OBJECTIVE: To estimate the individual-level association of income poverty with being underweight, using tobacco, drinking alcohol, having access only to unsafe water and sanitation, being exposed to indoor air pollution and being obese. METHODS: Using survey data for as many countries as possible, we estimated the relative risk association between income or assets and risk factors at the individual level within 11 medium- and low-income subregions of WHO. WHO and The World Bank data on the prevalence of risk factors and income poverty (defined as living on < US$ 1.00 per day, US$ 1-2.00 per day and > US$ 2.00 per day) were analysed to impute the association between poverty and risk factors for each subregion. The possible effect of poverty reduction on the prevalence of risk factors was estimated using population-attributable risk percentages. FINDINGS: There were strong associations between poverty and malnutrition among children, having access only to unsafe water and sanitation, and being exposed to indoor air pollution within each subregion (relative risks were twofold to threefold greater for those living on < US$ 1.00 per day compared with those living on > US$ 2.00 per day). Associations between poverty and obesity, tobacco use and alcohol use varied across subregions. If everyone living on < US$ 2.00 per day had the risk factor profile of those living on > US$ 2.00 per day, 51% of exposures to unimproved water and sanitation could be avoided as could 37% of malnutrition among children and 38% of exposure to indoor air pollution. The more realistic, but still challenging, Millennium Development Goal of halving the number of people living on < US$ 1.00 per day would achieve much smaller reductions. CONCLUSION: To achieve large gains in global health requires both poverty eradication and public health action. The methods used in this study may be useful for monitoring pro-equity progress towards Millennium Development Goals.
OBJETIVO: Estimar la relación individual existente entre la pobreza de ingresos y la insuficiencia ponderal, el consumo de tabaco, el consumo de alcohol, el hecho de no disponer más que de agua y saneamiento insalubres, la exposición a aire contaminado en interiores y la obesidad. MÉTODOS: Usando datos encuestales para el máximo número de países posible, estimamos el riesgo relativo de asociación de los ingresos o el patrimonio a factores de riesgo particulares en 11 subregiones de la OMS de ingresos bajos y medios. Se analizaron datos de la OMS y del Banco Mundial sobre la prevalencia de los factores de riesgo y la pobreza de ingresos (definida distinguiendo la subsistencia con menos de US$ 1,00 diarios, con US$ 1,00-2,00 diarios y con más de US$ 2,00 diarios) a fin de determinar la relación entre pobreza y factores de riesgo para cada subregión. El posible efecto de la reducción de la pobreza en la prevalencia de los factores de riesgo se estimó a partir de los porcentajes de riesgo atribuible poblacionales. RESULTADOS: Se detectó una estrecha relación entre la pobreza y la malnutrición infantil, el hecho de no disponer más que de agua y saneamiento insalubres, y la exposición a aire contaminado en interiores dentro de cada subregión (los riesgos relativos fueron entre dos y tres veces mayores entre quienes vivían con menos de US$ 1,00 al día que en quienes subsistían con más de US$ 2,00 al día). El grado de asociación de la pobreza a la obesidad, el consumo de tabaco y el consumo de alcohol difería de una subregión a otra. Si todas las personas que viven con menos de US$ 2,00 al día tuvieran el mismo perfil de factores de riesgo que las que viven con más de US$ 2,00 diarios, se podrían evitar el 51% de los casos de exposición a sistemas de abastecimiento de agua y saneamiento no mejorados, así como el 37% de la malnutrición infantil y el 38% de la exposición a aire contaminado en locales cerrados. El más realista, pero con todo difícil, de los Objetivos de Desarrollo del Milenio de reducir a la mitad el número de personas con menos de US$ 1,00 al día se traduciría en disminuciones mucho menores. CONCLUSIÓN: Para conseguir grandes avances en el terreno de la salud mundial se requieren medidas tanto de erradicación de la pobreza como de salud pública. Los métodos empleados en este estudio podrían ayudar a vigilar los progresos en equidad hacia los Objetivos de Desarrollo del Milenio.
OBJECTIF: Estimer l'association au niveau individuel entre pauvreté des revenus d'une part et maigreur, tabagisme, alcoolisme, absence d'accès à une eau saine et à des équipements sanitaires convenables, exposition à la pollution de l'air intérieur et obésité, d'autre part. MÉTHODES: A l'aide de données d'enquête relatives au plus grand nombre possible de pays, les auteurs ont estimé l'association correspondant au risque relatif entre le revenu ou les ressources et les facteurs de risque au niveau individuel dans 11 sous-régions de l'OMS à revenus moyens et faibles. Ils ont analysé les données de l'OMS et de la Banque mondiale sur la prévalence des facteurs de risque et du niveau de pauvreté (défini comme le fait de disposer pour vivre de moins de US $ 1,00 par jour, de US $ 1 à 2,00 par jour ou de plus de US $ 2,00 par jour) pour évaluer l'association entre pauvreté et facteurs de risque pour chaque sous-région. Ils ont estimé l'effet éventuel d'une réduction de la pauvreté sur la prévalence des facteurs de risque à l'aide des pourcentages de risque attribuable des populations. RÉSULTATS: Il existait de fortes associations entre pauvreté et malnutrition chez les enfants n'ayant accès qu'à de l'eau et à des équipements sanitaires insalubres et exposés à la pollution de l'air intérieur dans chaque sous-région (les risques relatifs étaient deux à trois fois plus élevés pour ceux vivant avec moins de US $ 1 par jour que pour ceux vivant avec plus de US $ 2 par jour). Les associations entre pauvreté d'une part et obésité, tabagisme ou alcoolisme d'autre part étaient variables d'une sous-région à l'autre. Si toutes les personnes disposant de moins de US $ 2,00 par jour présentaient le profil de facteurs de risque de celles vivant avec plus de US $ 2,00 par jour, 51 % des expositions à de l'eau et à un réseau sanitaire non traités, 37 % des cas de malnutrition infantile et 38 % des expositions à la pollution de l'air intérieur pourraient être évités. L'objectif de développement du Millénaire, certes plus réaliste, mais encore difficile à atteindre, consistant à réduire d'un facteur deux le nombre de personnes vivant avec moins de US $ 1,00 par jour, permettrait d'obtenir des diminutions plus faibles de ces nombres de cas. CONCLUSION: L'obtention d'améliorations conséquentes de la santé dans le monde exige à la fois l'éradication de la pauvreté et des mesures de santé publique. Les méthodes employées dans cette étude peuvent être utiles à la surveillance des progrès en faveur de l'équité dans la réalisation des objectifs de développement du Millénaire.