Genital ulcers are important cofactors of HIV transmission in the countries most severely affected by HIV/ AIDS. Chancroid is a common cause of genital ulcer in all 18 countries where adult HIV prevalence surpasses 8% and is rare in countries with low-level HIV epidemics. Haemophilus ducreyi, the causative organism of chancroid, is biologically vulnerable and occupies a precarious epidemiological niche. Both simple, topical hygiene and male circumcision greatly reduce risk of infection and several classes of antibiotics - some of which can be administered in single-dose treatment regimens - provide rapid cure. H. ducreyi depends on sexual networks with high rates of partner change for its survival, thriving in environments characterized by male mobility and intensive commercial sex activity. Elimination of H. ducreyi infection from vulnerable groups results in disappearance of chancroid from the larger community. Once endemic in Europe and North America, chancroid began a steady decline early in the twentieth century, well before the discovery of antibiotics. Social changes - resulting in changing patterns of commercial sex - probably disrupted the conditions needed to sustain chancroid as an endemic disease. Sporadic outbreaks are now easily controlled when effective curative and preventive services are made available to sex workers and their clients. More recently, chancroid prevalence has declined markedly in countries such as the Philippines, Senegal, and Thailand, a development that may contribute to stabilization of the HIV epidemics in these countries. Eradication of chancroid is a feasible public health objective. Protecting sex workers and their clients from exposure to sexually transmitted diseases (STDs) and improving curative services for STDs are among the proven strategies that could be employed.
Las úlceras genitales son un cofactor importante de la transmisión del VIH en los países más gravemente afectados por la epidemia de VIH/SIDA, y el chancroide es una causa común de úlcera genital en los 18 países donde la prevalencia de la infección por el VIH en la población adulta sobrepasa el 8%, mientras que es infrecuente en los países de baja intensidad de la epidemia de VIH. El microorganismo causante del chancroide, Haemophilus ducreyi, presenta unas características biológicas que lo hacen vulnerable y ocupa un nicho epidemiológico precario. Tanto la simple higiene tópica como la circuncisión masculina reducen considerablemente el riesgo de infección, y varios tipos de antibióticos, algunos de los cuales se pueden administrar en forma de una sola dosis, permiten lograr una rápida curación. H. ducreyi necesita redes sexuales promiscuas para su supervivencia, por lo que prospera en entornos caracterizados por la movilidad de los hombres y por un intenso comercio sexual. La eliminación de la infección por H. ducreyi entre los grupos vulnerables se traduce en la desaparición del chancroide en la comunidad general. En su día endémico en Europa y América del Norte, el chancroide no ha cesado de retroceder desde principios del siglo XX, mucho antes del descubrimiento de los antibióticos. Determinadas mutaciones sociales, y los cambios experimentados consiguientemente por el comercio sexual, alteraron probablemente las condiciones que necesitaba el chancroide para persistir como enfermedad endémica. Los brotes esporádicos se pueden controlar actualmente con facilidad cuando los profesionales del sexo y sus clientes disponen de servicios curativos y preventivos eficaces. Más recientemente, la prevalencia del chancroide ha disminuido de forma marcada en países como Filipinas, el Senegal y Tailandia, lo que podría contribuir a que se estabilizara la epidemia de infección por el VIH en esos países. La erradicación del chancroide es un objetivo de salud pública viable. La protección de los profesionales del sexo y de sus clientes contra las enfermedades de transmisión sexual (ETS) y la mejora de los servicios de curación de las ETS son algunas de las estrategias de demostrada eficacia que pueden emplearse.
Les ulcérations génitales sont d'importants cofacteurs de la transmission du VIH dans les pays les plus gravement touchés par le VIH/SIDA. Le chancre mou est une cause fréquente d'ulcération génitale dans les 18 pays où la prévalence du VIH chez l'adulte dépasse 8 % et est rare dans ceux où l'épidémie de VIH est de faible intensité. Haemophilus ducreyi, agent du chancre mou, est biologiquement vulnérable et occupe une niche épidémiologique précaire. Une hygiène locale simple ainsi que la circoncision masculine réduisent largement le risque d'infection et plusieurs classes d'antibiotiques, dont certains peuvent être administrés en traitement unique, assurent une guérison rapide. La survie de H. ducreyi est favorisée par l'existence de réseaux sexuels avec changements fréquents de partenaires et ce germe se propage surtout dans les milieux caractérisés par une grande mobilité géographique des hommes et un recours intensif aux services des travailleurs sexuels. L'élimination de l'infection à H. ducreyi parmi les groupes vulnérables entraîne la disparition du chancre mou dans la communauté. Autrefois endémique en Europe et en Amérique du Nord, le chancre mou a connu un déclin régulier dès le début du XXe siècle, bien avant la découverte des antibiotiques. Les changements sociaux, qui se sont accompagnés d'une évolution des pratiques en matière de prostitution, ont probablement perturbé les conditions qui permettaient au chancre mou de se maintenir sur un mode endémique. Il est maintenant facile d'endiguer les flambées sporadiques lorsque les travailleurs sexuels et leurs clients ont accès à des services préventifs et curatifs efficaces. Récemment, la prévalence du chancre mou a considérablement baissé dans des pays comme les Philippines, le Sénégal et la Thaïlande, une tendance qui peut contribuer à stabiliser l'épidémie de VIH dans ces pays. L'éradication du chancre mou est un objectif de santé publique réalisable. Parmi les stratégies éprouvées, figurent la protection des travailleurs sexuels et de leurs clients contre l'exposition aux maladies sexuellement transmissibles (MST) et la fourniture de services préventifs et curatifs contre les MST.