OBJECTIVE: To determine risk factors for poor birth outcome and their population attributable fractions. METHODS: 1688 women who attended for antenatal care were recruited into a prospective study of the effectiveness of syphilis screening and treatment. All women were screened and treated for syphilis and other reproductive tract infections (RTIs) during pregnancy and followed to delivery to measure the incidence of stillbirth, intrauterine growth retardation (IUGR), low birth weight (LBW) and preterm live birth. FINDINGS: At delivery, 2.7% of 1536 women experienced a stillbirth, 12% of live births were preterm and 8% were LBW. Stillbirth was independently associated with a past history of stillbirth, short maternal stature and anaemia. LBW was associated with short maternal stature, ethnicity, occupation, gravidity and maternal malaria whereas preterm birth was associated with occupation, age of sexual debut, untreated bacterial vaginosis and maternal malaria. IUGR was associated with gravidity, maternal malaria, short stature, and delivering a female infant. In the women who had been screened and treated for syphilis, in between 20 and 34% of women with each outcome was estimated to be attributable to malaria, and 63% of stillbirths were estimated as being attributable to maternal anaemia. Screening and treatment of RTIs was effective and no association was seen between treated RTIs and adverse pregnancy outcomes. CONCLUSION: Maternal malaria and anaemia continue to be significant causes of adverse pregnancy outcome in sub-Saharan Africa. Providing reproductive health services that include treatment of RTIs and prevention of malaria and maternal anaemia to reduce adverse birth outcomes remains a priority.
OBJETIVO: Identificar los factores de riesgo de desenlace adverso del parto y sus fracciones poblacionales atribuibles. MÉTODOS: En un estudio prospectivo sobre la eficacia de la detección y tratamiento de la sífilis se incluyeron 1688 mujeres que esperaban recibir atención prenatal. Todas ellas fueron sometidas a pruebas de detección y tratamiento de la sífilis y de otras infecciones del aparato reproductor durante el embarazo, y fueron observadas hasta el parto para determinar la incidencia de muerte fetal, retraso del crecimiento intrauterino, bajo peso al nacer y parto antes del término. RESULTADOS: Entre las 1536 mujeres observadas hasta el parto hubo un 2,7% de muertes fetales, un 12% de nacidos vivos antes del término y un 8% de recién nacidos con bajo peso al nacer. La muerte fetal se asoció de forma independiente a los antecedentes de muerte fetal y a la anemia y la baja estatura de la madre. El bajo peso al nacer se asoció a la baja estatura de la madre, su etnia y ocupación, el número de embarazos anteriores y los antecedentes de paludismo, mientras que el parto antes del término se asoció con la ocupación, la edad de inicio de las relaciones sexuales, la vaginosis bacteriana no tratada y los antecedentes de paludismo. El retraso del crecimiento intrauterino se asoció con el número de embarazos anteriores, el paludismo, la baja estatura de la madre y el sexo femenino del recién nacido. En estas mujeres sometidas a pruebas de detección y tratamiento de la sífilis, entre un 20 y un 34% de cada uno de los desenlaces adversos fueron atribuibles al paludismo, mientras que el 63% de las muertes fetales fueron atribuibles a la anemia materna. La detección y tratamiento de las infecciones del aparato reproductor fue eficaz y no se observó ninguna asociación entre las infecciones tratadas y los desenlaces adversos del embarazo. CONCLUSIÓN: El paludismo y la anemia materna siguen siendo causas importantes de desenlace adverso del embarazo en el África subsahariana. La prestación de servicios de salud reproductiva que incluyan el tratamiento de las infecciones del aparato reproductor y la prevención de la malaria y la anemia materna siguen siendo prioritarias para reducir los desenlaces adversos del embarazo.
OBJECTIF: Déterminer les facteurs de risque pour diverses issues défavorables de l'accouchement et les fractions attribuables en population de ces issues. MÉTHODES: 1688 femmes bénéficiant de soins anténataux ont été incluses dans une étude prospective visant à évaluer l'efficacité du dépistage de la syphilis et de son traitement. Pendant leur grossesse, ces femmes ont toutes été soumises à un dépistage de la syphilis et ont éventuellement été traitées contre cette maladie ou d'autres infections de l'appareil reproducteur. Elles ont également fait l'objet d'un suivi jusqu'à l'accouchement, en vue de mesurer l'incidence des mortinaissances, des retards de développement intra-utérins, des faibles poids à la naissance et des naissances avant terme. RÉSULTATS: Parmi les 1536 accouchements, 2,7 % ont donné un enfant mort-né, 12 % un enfant prématuré vivant et 8 % un enfant de faible poids à la naissance. La mortinaissance était associée de manière indépendante aux facteurs suivants : antécédents d'accouchement d'un enfant mort-né, et faible stature ou anémie maternelles. Le faible poids à la naissance pouvait être associé à une petite stature de la mère, à son origine ethnique, à sa profession, au nombre de grossesses et à la présence du paludisme chez la mère, tandis que la naissance avant terme pouvait être mise en relation avec la profession, l'âge au début de l'activité sexuelle et la présence d'une vaginite bactérienne non traitée ou d'un paludisme chez la mère. Le retard de croissance intra-utérin pouvait être corrélé avec le nombre de grossesses, la présence d'un paludisme chez la mère, une faible stature maternelle et la mise au monde d'une fille. Parmi les femmes chez lesquelles on avait détecté et traité une syphilis, 20 à 24 % des issues défavorables de l'accouchement ont été considérées comme imputables au paludisme et 63 % des mortinaissances à une anémie maternelle. Le dépistage et le traitement des infections de l'appareil reproducteur se sont révélés efficaces et aucune association n'a été relevée entre ces infections et des issues défavorables de la grossesse. CONCLUSION: Le paludisme et l'anémie maternels restent des causes importantes d'issues défavorables de la grossesse en Afrique subsaharienne. L'apport de services de santé génésique comprenant le traitement des infections de l'appareil reproducteur et la prévention du paludisme et de l'anémie chez la mère demeure une priorité pour réduire les issues défavorables de l'accouchement.