New global public health institutions are increasingly emphasizing transparency in decision-making, developing-country ownership of projects and programmes, and merit- and performance-based funding. Such principles imply an institutional response to the challenge of bridging the "know-do gap", by basing decisions explicitly on results, evidence and best practice. Using a knowledge systems framework, we examine how the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria has affected the ways in which knowledge is used in efforts to combat these three diseases. We outline the formal knowledge system embedded in current rules and practices associated with the Global Fund's application process, and give three examples that illustrate the complexity of the knowledge system in action: human immunodeficiency virus/acquired immunodeficiency syndrome (HIV/AIDS) policy in China; successful applications from Haiti; and responses to changing research on malaria. These examples show that the Global Fund has created strong incentives for knowledge to flow to local implementers, but with little encouragement and few structures for the potentially valuable lessons from implementation to flow back to global best practice or research-based knowledge. The Global Fund could play an influential role in fostering much-needed learning from implementation. We suggest that three initial steps are required to start this process: acknowledging shared responsibility for learning across the knowledge system; analysing the Global Fund's existing data (and refining data collection over time); and supporting recipients and technical partners to invest resources in linking implementation with best practice and research.
Las nuevas instituciones mundiales de salud pública están haciendo cada vez más hincapié en la transparencia de la adopción de decisiones, la identificación del país en desarrollo con los proyectos y programas, y la financiación basada en los méritos y el desempeño. Tales principios exigen una respuesta institucional al reto de cerrar la «brecha teórico-práctica», de manera que las decisiones se basen explícitamente en los resultados obtenidos, en la evidencia y en las prácticas más adecuadas. Usando un marco de sistemas de conocimientos, analizamos la influencia del Fondo Mundial de Lucha contra el SIDA, la Tuberculosis y la Malaria en la manera de utilizar los conocimientos en el contexto de las actividades emprendidas para combatir esas tres enfermedades. Describimos en términos generales el sistema de conocimientos formales incorporado en las normas y prácticas seguidas actualmente en los procedimientos de ejecución del Fondo Mundial, aportando tres ejemplos que ilustran la complejidad del sistema de conocimientos en acción: la política referente al virus de la inmunodeficiencia humana/síndrome de inmunodeficiencia adquirida (infección por el VIH/SIDA) en China; las iniciativas llevadas a cabo con éxito en Haití; y las respuestas a la evolución de las investigaciones sobre la malaria. Estos ejemplos muestran que el Fondo Mundial ha creado poderosos incentivos para lograr que los conocimientos lleguen a los ejecutores locales, pero con escasos estímulos y pocas estructuras para que las enseñanzas potencialmente valiosas derivadas de la ejecución reviertan en beneficio de las prácticas óptimas mundiales o los conocimientos basados en investigaciones. El Fondo Mundial podría contribuir de forma significativa a fomentar el muy necesario aprendizaje a partir de la ejecución. Sugerimos que para dar comienzo a ese proceso se tomen tres medidas iniciales: reconocimiento de la responsabilidad compartida en cuanto al aprendizaje en todo el sistema de conocimientos; análisis de los datos actuales del Fondo Mundial (y mejora del acopio de datos con el tiempo); y apoyo a los beneficiarios y los asociados técnicos para que se dediquen recursos a vincular la ejecución a las mejores prácticas e investigaciones.
Les nouvelles institutions mondiales dans le domaine de la santé publique mettent de plus en plus l'accent sur la transparence dans la prise de décision, l'engagement des pays en développement dans les projets et les programmes et un financement fondé sur le mérite et les résultats. De tels principes signifient que les institutions doivent s'attacher à combler le fossé entre «faire et savoir», en fondant explicitement les décisions sur les résultats, les faits et les meilleures pratiques. Partant de la définition générale des systèmes de connaissances, on a examiné comment le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme avait influé sur l'utilisation des connaissances dans les efforts de lutte contre ces trois maladies. On a présenté le système de connaissances formel établi par l'intermédiaire des règles et des pratiques actuellement associées au processus d'application du Fonds mondial et donné trois exemples qui illustrent la complexité de la mise en œuvre pratique de ce système de connaissances : la politique chinoise concernant le VIH/SIDA ; les succès programmatiques enregistrés en Haïti ; et les réponses à l'évolution des connaissances issues de la recherche sur le paludisme. Ces exemples montrent que le Fonds mondial a mis en place d'importantes incitations pour que les connaissances parviennent jusqu'aux personnes chargées localement de la mise en œuvre des programmes; en revanche, il n'a guère établi de mesures incitatives ou de structures favorisant le retour des enseignements potentiellement utiles, tirés de cette mise en œuvre, afin que ces enseignements puissent faire évoluer les meilleures pratiques mondiales ou le savoir issu de la recherche. Le Fonds mondial pourrait jouer un rôle important dans la promotion d'un retour d'information extrêmement précieux de la part des responsables de l'application des programmes. Trois mesures s'imposent dans un premier temps : reconnaître les responsabilités partagées des intervenants dans l'acquisition d'enseignements à travers le système de connaissances; analyser les données dont dispose actuellement le Fonds mondial (et améliorer progressivement la collecte des données) ; et aider les bénéficiaires et les partenaires techniques à affecter les ressources grâce à l'établissement d'un lien entre la mise en œuvre des programmes et l'évolution des meilleures pratiques et du savoir issu de la recherche.