OBJECTIVE: Female genital cutting (FGC) is the collective name given to traditional practices that involve partial or total cutting away of the female external genitalia whether for cultural or other non-therapeutic reasons. In Egypt, the result of the Demographic Health Survey in 2000 revealed that 97% of married women included in the survey experienced FGC. The aim of this study is to measure the prevalence of FGC among schoolgirls in Egypt. METHODS: Multistage random technique was applied for site selection. First, Egypt was divided into five geographical areas; Greater Cairo, Lower Egypt, Upper Egypt, Sinai and Suez Canal Region. Second, from each governorate, two educational districts were selected randomly (except Luxor). In each of the selected districts, the schools were divided into primary, preparatory and secondary schools. In each education stage, the schools were divided into rural, urban, government and private. The total number of females interviewed was 38 816. FINDINGS: The prevalence of FGC among schoolgirls in Egypt was 50.3%. The prevalence of FGC was 46.2% in government urban schools, 9.2% in private urban schools and 61.7% in rural schools. Educational levels of mother and father were negatively associated with FGC (P < 0.001). The mean age of the time of FGC was 10.1 ± 2.3 years. CONCLUSION: FGC prevalence is lowering, yet more active education at the grass-roots level is needed to create change.
OBJETIVO: El concepto de mutilación genital femenina (MGF) abarca en general las prácticas tradicionales que entrañan la ablación parcial o total de los genitales externos femeninos por razones no terapéuticas, culturales o de otro tipo. En Egipto, el resultado de la Encuesta de Demografía y Salud realizada en 2000 reveló que un 97% de las mujeres casadas participantes en la encuesta habían sufrido MGF. El objetivo de este estudio fue medir la prevalencia de MGF entre las escolares de Egipto. MÉTODOS: Se aplicó un método de muestreo aleatorizado polietápico para seleccionar los sitios. Primero, el país se dividió en cinco zonas geográficas: área metropolitana de El Cairo, Bajo Egipto, Alto Egipto, Sinaí y región del Canal de Suez. Segundo, en cada prefectura se seleccionaron al azar dos distritos educativos (excepto Luxor). En cada uno de los distritos seleccionados, las escuelas se clasificaron en primarias, preparatorias y secundarias. En cada nivel educativo, las escuelas se clasificaron en rurales, urbanas, públicas y privadas. El número total de mujeres entrevistadas fue de 38 816. RESULTADOS: La prevalencia de MGF entre las escolares de Egipto era del 50,3%. El porcentaje era de un 46,2% en las escuelas públicas urbanas, 9,2% en las escuelas privadas urbanas, y 61,7% en las escuelas rurales. Los niveles educativos de la madre y el padre estaban inversamente relacionados con la MGF (P < 0,001). La edad media en el momento de la MGF fue de 10,1 ± 2,3 años. CONCLUSIÓN: La prevalencia de la MGF está disminuyendo, pero se requiere una educación más activa a nivel popular para propiciar los cambios necesarios.
OBJECTIF: Les mutilations génitales féminines (MGF) désignent l'ensemble des pratiques traditionnelles comprenant une excision partielle ou totale des organes génitaux externes féminins pour des motifs non thérapeutiques culturels ou autres. En Egypte, l'enquête démographique et sanitaire menée en 2000 a révélé que 97 % des femmes mariées ayant participé à l'enquête avaient subi des MGF. L'objectif de la présente étude est de mesurer la prévalence de ces mutilations chez les écolières égyptiennes. MÉTHODES: On a appliqué une méthode de sondage aléatoire sur plusieurs niveaux pour sélectionner les sites. On a commencé par diviser l'Egypte en cinq zones géographiques : Grand Caire, Basse Egypte, Haute Egypte, Sinaï et Région du Canal de Suez. En second lieu, on a sélectionné au hasard, dans chaque gouvernorat, deux districts académiques (sauf celui de Louxor). Puis, dans chacun de ces districts, on a réparti les écoles en établissements primaires, préparatoires et secondaires. Pour chaque niveau d'enseignement, on a classé les écoles en établissements ruraux, urbains, publics et privés. Au total, 38 816 filles ont été interrogées. RÉSULTATS: La prévalence des MGF parmi les écolières égyptiennes était en moyenne de 50,3 %. Elle était plus précisément de 46,2 % chez les écolières du secteur public urbain, de 9,2 % chez celles du secteur privé urbain et de 61,7 % chez celles des écoles rurales. Il existait une association négative entre les niveaux d'éducation de la mère et du père et la prévalence des MGF (p < 0,001). Les MGF avaient été subies en moyenne à 10,1 ± 2,3 ans. CONCLUSION: La prévalence des MGF est en baisse, néanmoins une éducation plus active à la base est nécessaire pour faire changer les choses.