OBJECTIVE: The Integrated Management of Childhood Illness (IMCI) strategy is designed to address the five leading causes of childhood mortality, which together account for 70% of the 10 million deaths occurring among children worldwide annually. Although IMCI is associated with improved quality of care, which is a key determinant of better health outcomes, it has not yet been widely adopted, partly because it is assumed to be more expensive than routine care. Here we report the cost of IMCI compared with routine care in four districts in the United Republic of Tanzania. METHODS: Total district costs of child care were estimated from the societal perspective as the sum of child health-care costs incurred in a district at the household level, primary health-facility level and hospital level. We also included administrative and support costs incurred by national and district administrations. The incremental cost of IMCI is the difference in costs of child health-care between districts with and without IMCI, after standardization for population size. FINDINGS: The annual cost per child of caring for children less than five years old in districts with IMCI was US$ 11.19, 44% lower than the cost in the districts without IMCI (US$ 16.09). Much of the difference was due to higher rates of hospitalization of children less than 5 years old in the districts without IMCI. Not all of this difference can be attributed to IMCI but even when differences in hospitalization rates are excluded, the cost per child was still 6% lower in IMCI districts. CONCLUSION:IMCI was not associated with higher costs than routine child health-care in the four study districts in the United Republic of Tanzania. Given the evidence of improved quality of care in the IMCI districts, the results suggest that cost should not be a barrier to the adoption and scaling up of IMCI.
OBJETIVO: La estrategia de Atención Integrada a las Enfermedades Prevalentes de la Infancia (AIEPI) se ha concebido para abordar las cinco causas principales de mortalidad en la niñez, que juntas representan un 70% de los 10 millones de defunciones registradas anualmente entre los niños en todo el mundo. Aunque garantiza una atención de mayor calidad, y ello es un factor clave para conseguir mejores resultados de salud, la AIEPI todavía no ha sido adoptada de forma generalizada, en parte porque se supone que es más costosa que la atención ordinaria. Informamos aquí sobre el costo de la AIEPI en comparación con la atención habitual en cuatro distritos de la República Unida de Tanzanía. MÉTODOS: Los costos distritales totales de la atención infantil se estimaron desde la perspectiva de la sociedad sumando para cada distrito los costos de esa atención a nivel de los hogares, a nivel de los servicios de atención primaria y a nivel hospitalario. Incluimos también los gastos administrativos y de apoyo de las administraciones nacional y distritales. El costo marginal de la AIEPI es la diferencia entre el costo de la atención infantil en los distritos con AIEPI y los distritos sin AIEPI, después de normalizar en función del tamaño de la población. RESULTADOS: El costo anual por niño de la atención a los menores de cinco años en los distritos con AIEPI fue de US$ 11,19, un 44% inferior al costo en los distritos sin AIEPI (US$ 16,09). Gran parte de la diferencia se debió a las mayores tasas de hospitalización registradas entre los menores de 5 años en los distritos sin AIEPI. No toda esa diferencia puede atribuirse a la AIEPI, pero, aun excluyendo las diferencias en las tasas de hospitalización, el costo por niño fue un 6% inferior en los distritos con AIEPI. CONCLUSIÓN: La AIEPI no entrañó un mayor costo que la atención infantil ordinaria en los cuatro distritos estudiados en la República Unida de Tanzanía. Dada la evidencia que demuestra la mejor calidad de la atención en los distritos con AIEPI, los resultados indican que los costos no deben suponer un obstáculo para adoptar y extender masivamente la AIEPI.
OBJECTIF: La stratégie de prise en charge intégrée des maladies de l'enfance (PCIME) est conçue pour faire face aux cinq causes principales de mortalité infantile, responsables dans leur ensemble de 70 % des 10 millions de décès d'enfants survenant chaque année dans le monde. Bien que la PCIME s'accompagne d'une amélioration de la qualité des soins, qui est la clé d'une issue plus clémente de la maladie, elle n'a pas encore été largement adoptée, en partie parce qu'elle est présumée plus onéreuse que les soins systématiques. Cet article compare le coût de la PCIME à celui des soins systématiques dans quatre districts de la République-Unie de Tanzanie. MÉTHODES: On a estimé les coûts totaux pour la société des soins infantiles dispensés dans les districts comme la somme des coûts des soins de santé infantiles supportés dans le district au niveau du ménage, de l'installation de santé primaire et de l'hôpital. On a aussi pris en compte les coûts administratifs et les dépenses d'appui subis par les administrations relevant de l'Etat et du district. Le coût marginal de la PCIME correspond à la différence de coût des soins de santé infantiles entre les districts bénéficiant d'une prise en charge intégrée et ceux n'en bénéficiant pas, après standardisation pour la taille de la population. RÉSULTATS: Le coût annuel par enfant de la dispensation de soins à des enfants de moins de cinq ans dans un district bénéficiant de la PCIME était de US $ 11,19, c'est-à-dire inférieur de 44 % à celui supporté dans les districts ne bénéficiant pas de cette prise en charge (US $ 16,09). Une grande partie de la différence était imputable aux taux plus élevés d'hospitalisation des enfants de moins de cinq ans dans les districts ne disposant pas de la PCIME. La totalité de cette différence ne peut être attribuée à la PCIME. Cependant, même si l'on fait abstraction des différences de taux d'hospitalisation, le coût par enfant reste inférieur de 6 % dans les districts où une PCIME a été mise en place. CONCLUSION: Dans les quatre districts tanzaniens étudiés, la PCIME n'entraînait pas des coûts plus élevés que ceux des soins de santé infantiles systématiques. Compte tenu de l'amélioration de la qualité des soins dans les districts bénéficiant de cette prise en charge, les résultats laissent à penser que les coûts ne devraient pas faire obstacle à l'adoption et à l'élargissement de la PCIME.