OBJECTIVE: Delivery by a skilled birth attendant (SBA) serves as an indicator of progress towards reducing maternal mortality worldwide - the fifth Millennium Development Goal. Though WHO tracks the proportion of women delivered by SBAs, we know little about their competence to manage common life-threatening obstetric complications. We assessed SBA competence in five high maternal mortality settings as a basis for initiating quality improvement. METHODS: The WHO Integrated Management of Pregnancy and Childbirth (IMPAC) guidelines served as our competency standard. Evaluation included a written knowledge test, partograph (used to record all observations of a woman in labour) case studies and assessment of procedures demonstrated on anatomical models at five skills stations. We tested a purposive sample of 166 SBAs in Benin, Ecuador, Jamaica and Rwanda (Phase I). These initial results were used to refine the instruments, which were then used to evaluate 1358 SBAs throughout Nicaragua (Phase II). FINDINGS: On average, Phase I participants were correct for 56% of the knowledge questions and 48% of the skills steps. Phase II participants were correct for 62% of the knowledge questions. Their average skills scores by area were: active management of the third stage of labour - 46%; manual removal of placenta - 52%; bimanual uterine compression - 46%; immediate newborn care - 71%; and neonatal resuscitation - 55%. CONCLUSION: There is a wide gap between current evidence-based standards and provider competence to manage selected obstetric and neonatal complications. We discuss the significance of that gap, suggest approaches to close it and describe briefly current efforts to do so in Ecuador, Nicaragua and Niger.
OBJETIVO: La atención del parto por personal de salud calificado es un indicador que valora el progreso realizado para reducir la mortalidad materna a nivel mundial, y que se ve reflejado en el quinto Objetivo de Desarrollo del Milenio. Aunque la OMS sigue de cerca la proporción de mujeres que dan a luz atendidas por un personal calificado, es poco lo que sabemos sobre su competencia para manejar complicaciones obstétricas comunes potencialmente mortales. Evaluamos la competencia del personal calificado en cinco entornos de alta mortalidad materna como punto de partida para empezar a mejorar la calidad de la asistencia. MÉTODOS: El grado de competencia se determinó empleando como referencia la guía de la OMS, Manejo integrado del embarazo y el parto (IMPAC). La evaluación incluyó un examen escrito sobre los conocimientos en la materia, estudios de casos del partograma (registro de variables durante la vigilancia del trabajo de parto) y una evaluación de la práctica demostrada con modelos anatómicos en cinco tipos de aptitudes. Se analizó una muestra intencionada de 166 asistentes calificados en Benin, el Ecuador, Jamaica y Ruanda (fase I). Con esos resultados iniciales se refinaron los instrumentos, que volvieron a ser utilizados para evaluar a 1358 personal calificado a través de Nicaragua (fase II). RESULTADOS: En promedio, los participantes en la fase I contestaron correctamente el 56% de las preguntas sobre los conocimientos teóricos. Así mismo, desempeñaron correctamente el 48% de los pasos de las pruebas prácticas. Los participantes en la fase II respondieron correctamente al 62% de las preguntas teóricas. Sus puntuaciones promedias por área de práctica fueron las siguientes: manejo activo del tercer período del parto, 46%; extracción manual de la placenta, 52%; compresión uterina bimanual, 46%; atención inmediata al recién nacido, 71%; y reanimación neonatal, 55%. CONCLUSIÓN: Existe una brecha importante entre las normas actuales basadas en la evidencia y las aptitudes del personal para manejar determinadas complicaciones obstétricas y neonatales. Tras analizar las implicaciones de esta brecha, se propone medidas para corregirlo y se describe brevemente las actividades que actualmente se lleva a cabo con ese fin en el Ecuador, Nicaragua y el Níger.
OBJECTIF: Le taux d’accouchement par un accoucheur qualifié sert dans le monde entier d’indicateur des progrès réalisés dans la réduction de la mortalité maternelle (cinquième objectif du Millénaire pour le développement). Si l’OMS suit la proportion de femmes accouchées par des accoucheurs qualifiés, elle sait peu de choses sur la capacité de ces agents de santé à prendre en charge des complications obstétricales courantes potentiellement fatales. Nous avons évalué les compétences de ces accoucheurs dans cinq établissements présentant une forte mortalité maternelle, en tant que point de départ pour une amélioration de la qualité des prestations. MÉTHODES: Les directives de la Prise en charge intégrée de la grossesse et de l’accouchement de l’OMS (PCIGA) nous ont servi de norme pour l’évaluation des compétences. Celle-ci a été réalisée sur la base d’un test de connaissances écrit, d’études de cas utilisant un partographe (appareil capable d’enregistrer l’ensemble des paramètres pour une femme en travail) et de la démonstration par les participants de différentes opérations sur des modèles anatomiques dans cinq postes d’évaluation des compétences. Nous avons testé cette évaluation sur un échantillon choisi à dessein de 166 accoucheurs qualifiés du Bénin, de l’ Equateur, de la Jamaïque et du Rwanda (phase I). Les résultats initiaux obtenus ont été utilisés pour perfectionner les instruments d’évaluation, qui ont ensuite été appliqués à 1358 accoucheurs qualifiés dans l’ensemble du Nicaragua (phase II). RÉSULTATS: En moyenne, les participants à la phase I ont fourni une prestation correcte pour 56 % des questions de connaissances et pour 48 % des étapes de compétences. Les participants à la phase II ont répondu correctement à 62 % des questions de connaissances. En moyenne, leurs résultats en matière de compétences se répartissaient par domaines comme suit. Prise en charge active du troisième stade du travail : 46 %, retrait manuel du placenta : 52 %, compression utérine à deux mains : 46 %, soins immédiats au nouveau-né : 71 % et réanimation néonatale : 55 %. CONSLUSION: Il existe un large écart entre les exigences de la norme actuelle reposant sur une base factuelle et la capacité des prestateurs à prendre en charge certaines complications obstétricales et néonatales. Nous examinons l’importance de cet écart, proposons des approches pour le combler et décrivons brièvement les efforts entrepris dans cette voie en Equateur, au Nicaragua et au Niger