioritaires.