OBJECTIVE: To assess risk factors for paediatric burn injuries in the Czech Republic and to suggest preventive measures. METHODS: This study included all children aged 0-16 years hospitalized during 1993-2000 at the Prague Burn Centre and data from the Czech Ministry of Health on national paediatric burn hospitalizations during 1996-2006. Personal, equipment and environmental risk factors were identified from hospital records. FINDINGS: The incidence of burn admissions among 0-14 year-olds increased from 85 to 96 per 100 000 between 1996 and 2006, mainly due to a 13% increase among 1-4 year-olds. Between 1993-2000 and 2006, the proportion of burn victims in the country hospitalized at the Prague Burn Centre increased from 9% to 21%. Detailed data were available on 1064 children (64% boys). Around 31% of all burn hospitalizations were in 1 year-olds. Some 79% of burns occurred at home: 70% in the kitchen, 14% in the living room or bedroom and 11% in the bathroom. Of the 18% occurring outdoors, 80% involved boys. Scalds from hot liquids accounted for 70% of all burns. The mean hospital stay was 22 days for boys and 18 days for girls. CONCLUSION: Most burns involved scalds from hot liquids at home: beverages in kitchens and water in bathrooms. There is a need for passive preventive measures, such as redesigned domestic cooking and eating areas, safer electrical kettles and temperature control devices for bathrooms. Educational programmes should be developed for parents and caregivers. A national plan for child burn prevention with specific targets would be helpful.
OBJETIVO: Investigar los factores de riesgo de quemaduras en niños de la República Checa y proponer medidas preventivas. MÉTODOS: En el presente estudio se incluyeron todos los niños de 0 a 16 años hospitalizados entre 1993 y 2000 en el Centro de Quemados de Praga. Asimismo, se analizaron los datos del Ministerio de Salud de la República Checa sobre las hospitalizaciones por quemaduras registradas en el país durante el periodo 1996-2006. Los factores de riesgo personales, ambientales y relacionados con el equipo se identificaron a partir de los registros hospitalarios. RESULTADOS: La incidencia de ingresos por quemaduras en niños de 0 a 14 años aumentó de 85 a 96 por 100 000 entre 1996 y 2006, sobre todo debido a un aumento del 13% entre los niños de 1 a 4 años. Entre 1993-2000 y 2006, la proporción de quemados de todo el país ingresados en el Centro de Quemados de Praga aumentó del 9% al 21%. Se obtuvieron datos detallados sobre 1064 niños (el 64% de ellos del sexo masculino). Aproximadamente un 31% de todas las hospitalizaciones por quemaduras se registraron en niños de 1 año. Aproximadamente un 79% de las quemaduras se produjeron en casa: el 70% en la cocina, el 14% en el salón o la habitación, y el 11% en el baño. Del 18% de las quemaduras que se produjeron fuera de casa, el 80% afectó al sexo masculino. Las escaldaduras con líquidos calientes supusieron el 70% de la totalidad de las quemaduras. La duración media de la estancia en el hospital fue de 22 días en los niños y de 18 días en las niñas. CONCLUSIÓN: La mayoría de las quemaduras consisten en escaldaduras con líquidos calientes que se producen en casa: bebidas en la cocina y agua en el cuarto de baño. Son necesarias medidas preventivas pasivas, tales como la modificación del diseño de las zonas de la casa para cocinar y comer, una mayor seguridad de las teteras eléctricas y dispositivos de control de la temperatura del agua en los cuartos de baño. Asimismo, deben elaborarse programas de educación para padres y cuidadores. Sería útil disponer de un plan nacional de prevención de las quemaduras infantiles que tuviera metas concretas.
OBJECTIF: Evaluer les facteurs de risque de brûlures pédiatriques dans la République tchèque et suggérer des mesures préventives. MÉTHODES: Cette étude a porté sur l'ensemble des enfants de 0 à 16 ans hospitalisés entre 1993 et 2000 au Centre des grands brûlés de Prague et a utilisé les données du Ministère tchèque de la Santé sur les hospitalisations pour brûlure pédiatrique de 1996 à 2006. Les facteurs de risque humains, matériels et environnementaux ont été identifiés d'après les registres hospitaliers. RÉSULTATS: L'incidence des admissions pour brûlure chez les enfants de 0 à 14 ans est passée de 85 à 96 pour 100 000 entre 1996 et 2006, en raison principalement de l'accroissement de 13 % de cette incidence dans la tranche d'âges 1-4 ans. Entre la période 1993-2000 et 2006, la proportion d'enfants brûlés dans le pays hospitalisées au Centre des grands brûlés de Prague a augmenté de 9 à 21 %. On disposait de données détaillées pour 1064 enfants (dont 64 % de garçons). Environ 31 % des hospitalisations pour brûlures concernaient des enfants d'un an. Près de 79 % des brûlures s'étaient produites au domicile des enfants : 70 % dans la cuisine, 14 % dans la salle de séjour ou une chambre et 11 % dans la salle de bain. Sur les 18 % de brûlures intervenant à l'extérieur, 80 % touchaient des garçons. Les enfants ébouillantés par des liquides chauds représentaient 70 % de l'ensemble des cas de brûlures. Le séjour moyen à l'hôpital était de 22 jours pour les garçons et de 18 jours pour les filles. CONCLUSION: Dans la plupart des cas de brûlures, l'enfant avait été ébouillanté par un liquide chaud à son domicile : par une boisson à la cuisine et par de l'eau à la salle de bain. Des mesures de prévention passive s'imposent, comme le réaménagement des zones servant à la cuisine et à l'alimentation domestiques et comme l'utilisation de bouilloires électriques plus sûres et de dispositifs de contrôle de la température dans les salles de bains. Des programmes d'éducation doivent être développés à l'intention des parents et des personnes s'occupant des enfants. Un plan national pour la prévention des brûlures chez l'enfant, avec des objectifs précis, serait utile.