There is growing recognition of the public-health burden of intimate partner violence (IPV) and the potential for the health sector to identify and support abused women. Drawing upon models of health-sector integration, this paper reviews current initiatives to integrate responses to IPV into the health sector in low- and middle-income settings. We present a broad framework for the opportunities for integration and associated service and referral needs, and then summarize current promising initiatives. The findings suggest that a few models of integration are being replicated in many settings. These often focus on service provision at a secondary or tertiary level through accident and emergency or women's health services, or at a primary level through reproductive or family-planning health services. Challenges to integration still exist at all levels, from individual service providers' attitudes and lack of knowledge about violence to managerial and health systems' challenges such as insufficient staff training, no clear policies on IPV, and lack of coordination among various actors and departments involved in planning integrated services. Furthermore, given the variety of locations where women may present and the range and potential severity of presenting health problems, there is an urgent need for coherent, effective referral within the health sector, and the need for strong local partnership to facilitate effective referral to external, non-health services.
Se está cobrando conciencia cada vez más del problema de salud pública que supone la violencia de pareja (VP) y del potencial del sector sanitario para identificar y apoyar a las mujeres maltratadas. Basándose en modelos de integración del sector de la salud, este artículo analiza las iniciativas emprendidas actualmente para integrar las respuestas a la VP en dicho sector en los entornos de ingresos bajos y medios. Presentamos un marco amplio donde inscribir las oportunidades de integración y las necesidades de servicios y derivación asociadas, para resumir luego las iniciativas más prometedoras del momento. Los resultados parecen indicar que hay unos cuantos modelos de integración que están repitiéndose en muchos entornos. Dichos modelos se centran a menudo en la prestación de servicios en los niveles secundario o terciario a través de los servicios de urgencias, atención a accidentados o salud de la mujer, o en el nivel primario a través de los servicios de salud reproductiva y planificación familiar. La integración sigue encontrando dificultades a todos los niveles, desde la actitud de algunos proveedores de servicios y su falta de conocimientos sobre la violencia hasta problemas de tipo gerencial y relacionados con los sistemas de salud como son una formación insuficiente del personal, la falta de políticas claras sobre la VP y la falta de coordinación entre los actores y departamentos implicados en la planificación de servicios integrados. Es más, dada la variedad de lugares a los que pueden acudir las mujeres, así como la diversidad y gravedad potencial de los problemas de salud que motivan la consultas, se necesita de forma urgente un sistema de derivación coherente y eficaz dentro del sector de la salud, así como fórmulas de colaboración local robustas que faciliten la derivación eficaz a servicios externos no relacionados con la salud.
La charge pour la santé publique résultant des violences exercées par les partenaires intimes, ainsi que les possibilités pour le secteur sanitaire d'identifier et de soutenir les femmes maltraitées, sont de plus en plus reconnues. A partir de modèles d'intégration dans le secteur sanitaire, le présent article examine les initiatives actuelles pour intégrer au secteur de la santé les réponses à cette violence dans les pays à revenu faible ou moyen. Nous présentons dans leurs grandes lignes les possibilités d'intégration, les services associés et les besoins en structures spécialisées, puis nous donnons un résumé des initiatives actuelles prometteuses. Les résultats laissent à penser qu'un petit nombre de modèles d'intégration sont reproduits dans de nombreux pays. Ces modèles sont souvent axés sur la prestation de services au niveau tertiaire ou secondaire par le biais de structures spécialisées dans les accidents, les situations d'urgence ou la santé des femmes, ou encore au niveau primaire par l'intermédiaire d'unités de santé reproductive ou de planification familiale. Cette intégration se heurte encore à des difficultés à tous les niveaux, allant de la mentalité et du manque de connaissances à propos de la violence du prestateur de services individuel à des problèmes affectant l'encadrement et les systèmes de santé, tels que le manque de personnel formé, l'absence de politiques claires sur les violences exercées par les partenaires intimes et l'insuffisance de la coordination entre les divers acteurs et départements intervenant dans la planification de services intégrés. En outre, compte tenu de la diversité des lieux où se trouvent femmes, ainsi que de la variété et de la gravité potentielle des problèmes de santé qui peuvent se poser, il est urgent de disposer au sein du secteur de la santé d'un dispositif d'orientation vers des services spécialisées cohérent et efficace et il faut qu'un partenariat local solide facilite une orientation efficiente vers des services spécialisés externes, non sanitaires.