OBJECTIVE: The 6 month assessment of the response to antiretroviral therapy (ART) is a critical step. In sub-Saharan Africa, few people have access to plasma viral-load measurement. We assessed the gain or loss in body mass index (BMI), alone or in combination with the gain or loss in CD4+ T-cell count (CD4), as a tool for predicting the response to ART. METHODS: In a cohort of 622 adults in Abidjan, Côte d'Ivoire, we calculated the sensitivity, specificity and predictive values of BMI and CD4 for treatment success defined as viral-load undetectability (< 300 copies/ml) as gold standard. FINDINGS: After 6 months of ART, the median change in BMI was an increase of 1.0 kg/m² (interquartile range, IQR: 0.0-2.1), the median change in CD4 an increase of 148/ml (IQR: 54-230) and 84% of patients reached viral-load undetectability. The distribution of change in BMI was similar among patients who reached undetectability and those who did not (increases of 1.06 kg/m² versus 0.99 kg/m², P = 0.51). With larger changes in BMI, the specificity for treatment success increased but its sensitivity decreased and its positive predictive value was stable around 85%. All results remained similar when combining changes in BMI with those in CD4 and when stratifying by groups of baseline BMI or CD4. CONCLUSION: In settings where viral-load measurement is not available, a high BMI gain does not reflect virological success, even when combined with a high CD4 gain. In our population, most patients with detectable viral-load had probably adhered to the drug regimen sufficiently to reach significant gains in body mass and CD4 count but had adhered insufficiently to reach viral suppression.
OBJETIVO: La evaluación a los 6 meses de la respuesta a la terapia antirretroviral (TAR) es una medida esencial, pero en el África subsahariana son muy pocas las personas con acceso a análisis de la carga viral en plasma. Evaluamos el aumento o disminución del índice de masa corporal (IMC), aisladamente o en combinación con el aumento o disminución del recuento de linfocitos T CD4+ (CD4), como estrategia para predecir la respuesta a la TAR. MÉTODOS: En una cohorte de 622 adultos de Abidján, Côte d'Ivoire, calculamos la sensibilidad, la especificidad y los valores predictivos del IMC y los niveles de CD4 como indicadores de la eficacia terapéutica, definida como una carga viral indetectable (< 300 copias/ml). RESULTADOS: A los 6 meses de iniciada la TAR, el IMC mediano había aumentado en 1,0 kg/m² (intervalo intercuartílico, IIC: 0,0-2,1) y el nivel mediano de CD4, en 148/ml (IIC: 54-230), y la carga viral había pasado a ser indetectable en un 84% de los pacientes. La distribución de la variación del IMC fue similar en los pacientes que alcanzaron niveles indetectables y en los demás (aumento de 1,06 kg/m² frente a 0,99 kg/m², p = 0,51). Conforme aumentaba la variación del IMC, la especificidad respecto de la eficacia terapéutica aumentaba, pero su sensibilidad disminuía, y su valor predictivo positivo se mantenía estable, en torno al 85%. Se obtenían siempre resultados similares al combinar distintos cambios del IMC y del recuento de CD4, así como al estratificar los grupos en función de los valores basales de IMC o CD4. CONCLUSIÓN: En los entornos donde no es posible medir la carga viral, un gran aumento del IMC no refleja la eficacia virológica, aun cuando se combine con un incremento importante de los niveles de CD4. En la población aquí estudiada, la mayoría de los pacientes con carga viral detectable probablemente habían seguido el tratamiento en la medida suficiente para conseguir aumentos importantes de la masa corporal y del recuento de CD4, pero no en la medida necesaria para lograr la supresión viral.
OBJECTIF: L'évaluation sur 6 mois de la réponse au traitement antirétroviral (ART) est une étape critique. En Afrique sub-saharienne, peu de personnes ont accès à la mesure de la charge virale plasmatique. Nous avons évalué le gain ou la perte d'indice de masse corporelle (IMC), isolément ou en association avec le gain ou la perte de cellules T CD4+ (CD4), en tant qu'outils pour prédire la réponse au traitement ART. MÉTHODES: Parmi une cohorte de 622 adultes d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, nous avons calculé la sensibilité, la spécificité et les valeurs prédictives de l'IMC et des CD4 pour le succès du traitement, défini comme l'impossibilité de détecter une charge virale (< 300 copies/ml), à titre normatif. RÉSULTATS: Après 6 mois de traitement ART, on obtenait comme valeur médiane de la variation de l'IMC une augmentation de 1,0 kg/m² (intervalle interquartile, IIQ : 0,0-2,1) et comme médiane de la variation des CD4 une augmentation de 148/ml (IIQ : 54-230), ainsi qu'une indétectabilité de la charge virale chez 84 % des patients. La distribution de la variation de l'IMC était similaire chez les patients ayant atteint l'indétectabilité et chez ceux ne l'ayant pas atteint (augmentation de 1,06 kg/m² au lieu de 0,99 kg/m², p < 0,51). Lorsque la variation de l'IMC augmente, sa spécificité à l'égard du succès thérapeutique diminue et sa valeur prédictive positive reste stable autour de 85 %. Les résultats ne varient guère lorsqu'on combine les variations de l'IMC, dans leur ensemble, et celles des CD4 et qu'on opère une stratification par groupes d'IMC ou de CD4 de départ. CONCLUSION: Dans les situations où l'on ne dispose pas de mesure de la charge virale, un fort gain d'IMC n'implique pas un succès virologique, même s'il s'accompagne d'une importante élévation des CD4. Dans la population étudiée, la plupart des patients présentant une charge virale détectable avaient probablement respecté assez longtemps le schéma thérapeutique pour bénéficier d'augmentations notables de la masse corporelle et de la numération des CD4, mais pas suffisamment pour atteindre la suppression virale.